20h45 : Le régime de Mouammar Kadhafi est en train de "s'effondrer" ce dimanche soir, a estimé l'Otan par le biais de son porte-parole, Mme Oana Lungescu. "Plus tôt Kadhafi réalisera qu'il n'a aucune possibilité de gagner, le mieux ce sera pour tout le monde", a-t-elle ajouté. "Nous voyons des gens faisant leurs bagages, trois personnes de haut rang ayant fait défection ces derniers jours, et le territoire contrôlé par Kadhafi rétrécir sous nos yeux", a-t-elle encore dit. Plus de 4000 cibles militaires ont été endommagées ou détruites ces quatre derniers mois, a-t-elle encore dit, sans autres précisions.
20h35 : Les journalistes hébergés à l'hôtel Rixos, dan le centre de Tripoli, sont contraints à s'abriter dans le sous-sol de l'établissement. Des hommes fidèles au colonel Mouammar Kadhafi, postés devant l'hôtel, tirent en direction de l'est, probablement vers des rebelles.
Les membres de la direction de l'hôtel ainsi que son chef, de nationalité suisse, ont quitté l'établissement. Ce dernier a affirmé que les employés avaient reçu des appels téléphoniques de personnes menaçant de prendre d'assaut l'hôtel parce qu'il y héberge des officiels. Quelques représentants du régime se trouvaient à l'hôtel. Des gardes armés et des employés, en nombre réduit, s'y trouvaient toujours.
19h45 : Les rebelles de l'Ouest libyen sont entrés dans Tripoli, selon un correspondant de l'AFP. Les insurgés, venus des montagnes de Nefoussa, étaient acclamés par la foule. Cependant, des accrochages importants avec des soldats fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafiavaient lieu pendant cette percée.
19 h 25 : Violents affrontements près de l'hôtel abritant la presse à Tripoli
Des hommes fidèles au colonel Mouammar Kadhafi, armés des kalachnikov, étaient postés devant l'hôtel Rixos et tiraient en direction de l'est, probablement vers des rebelles, mais le reporter de l'AFP ne pouvait pas voir leurs cibles.
18 h 52 : Agitation à l'hôtel des journalistes étrangers : L'hôtel Rixos où résident les journalistes étrangers et des représentants du régime à Tripoli connaissait dimanche une forte agitation après le lancement par les rebelles de leur assaut contre la capitale libyenne. Des tirs sporadiques étaient entendus en fin d'après-midi à proximité de l'hôtel, de même que le bruit d'explosions lointaines. Les membres de la direction de l'hôtel ainsi que son chef, de nationalité suisse, ont quitté l'établissement. Ce dernier a affirmé que les employés avaient reçu des appels téléphoniques de personnes menaçant de prendre d'assaut l'hôtel parce qu'il y héberge des officiels.
18 h 50 : Les rebelles approchent de Tripoli : les rebelles libyens venus des montagnes de Nefoussa dans l'Ouest libyen sont désormais à 12 km de la capitale Tripoli, a constaté dimanche un correspondant de l'AFP. Un convoi d'une centaine de véhicules transportant des rebelles et se dirigeant vers Tripoli se trouvait à 12 km de la capitale, selon ce correspondant, qui a rapporté des scènes de liesse au passage des insurgés, accueillis par des tirs de joie.
18 h 47 : Nicolas Sarkozy appelle Kadhafi et ses hommes à déposer les armes. Nicolas Sarkozy a salué dimanche le courage des combattants du CNT et appelé Moummar Kadhafi à éviter à son peuple de nouvelles souffrances en ordonnant sans délai à ses soldats de déposer les armes. Les rebelles libyens ont affirmé dimanche avoir pris le contrôle de plusieurs quartiers de Tripoli à l'issue d'une nuit de combats. "Au moment où s'engagent dans la région de Tripoli, à Tripoli même, et ailleurs en Libye des événements décisifs, le président de la République salue le courage des combattants du CNT et du peuple libyen qui se soulève", écrit Nicolas Sarkozy dans un communiqué. "Alors que l'issue ne fait désormais plus de doute, le président de la République exhorte le colonel Kadhafi à éviter à son peuple de nouvelles souffrances inutiles en renonçant sans délai à ce qui lui reste de pouvoir", ajoute le texte. Il lui demande d'ordonner "immédiatement à celles de ses forces qui lui sont encore loyales de cesser le feu, de déposer les armes, de regagner leurs casernements et de se mettre à la disposition des autorités libyennes légitimes."
Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a dit de son côté attendre la chute imminente de Mouammar Kadhafi. "C'est avec plaisir que nous voyons les rebelles entrer dans Tripoli", a-t-elle dit sur BFM-TV et RMC. "J'attends comme tous la chute de Kadhafi, j'ai l'impression que les choses avancent vite", a-t-elle ajouté.
18 h 44 : Kadhafi affirme qu'il ne quittera pas le pouvoir. Devant l'avancée des rebelles libyens, le dictateur a affirmé à la télévision libyenne qu'il resterait à Tripoli jusqu'au bout. Il a invité tous ses partisans à venir des provinces pour aider à "libérer" la capitale libyenne de l'offensive en cours des insurgés. Dans un message sonore diffusé par la télévision nationale, le dirigeant libyen a également dit "craindre que Tripoli ne brûle" et promis de donner des armes à ses partisans pour repousser les rebelles.
18 h 24 : Des renforts arrivent à Tripoli. Quelque 200 combattants rebelles sont arrivés à bord d'embarcations à Tripoli en provenance de Misrata pour renforcer les insurgés qui se battent actuellement dans la capitale libyenne, rapporte dimanche un activiste proche de la rébellion. Selon cette source, de durs combats opposent les insurgés aux forces loyales envers Mouammar Kadhafi dans l'enceinte de la base aérienne de Mitiga, dans le quartier de Tadjoura, à Tripoli.
18 h 10 : Les jours de Kadhafi au pouvoir sont comptés selon Washington. La Maison Blanche a estimé dimanche que les jours de Mouammar Kadhafi en tant que dirigeant de la Libye étaient "comptés", au moment où les rebelles mènent une opération dans la capitale libyenne pour l'isoler. Le président américain Barack Obama a été informé dans la matinée de la situation en Libye par son conseiller pour l'antiterrorisme John Brennan, a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. "Les Etats-Unis continuent de communiquer de près avec nos alliés, nos partenaires et le CNT (l'organe politique de la rébellion)", a assuré le porte-parole. "Nous pensons que les jours de Kadhafi sont comptés et que le peuple libyen mérite un avenir juste, démocratique et pacifique", a-t-il ajouté, répétant des propos fréquemment employés à propos de la crise libyenne par l'administration américaine.
( Avec TF1 )
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