Le patron du Pentagone, Leon Panetta, a affirmé que les rebelles libyens avancent de l’Ouest, le long de la côte, vers Tripoli et de l’Est, vers Brega, un verrou sur la voie de la capitale libyenne. Ce qui lui fait dire que les jours du leader libyen Mouammar Kadhafi sont comptés. Le nouveau secrétaire américain à la Défense s'est exprimé publiquement sur le sujet, le 16 août au National Defense University de Washington, aux côtés de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton.
Evoquant les progrès de ces derniers jours des rebelles en Libye, Leon Panetta a estimé que les perspectives s’amélioraient et que les chances de Kadhafi de se maintenir au pouvoir diminuaient au fil des jours :
« Les forces de Kadhafi sont affaiblies. Et cette dernière défection du ministre de l’Intérieur en est la preuve. Je pense que si l’on considère combien la situation a été difficile, le fait est que la combinaison des forces de l’OTAN, les sanctions, les pressions internationales, le rôle de la Ligue arabe, tout cela a été très utile pour aller dans la bonne direction. Et je pense que le sentiment général est que les jours de Kadhafi sont comptés ».
La conversation entre les deux ministres a également porté sur la Syrie. Hillary Clinton a justifié la lenteur de l’administration Obama à réclamer le départ de Bachar al-Assad en expliquant que les Etats-Unis n’avaient que peu de relations avec Damas, et qu’ils préféraient agir avec d’autres pays, tels que la Turquie, l’Arabie Saoudite et d’autres, qui ont plus d’influence sur le président syrien.
« Cela ne va pas être une grande nouvelle si les Etats-Unis disent qu’Assad doit partir. Ok, mais après quoi? Si la Turquie le dit, si le roi Abdallah le dit, si d’autres le disent, alors le régime Assad ne pourra pas les ignorer ».
Hillary Clinton et Leon Panetta ont tous les deux exprimé leur crainte que des coupes trop sévères dans leur budget n’affaiblissent la diplomatie et la défense des Etats-Unis.
( Avec RFI )
Evoquant les progrès de ces derniers jours des rebelles en Libye, Leon Panetta a estimé que les perspectives s’amélioraient et que les chances de Kadhafi de se maintenir au pouvoir diminuaient au fil des jours :
« Les forces de Kadhafi sont affaiblies. Et cette dernière défection du ministre de l’Intérieur en est la preuve. Je pense que si l’on considère combien la situation a été difficile, le fait est que la combinaison des forces de l’OTAN, les sanctions, les pressions internationales, le rôle de la Ligue arabe, tout cela a été très utile pour aller dans la bonne direction. Et je pense que le sentiment général est que les jours de Kadhafi sont comptés ».
La conversation entre les deux ministres a également porté sur la Syrie. Hillary Clinton a justifié la lenteur de l’administration Obama à réclamer le départ de Bachar al-Assad en expliquant que les Etats-Unis n’avaient que peu de relations avec Damas, et qu’ils préféraient agir avec d’autres pays, tels que la Turquie, l’Arabie Saoudite et d’autres, qui ont plus d’influence sur le président syrien.
« Cela ne va pas être une grande nouvelle si les Etats-Unis disent qu’Assad doit partir. Ok, mais après quoi? Si la Turquie le dit, si le roi Abdallah le dit, si d’autres le disent, alors le régime Assad ne pourra pas les ignorer ».
Hillary Clinton et Leon Panetta ont tous les deux exprimé leur crainte que des coupes trop sévères dans leur budget n’affaiblissent la diplomatie et la défense des Etats-Unis.
( Avec RFI )
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