"Erdogan assassin" et "Erdogan = Daesh". Ces deux pancartes avaient déjà eu l'heur d'irriter les gardes du corps du président de la République turc, Tayyip Erdogan, qui s'apprêtait à entrer à l'Institut national des hautes éudes pour prononcer un discours.
Les protestations à l'intérieur ont fini par les faire bondir. Ils ont tout bonnement évacué manu militari plusieurs femmes qui continuaient à lancer des slogans tout en "bousculant" le député Diego Vintimilla, élu des Jeunesses Communistes de l'Équateur, qui a immédiatement partagé sur Twitter l'état de son nez.
Un geste qui a, à son tour, provoqué la colère de la présidente de l'Assemblée équatorienne, Gabriela Rivadeneira. Sur Twitter, celle-ci a dénoncé une attitude "inacceptable" et a exprimé son "rejet absolu" de l'attaque.
Les militantes, Cristina Cachaguay, Carla Calapaqui et Pilar Rassa, membres de l'association Croissant de lune, ont publié un communiqué dans lequel elles ont prétendu qu'elles avaient été "sauvagement agressées". "Coups à la tête, sur le corps, sur le visage, sur les seins et les parties intimes" et "traînées par les cheveux", ont-elle affirmé. Vendredi 5 février, elles ont organisé une conférence de presse pour dénoncer des "violations de droits de l'Homme par la sécurité turque".
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