Le Président Macky Sall a réussi à extirper de la Gambie Yaya Jammeh. Assurément le chef de l’Etat est entré dans l’histoire. Il a réussi là où ses prédécesseurs à savoir Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont échoué car l’adversaire était versatile. La portée historique de l’acte posé par le chef de l’Etat est à situer dans le fait que pendant 22 ans de règne, les Gambiens et le peuple sénégalais ont souffert de l’ingérence négative du dictateur de Kanilaï sur la rébellion casamançaise. Les anciens chefs d’Etat Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont tout fait pour que Jammeh puisse adopter une posture normale faite de neutralité et non ingérence sur ce dossier. Ils n’ont jamais pu obtenir de réussite à ce niveau.
Aujourd’hui contre toute attente, la solution est venue de Macky SALL. C’est le lieu de souligner qu’un président aussi grand soit-il, doit avoir de la baraka. Macky Sall en a eu. Yaya Jammeh a cherché à s’amuser avec tout le monde y compris sa propre constitution, mais il s’est rendu compte tardivement qu’il s’est trompé de stratégie politique lorsque la diplomatie sénégalaise a profité de la brèche qu’il a ouverte pour en finir définitivement avec lui. Le président Macky Sall affichera une fermeté absolue contre tout rétropédalage de Jammeh pour contester la victoire de Adama Barrow, mais aussi contre toute volonté de l’ex président gambien de rester encore au pouvoir. Jammeh venait de commettre une erreur fatale. Macky Sall saisira cette faille pour régler définitivement le sort de l’ex dictateur. Il a réagi à la seconde en affichant ouvertement son opposition à la volte-face de Jammeh synonyme de remise en cause de la victoire de Adama Barrow qui était à ses yeux irrémédiable. Certes, il faut reconnaître que ce n’était pas gagné d’avance pour Macky Sall. Mais la baraka aidant et ayant eu à adopter une position courageuse et surprenante, le chef de l’Etat sera récompensé par la décision de la France, du Département d’Etat, de la CEDEAO, bref de la communauté internationale à lui emboiter les pas dans sa posture totale et non négociable contre la volonté affichée de Jammeh de jeter du sable dans le couscous démocratique de la Gambie. Macky Sall venait d’obtenir une réussite totale qui incite à créer un « Hourra ». Surtout lorsque l’ex président de la Gambie a finalement annoncé son départ du pouvoir. Le peuple gambien venait d’être épargné d’un bain de sang dont il n’échapperait pas aux dégâts collatéraux. En avait-il le choix ? Assurément NON. L’essentiel, c’est de voir que Macky Sall a réussi son pari, mais surtout d’avoir fait l’unanimité nationale et internationale sur sa position depuis le début de la crise.
La diplomatie sénégalaise a montré son talent sur le plan international. Elle est portée par le dessein d’un grand homme qui s’incarne à travers le chef de l’Etat Macky Sall. Ce dernier a réussi à imprimer la voie à prendre par la CEDEAO sur ce dossier. A l’unanimité, la CEDEAO s’est alors alignée sur la posture de notre président de la République. La résolution de l’ONU portée par le Sénégal a été aussi votée par tous les pays membres du Conseil de Sécurité y compris même la grande Russie qui a l’habitude de ramer à contre-courant. Carton plein. Yaya Jammeh a capitulé. J’ai un sentiment de fierté surtout pour le peuple gambien. Macky Sall est entré dans l’histoire surtout dans l’histoire de la Gambie. Il y restera longtemps et peut-être même dans les manuels scolaires gambiens comme l’homme qui a réussi à bouter dehors le sanguinaire Jammeh sans coups de feu.
Le président Macky Sall est un homme d’Etat qui compte désormais sur le plan international. Tout sénégalais autant à l’intérieur du pays qu’à travers le monde doit avoir le sentiment de fierté. Macky Sall a fait l’histoire. Et l’histoire se transformera en légende.
Il reste que la seule fausse note à signaler, c’est qu’excepté le président de Rewmi Idrissa Seck qui a approuvé la position de la CEDEAO, la classe politique pensant tirer hélas un profit s’est singularisée par un mutisme. Hélas, elle a fait un mauvais calcul. Les Gambiens se souviendront de leur mutisme et c’est dommage.
C’est lieu aussi de préciser contre certains détracteurs que la diplomatie sénégalaise n’a pas été doublée par la Mauritanie dans le dossier gambien. Parce que le Sénégal ne peut pas dés le début avoir adopté une position de fermeté non négociable incarnée par son chef de l’Etat pour aller ensuite dialoguer avec Jammeh. Ce n’était pas possible. Les voisins ont négocié pour demander à l’ex président gambien de partir à temps pour épargner son peuple d’un bain de sang. Alors, nous ne manquerons pas de féliciter le président mauritanien Abdel Aziz. Il a démontré qu’il était dans une posture de voisinage responsable. Son implication et sa médiation ont été des coups de maître. Bravo M. le Président Aziz et de même pour le président Alpha Condé de la Guinée. Quant au président Adama Barrow, il peut en tirer beaucoup en écoutant le président Macky Sall à l’entame de son mandat, mais surtout pour mettre son pays sur les chantiers du développement économique et social. Le chef de l’Etat sénégalais pourrait lui être très utile dans la perspective intérieure, mais aussi sur le plan international. On peut convoquer l’histoire récente qui a vu de présidents nouvellement élus demander conseils à des présidents plus anciens et mieux réseautés. C’est le lieu de rappeler une anecdote que j’ai personnellement vécue. Quand le président Tandjan du Niger est arrivé au pouvoir en 1999, à la veille d’un séjour officiel en France, il m’a saisi pour que j’intercède en sa faveur auprès du président Abdou Diouf doté l’époque d’une véritable stature internationale en ces termes : « Il faut dire au président Abdou Diouf vu sa stature sur le plan international, vu ses relations avec la France, vu le fait que le Niger est resté 23 mois sans salaire, que je sois aidé par la France pour remettre mon pays sur les rails ». Quand je suis parti voir le président Abdou Diouf, je lui ai répété les mêmes termes. Ce dernier m’avait promis de faire de son maximum pour répercuter le message aux dirigeants français notamment le président Jacques Chirac qui était à l’époque président de la République de France. En sortant du bureau du président Diouf, ce dernier m’avait aussi suggéré d’aller voir son premier ministre à l’époque Habib Thiam qui était un ami au premier ministre de France Lionel Jospin qui était à Matignon du temps de la cohabitation. Ce qui fut fait puisque l’ancien premier ministre Habib Thiam appela Lionel Jospin immédiatement. La visite du président Mamadou Tandjan fut une réussite à tous les niveaux. D’ailleurs, ce dernier sera interpellé lors du diner officiel par les hauts dirigeants français sur ses relations avec les hauts dirigeants sénégalais qui s’étaient multipliés pour lui faciliter son entrée en France. D’ailleurs le président Tandjan ne s’était pas gêné pour remercier le président Abdou Diouf et le Premier ministre Habib Thiam. Et c’est l’histoire et les acteurs sont encore pour en témoigner
C’est le lieu de dire au président Adama Barrow qu’en s’appuyant sur Macky Sall, il peut réussir sa nouvelle mission permettant aux Gambiens de retrouver le sourire. Bonne chance au président Barrow
PT. Baba TANDIAN
Aujourd’hui contre toute attente, la solution est venue de Macky SALL. C’est le lieu de souligner qu’un président aussi grand soit-il, doit avoir de la baraka. Macky Sall en a eu. Yaya Jammeh a cherché à s’amuser avec tout le monde y compris sa propre constitution, mais il s’est rendu compte tardivement qu’il s’est trompé de stratégie politique lorsque la diplomatie sénégalaise a profité de la brèche qu’il a ouverte pour en finir définitivement avec lui. Le président Macky Sall affichera une fermeté absolue contre tout rétropédalage de Jammeh pour contester la victoire de Adama Barrow, mais aussi contre toute volonté de l’ex président gambien de rester encore au pouvoir. Jammeh venait de commettre une erreur fatale. Macky Sall saisira cette faille pour régler définitivement le sort de l’ex dictateur. Il a réagi à la seconde en affichant ouvertement son opposition à la volte-face de Jammeh synonyme de remise en cause de la victoire de Adama Barrow qui était à ses yeux irrémédiable. Certes, il faut reconnaître que ce n’était pas gagné d’avance pour Macky Sall. Mais la baraka aidant et ayant eu à adopter une position courageuse et surprenante, le chef de l’Etat sera récompensé par la décision de la France, du Département d’Etat, de la CEDEAO, bref de la communauté internationale à lui emboiter les pas dans sa posture totale et non négociable contre la volonté affichée de Jammeh de jeter du sable dans le couscous démocratique de la Gambie. Macky Sall venait d’obtenir une réussite totale qui incite à créer un « Hourra ». Surtout lorsque l’ex président de la Gambie a finalement annoncé son départ du pouvoir. Le peuple gambien venait d’être épargné d’un bain de sang dont il n’échapperait pas aux dégâts collatéraux. En avait-il le choix ? Assurément NON. L’essentiel, c’est de voir que Macky Sall a réussi son pari, mais surtout d’avoir fait l’unanimité nationale et internationale sur sa position depuis le début de la crise.
La diplomatie sénégalaise a montré son talent sur le plan international. Elle est portée par le dessein d’un grand homme qui s’incarne à travers le chef de l’Etat Macky Sall. Ce dernier a réussi à imprimer la voie à prendre par la CEDEAO sur ce dossier. A l’unanimité, la CEDEAO s’est alors alignée sur la posture de notre président de la République. La résolution de l’ONU portée par le Sénégal a été aussi votée par tous les pays membres du Conseil de Sécurité y compris même la grande Russie qui a l’habitude de ramer à contre-courant. Carton plein. Yaya Jammeh a capitulé. J’ai un sentiment de fierté surtout pour le peuple gambien. Macky Sall est entré dans l’histoire surtout dans l’histoire de la Gambie. Il y restera longtemps et peut-être même dans les manuels scolaires gambiens comme l’homme qui a réussi à bouter dehors le sanguinaire Jammeh sans coups de feu.
Le président Macky Sall est un homme d’Etat qui compte désormais sur le plan international. Tout sénégalais autant à l’intérieur du pays qu’à travers le monde doit avoir le sentiment de fierté. Macky Sall a fait l’histoire. Et l’histoire se transformera en légende.
Il reste que la seule fausse note à signaler, c’est qu’excepté le président de Rewmi Idrissa Seck qui a approuvé la position de la CEDEAO, la classe politique pensant tirer hélas un profit s’est singularisée par un mutisme. Hélas, elle a fait un mauvais calcul. Les Gambiens se souviendront de leur mutisme et c’est dommage.
C’est lieu aussi de préciser contre certains détracteurs que la diplomatie sénégalaise n’a pas été doublée par la Mauritanie dans le dossier gambien. Parce que le Sénégal ne peut pas dés le début avoir adopté une position de fermeté non négociable incarnée par son chef de l’Etat pour aller ensuite dialoguer avec Jammeh. Ce n’était pas possible. Les voisins ont négocié pour demander à l’ex président gambien de partir à temps pour épargner son peuple d’un bain de sang. Alors, nous ne manquerons pas de féliciter le président mauritanien Abdel Aziz. Il a démontré qu’il était dans une posture de voisinage responsable. Son implication et sa médiation ont été des coups de maître. Bravo M. le Président Aziz et de même pour le président Alpha Condé de la Guinée. Quant au président Adama Barrow, il peut en tirer beaucoup en écoutant le président Macky Sall à l’entame de son mandat, mais surtout pour mettre son pays sur les chantiers du développement économique et social. Le chef de l’Etat sénégalais pourrait lui être très utile dans la perspective intérieure, mais aussi sur le plan international. On peut convoquer l’histoire récente qui a vu de présidents nouvellement élus demander conseils à des présidents plus anciens et mieux réseautés. C’est le lieu de rappeler une anecdote que j’ai personnellement vécue. Quand le président Tandjan du Niger est arrivé au pouvoir en 1999, à la veille d’un séjour officiel en France, il m’a saisi pour que j’intercède en sa faveur auprès du président Abdou Diouf doté l’époque d’une véritable stature internationale en ces termes : « Il faut dire au président Abdou Diouf vu sa stature sur le plan international, vu ses relations avec la France, vu le fait que le Niger est resté 23 mois sans salaire, que je sois aidé par la France pour remettre mon pays sur les rails ». Quand je suis parti voir le président Abdou Diouf, je lui ai répété les mêmes termes. Ce dernier m’avait promis de faire de son maximum pour répercuter le message aux dirigeants français notamment le président Jacques Chirac qui était à l’époque président de la République de France. En sortant du bureau du président Diouf, ce dernier m’avait aussi suggéré d’aller voir son premier ministre à l’époque Habib Thiam qui était un ami au premier ministre de France Lionel Jospin qui était à Matignon du temps de la cohabitation. Ce qui fut fait puisque l’ancien premier ministre Habib Thiam appela Lionel Jospin immédiatement. La visite du président Mamadou Tandjan fut une réussite à tous les niveaux. D’ailleurs, ce dernier sera interpellé lors du diner officiel par les hauts dirigeants français sur ses relations avec les hauts dirigeants sénégalais qui s’étaient multipliés pour lui faciliter son entrée en France. D’ailleurs le président Tandjan ne s’était pas gêné pour remercier le président Abdou Diouf et le Premier ministre Habib Thiam. Et c’est l’histoire et les acteurs sont encore pour en témoigner
C’est le lieu de dire au président Adama Barrow qu’en s’appuyant sur Macky Sall, il peut réussir sa nouvelle mission permettant aux Gambiens de retrouver le sourire. Bonne chance au président Barrow
PT. Baba TANDIAN
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