Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, n'a pas exclu de fournir une aide logistique aux pays d'Afrique de l'Ouest qui interviendraient militairement au Mali afin de préserver "l'intégrité territoriale" du pays après la déclaration d'indépendance du territoire de l'"Azawad", au Nord, par le Mouvement national de libération de l'Azawad.
"La première chose à faire, c'est de réinstaller un véritable pouvoir à Bamako, tenter de rétablir le calme et aider les pays de la région à venir intervenir militairement, mais d'un point de vue logistique", a-t-il affirmé lors de l'émission Internationales de la chaîne de télévision TV5.
"Nous pouvons aller vers un soutien" à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui a menacé de recourir à la force pour préserver "l'intégrité territoriale" du pays après la déclaration d'indépendance du territoire de l'"Azawad", a ajouté le chef de la diplomatie belge.
Il a toutefois souligné que la France jouait un rôle "particulièrement important dans la région".
"L'independance (de la région du nord-est du Mali occupée par la rébellion touareg qui l'a proclamée vendredi) n'est pas acceptable". L'unité du pays doit être garantie, a souligné M. Reynders.
Il a néanmoins évoqué la possibilité d'accorder aux Touaregs une forme d'autonomie.
"On peut imaginer des formules d'autonomie assez fortes, sans sécession", a encore dit le ministre.
"La première chose à faire, c'est de réinstaller un véritable pouvoir à Bamako, tenter de rétablir le calme et aider les pays de la région à venir intervenir militairement, mais d'un point de vue logistique", a-t-il affirmé lors de l'émission Internationales de la chaîne de télévision TV5.
"Nous pouvons aller vers un soutien" à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui a menacé de recourir à la force pour préserver "l'intégrité territoriale" du pays après la déclaration d'indépendance du territoire de l'"Azawad", a ajouté le chef de la diplomatie belge.
Il a toutefois souligné que la France jouait un rôle "particulièrement important dans la région".
"L'independance (de la région du nord-est du Mali occupée par la rébellion touareg qui l'a proclamée vendredi) n'est pas acceptable". L'unité du pays doit être garantie, a souligné M. Reynders.
Il a néanmoins évoqué la possibilité d'accorder aux Touaregs une forme d'autonomie.
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