Dans un entretien avec nos confrères de France24, le président Macky Sall s'est exprimé sur la situation qui prévaut en Gambie.
Selon le président Macky Sall : "la CEDEAO est dans son rôle de médiation. Je ne dirais pas que la mission a échoué ; il y a eu une délégation conduite par la présidente Elen Johnson Sirleef avec un certain nombre de chefs d'Etat. J'ai espoir que le président saura entendre raison et convenir avec la CEDEAO, avec l'Union Africain et avec l'ONU, des modalités de passage entre lui et le président élu. Je ne désespère pas du tout".
Sur un probable recours à la force si Yaya Jammeh persiste à garder le pouvoir, le président Sall de dire : "Le recours à la force ne sera qu'une étape ultime lorsque la diplomatie aura échoué. Je ne pense pas qu'il soit raisonnable pour le président Jammeh et ses alliés d'engager l'épreuve de force. Je pense aussi que nous devons respecter le président Jammeh et lui parler pour qu'il comprenne. Lui-même a reconnu sa défaite donc il faut passer le témoin et il faut accompagner cette passation là. Je pense qu'avant le 18 Janvier, le dialogue lui permettra d'entendre raison pour procéder au changement".
Parlant d'une possible intervention du Sénégal pour protéger ses fils en Gambie en cas de troubles, le président Macky Sall se veut clair : Je ne pense qu'entre les citoyens des deux pays, qu'on en arrive à menacer les sénégalais en Gambie. C'est vrai que nous avons l'obligation de défendre nos citoyens partout où ils se trouvent dans le monde mais je ne pense pas que nous soyons dans cette perspective. Je profite de cette occasion pour dire que le Sénégal n'a jamais envoyé le moindre soldat, ou gendarme ou même policier, protéger le président élu Adama Barrow. Ceci doit être précisé car d'ici le 17 janvier, le président Jammeh reste à la tête de la Gambie et tant que lui ne nous demande pas d'intervenir dans cette affaire, nous ne pouvons pas le faire. Je réfute catégoriquement les propos qui ont été distillés disant qu'il y aurait des gardes de corps sénégalais en Gambie : c'est tout à fait faux."
Parlant d'une probable amnestie pour Yaya Jammeh, le président Sall déclare : "J'ai toujours considéré que la Justice doit être exercée mais au nom de la paix, on doit pouvoir trouver des compromis. La justice c'est certes un fait mais la paix est plus importante. Si nous ne privilégions pas une solution négociée, le coût à payer peut être beaucoup plus important après. Il y a eu certainement des crimes, je ne sais pas, mais si nous engageons l'épreuve de force, c'est clair que les conséquences vont être beaucoup plus dramatiques. Alors si on peut dialoguer jusqu'à trouver une porte de sortie en paix pour Jammeh qui le protège ou même pour qu'il ne soit pas poursuivi, pourquoi pas? Je ne sais pas, je ne veux pas trop entrer dedans, mais je suis pour le dialogue qui pourra le faire partir tranquillement pour que la Gambie se réconcilie."
Selon le président Macky Sall : "la CEDEAO est dans son rôle de médiation. Je ne dirais pas que la mission a échoué ; il y a eu une délégation conduite par la présidente Elen Johnson Sirleef avec un certain nombre de chefs d'Etat. J'ai espoir que le président saura entendre raison et convenir avec la CEDEAO, avec l'Union Africain et avec l'ONU, des modalités de passage entre lui et le président élu. Je ne désespère pas du tout".
Sur un probable recours à la force si Yaya Jammeh persiste à garder le pouvoir, le président Sall de dire : "Le recours à la force ne sera qu'une étape ultime lorsque la diplomatie aura échoué. Je ne pense pas qu'il soit raisonnable pour le président Jammeh et ses alliés d'engager l'épreuve de force. Je pense aussi que nous devons respecter le président Jammeh et lui parler pour qu'il comprenne. Lui-même a reconnu sa défaite donc il faut passer le témoin et il faut accompagner cette passation là. Je pense qu'avant le 18 Janvier, le dialogue lui permettra d'entendre raison pour procéder au changement".
Parlant d'une possible intervention du Sénégal pour protéger ses fils en Gambie en cas de troubles, le président Macky Sall se veut clair : Je ne pense qu'entre les citoyens des deux pays, qu'on en arrive à menacer les sénégalais en Gambie. C'est vrai que nous avons l'obligation de défendre nos citoyens partout où ils se trouvent dans le monde mais je ne pense pas que nous soyons dans cette perspective. Je profite de cette occasion pour dire que le Sénégal n'a jamais envoyé le moindre soldat, ou gendarme ou même policier, protéger le président élu Adama Barrow. Ceci doit être précisé car d'ici le 17 janvier, le président Jammeh reste à la tête de la Gambie et tant que lui ne nous demande pas d'intervenir dans cette affaire, nous ne pouvons pas le faire. Je réfute catégoriquement les propos qui ont été distillés disant qu'il y aurait des gardes de corps sénégalais en Gambie : c'est tout à fait faux."
Parlant d'une probable amnestie pour Yaya Jammeh, le président Sall déclare : "J'ai toujours considéré que la Justice doit être exercée mais au nom de la paix, on doit pouvoir trouver des compromis. La justice c'est certes un fait mais la paix est plus importante. Si nous ne privilégions pas une solution négociée, le coût à payer peut être beaucoup plus important après. Il y a eu certainement des crimes, je ne sais pas, mais si nous engageons l'épreuve de force, c'est clair que les conséquences vont être beaucoup plus dramatiques. Alors si on peut dialoguer jusqu'à trouver une porte de sortie en paix pour Jammeh qui le protège ou même pour qu'il ne soit pas poursuivi, pourquoi pas? Je ne sais pas, je ne veux pas trop entrer dedans, mais je suis pour le dialogue qui pourra le faire partir tranquillement pour que la Gambie se réconcilie."
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