Patrice Evra fait encore la une des médias et comme souvent, pour de mauvaises raisons. Le Français a fait parler de lui jeudi soir en Europa League à l’occasion d’un déplacement avec l’OM à Guimarães. Provoqué et insulté par des supporters marseillais durant l’échauffement, le latéral gauche de 36 ans a fini par craquer. Après avoir envoyé un premier coup de poing, il a asséné un coup de pied à la tête au même supporter. Récupéré par ses coéquipiers, Evra a été expulsé avant même le coup d’envoi. Depuis, le club et Rudi Garcia ont condamné le comportement du joueur tout en réprimant celui du supporter. L’OM et son coach ne sont pas les seuls sur cette longueur d’onde.
Pas mal de joueurs se sont exprimés sur l’affaire depuis et la majorité soutiennent Patrice Evra. Notamment Adil Rami, hier, après la victoire de l’Olympique de Marseille contre Caen au Stade Orange Vélodrome (5-0). « Je pense vraiment à Pat’. Bien sûr, son geste est indéfendable, personne n’est au-dessus de l’écusson de l’OM, et tout le monde est perdant. J’ai connu ce type de situation, à Valence, en 2013, après le mercato d’été. Une sale communication s’était faite autour de moi, j’avais certains coéquipiers et le coach à dos, j’avais dû quitter le groupe à Grenade et rentrer seul, à l’aéroport. C’est dur à vivre. Je n’oublie pas Pat’ », avancé le défenseur central de l’OM.
« Je parle avec mon cœur : je ne dis pas que c’est bien, mais je le comprends »
Ils estiment que la provocation des supporters peut faire dégoupiller un joueur même si ce dernier doit être exemplaire. C’est le cas de Daniel Bravo. À l’Equipe, l’ancien Parisien et Niçois a notamment raconté avoir vécu une situation très tendue avec des supporters alors qu’il était joueur du Gym. « Il se fait descendre même par des anciens, mais quand on a été joueur et qu’on a subi des insultes, on sait que c’est difficile à encaisser. Je parle avec mon cœur : je ne dis pas que c’est bien, mais je le comprends. Des supporters sont venus lever la main sur moi à l’entraînement, je l’ai très mal vécu. On n’avait rien dit mais on était tous très en colère. J’étais dans les mêmes condition, on m’a pris pour un imposteur, alors que j’étais venu pour donner le maximum. »
Autre ancien joueur qui comprend le geste de Patrice Evra, Frédéric Piquionne. Aujourd’hui consultant pour Canal Plus et France Info, l’ex-attaquant explique sur les ondes de la radio publique avoir piqué une crise lors d’une rencontre envers des supporters. Le Stade Rennais lui avait alors infligé une simple amende. « Oui ça peut arriver. Ça m’est arrivé à Rennes notamment où j’ai été expulsé à la mi-temps d’un match. Le geste est condamnable même si je n’avais pas été jusqu’à mettre un coup de pied à quelqu’un. On le sait aujourd’hui, on est regardé par des millions de téléspectateurs et malheureusement à un moment donné, on est des hommes. Quelque fois, ça dégoupille et là Patrice Evra n’a pas réussi à se canaliser. Imaginez, pendant une demi-heure, vous êtes invectivés par des chants, il y a énormément de mots. Et que des supporters arrivent à descendre sur la pelouse pour ensuite vouloir se battre avec Patrice Evra, à ce moment-là, il aurait peut-être du partir et rentrer au vestiaire. Mais encore une fois, on est que des hommes et on a un égo », tentait d’expliquer Piquionne.
Nabil Fekir aussi a eu son petit mot pour l’ancien capitaine de l’équipe de France. En conférence de presse au lendemain des événements, le milieu offensif lyonnais a apporté son soutien, du bout des lèvres, à son collègue marseillais. « C’est triste pour le football, surtout pour Patrice. C’est quelqu’un de bien pour l’avoir côtoyé un petit peu en équipe de France. C’est triste ce qui lui arrive. » Reste maintenant à savoir si l’ancien de Manchester United et de la Juventus Turin a encore un avenir à Marseille...
Pas mal de joueurs se sont exprimés sur l’affaire depuis et la majorité soutiennent Patrice Evra. Notamment Adil Rami, hier, après la victoire de l’Olympique de Marseille contre Caen au Stade Orange Vélodrome (5-0). « Je pense vraiment à Pat’. Bien sûr, son geste est indéfendable, personne n’est au-dessus de l’écusson de l’OM, et tout le monde est perdant. J’ai connu ce type de situation, à Valence, en 2013, après le mercato d’été. Une sale communication s’était faite autour de moi, j’avais certains coéquipiers et le coach à dos, j’avais dû quitter le groupe à Grenade et rentrer seul, à l’aéroport. C’est dur à vivre. Je n’oublie pas Pat’ », avancé le défenseur central de l’OM.
« Je parle avec mon cœur : je ne dis pas que c’est bien, mais je le comprends »
Ils estiment que la provocation des supporters peut faire dégoupiller un joueur même si ce dernier doit être exemplaire. C’est le cas de Daniel Bravo. À l’Equipe, l’ancien Parisien et Niçois a notamment raconté avoir vécu une situation très tendue avec des supporters alors qu’il était joueur du Gym. « Il se fait descendre même par des anciens, mais quand on a été joueur et qu’on a subi des insultes, on sait que c’est difficile à encaisser. Je parle avec mon cœur : je ne dis pas que c’est bien, mais je le comprends. Des supporters sont venus lever la main sur moi à l’entraînement, je l’ai très mal vécu. On n’avait rien dit mais on était tous très en colère. J’étais dans les mêmes condition, on m’a pris pour un imposteur, alors que j’étais venu pour donner le maximum. »
Autre ancien joueur qui comprend le geste de Patrice Evra, Frédéric Piquionne. Aujourd’hui consultant pour Canal Plus et France Info, l’ex-attaquant explique sur les ondes de la radio publique avoir piqué une crise lors d’une rencontre envers des supporters. Le Stade Rennais lui avait alors infligé une simple amende. « Oui ça peut arriver. Ça m’est arrivé à Rennes notamment où j’ai été expulsé à la mi-temps d’un match. Le geste est condamnable même si je n’avais pas été jusqu’à mettre un coup de pied à quelqu’un. On le sait aujourd’hui, on est regardé par des millions de téléspectateurs et malheureusement à un moment donné, on est des hommes. Quelque fois, ça dégoupille et là Patrice Evra n’a pas réussi à se canaliser. Imaginez, pendant une demi-heure, vous êtes invectivés par des chants, il y a énormément de mots. Et que des supporters arrivent à descendre sur la pelouse pour ensuite vouloir se battre avec Patrice Evra, à ce moment-là, il aurait peut-être du partir et rentrer au vestiaire. Mais encore une fois, on est que des hommes et on a un égo », tentait d’expliquer Piquionne.
Nabil Fekir aussi a eu son petit mot pour l’ancien capitaine de l’équipe de France. En conférence de presse au lendemain des événements, le milieu offensif lyonnais a apporté son soutien, du bout des lèvres, à son collègue marseillais. « C’est triste pour le football, surtout pour Patrice. C’est quelqu’un de bien pour l’avoir côtoyé un petit peu en équipe de France. C’est triste ce qui lui arrive. » Reste maintenant à savoir si l’ancien de Manchester United et de la Juventus Turin a encore un avenir à Marseille...
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