Ibrahima Sall n’est plus ministre de l’Education nationale. Il a été emporté par le remaniement ministériel survenu hier. Même si le désormais ex-ministre ne constituait pas un blocage pour le système éducatif, son limogeage sonne comme une évidence, vu les actes qu’il avait posés jusque-là.
Beaucoup avaient prédit son départ du gouvernement quand surviendrait un remaniement. C’est fait. Ibrahima Sall se nomme désormais ex-ministre de l’Education nationale. Il a été démis de ses fonctions hier et remplacé par Serigne Mbaye Thiam qui était jusque là ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Pourtant beaucoup d’éléments plaidaient en faveur du départ de Ibrahima Sall de son poste. C’est vrai qu’il a réussi à sauver l’année scolaire qui était sous la menace d’une invalidité après plus de cinq mois de grève des enseignants. Mais, Ibrahima Sall n’a pas su redresser l’école qui est mal en point. C’est comme si sa mission consistait simplement à sauver l’école d’une année blanche. Et qu’il l’a déjà réussie. Le désormais ex- ministre de l’Education avait, semble-t-il, oublié que les priorités de l’école vont au-delà d’un simple sauvetage. Il y a eu pas mal d’actes posés et qui ne militent pas en faveur d’une année scolaire normale. D’abord, il y a eu l’organisation très contestée du Brevet de fin d’Etudes moyennes (Bfem) et du baccalauréat en deux sessions. Ce qui s’est avéré être un flop, avec des couacs notés dans le déroulement de ces examens et des taux de réussite jugés faibles. Rien ne pouvait justifier l’organisation précipitée de ces examens. Là où les élèves ont perdu 5 mois, on ne leur a proposé qu’un mois pour pouvoir se rattraper et se mettre à niveau, ce qui semblait être difficile voire impossible.
Ensuite, il y a eu la rentrée scolaire qui s’est déroulée dans des conditions difficiles à cerner. Beaucoup d’établissements scolaires étaient occupés soit par les eaux, soit par des sinistrés. Là encore, Ibrahima Sall a précipité les choses en fixant la rentrée à une date très proche, alors que toutes les conditions n’étaient pas réunies. Aujourd’hui, les conséquences sont là. Même si on a réussi à enlever les eaux de certaines écoles et à déguerpir tous les sinistrés, la rentrée n’est effective que sur le papier. Elles sont rares aujourd’hui les écoles où l’on a repris convenablement les cours. L’école peine toujours a connaître un déroulement normal. En plus de cela, il y a aussi la gestion par Ibrahima Sall du ministère qui est dénoncée par les syndicalistes de l’enseignement. Pour ces derniers, le dialogue social était presque rompu et que Ibrahima Sall les considérait comme des adversaires.
Pourtant, malgré toutes ces récriminations M. Sall montait au créneau pour dire qu’il n’y a rien à signaler et qu’il est sur la bonne voie pour redresser l’école. Seulement, la décision prise lors du remaniement ministériel d’hier prouve le contraire.
Beaucoup avaient prédit son départ du gouvernement quand surviendrait un remaniement. C’est fait. Ibrahima Sall se nomme désormais ex-ministre de l’Education nationale. Il a été démis de ses fonctions hier et remplacé par Serigne Mbaye Thiam qui était jusque là ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Pourtant beaucoup d’éléments plaidaient en faveur du départ de Ibrahima Sall de son poste. C’est vrai qu’il a réussi à sauver l’année scolaire qui était sous la menace d’une invalidité après plus de cinq mois de grève des enseignants. Mais, Ibrahima Sall n’a pas su redresser l’école qui est mal en point. C’est comme si sa mission consistait simplement à sauver l’école d’une année blanche. Et qu’il l’a déjà réussie. Le désormais ex- ministre de l’Education avait, semble-t-il, oublié que les priorités de l’école vont au-delà d’un simple sauvetage. Il y a eu pas mal d’actes posés et qui ne militent pas en faveur d’une année scolaire normale. D’abord, il y a eu l’organisation très contestée du Brevet de fin d’Etudes moyennes (Bfem) et du baccalauréat en deux sessions. Ce qui s’est avéré être un flop, avec des couacs notés dans le déroulement de ces examens et des taux de réussite jugés faibles. Rien ne pouvait justifier l’organisation précipitée de ces examens. Là où les élèves ont perdu 5 mois, on ne leur a proposé qu’un mois pour pouvoir se rattraper et se mettre à niveau, ce qui semblait être difficile voire impossible.
Ensuite, il y a eu la rentrée scolaire qui s’est déroulée dans des conditions difficiles à cerner. Beaucoup d’établissements scolaires étaient occupés soit par les eaux, soit par des sinistrés. Là encore, Ibrahima Sall a précipité les choses en fixant la rentrée à une date très proche, alors que toutes les conditions n’étaient pas réunies. Aujourd’hui, les conséquences sont là. Même si on a réussi à enlever les eaux de certaines écoles et à déguerpir tous les sinistrés, la rentrée n’est effective que sur le papier. Elles sont rares aujourd’hui les écoles où l’on a repris convenablement les cours. L’école peine toujours a connaître un déroulement normal. En plus de cela, il y a aussi la gestion par Ibrahima Sall du ministère qui est dénoncée par les syndicalistes de l’enseignement. Pour ces derniers, le dialogue social était presque rompu et que Ibrahima Sall les considérait comme des adversaires.
Pourtant, malgré toutes ces récriminations M. Sall montait au créneau pour dire qu’il n’y a rien à signaler et qu’il est sur la bonne voie pour redresser l’école. Seulement, la décision prise lors du remaniement ministériel d’hier prouve le contraire.
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