Serait-on tenté peut être de dire que la besace est trouée et dans ce cas il convient de la recoudre pour espérer aller de nouveau à la conquête de résultats plus honorables.
Dire que l’équipe nationale du Sénégal a déçu son monde est une répétition vaine mais le minimum que l’on doit aux sénégalais est de leur fournir des explications concises concernant cette débâcle inattendue.
On a longuement glosé sur la stratégie tactico-technique et le mode de management de l’ex entraineur Amara Traoré pour donner des explications qui pourraient justifier l’échec. Mais au regard du potentiel de ce groupe et des talents qui le composent, cette équipe devrait être capable de se prendre en charge elle-même. Certes l’entraineur a une large part de responsabilité dans l’échec et il l’a payé fatalement. Mais que dire des joueurs ? Vont-ils payer à l’image de leur coach (première victime des dégâts collatéraux). La nouvelles liste des convoqués ressemblerait plus à une sanction puisque 13 d’entre eux qui ont disputé la Can sont laissés à quai mais jusqu’à quand ? Sera-t-elle définitive ?
Le plus important ce n’est pas d’infliger une sanction à tel ou tel autre mais d’assainir le cadre de vie de l’équipe nationale. Depuis la Can 2002, le Sénégal n’a pas disputé une Can sans qu’on ne nous fasse état d’écarts de comportement, de frasques extra sportives. La bande à Diouf s’était honteusement illustrée d’abord en 2002 au Mali (bagarre dans une boîte de nuit entre Fadiga et des videurs) puis en 2004 à Tunis toujours Diouf et co. On se rappelle tous de l’insulte que Lamine Sakho avait jetée à la figure du regretté directeur de la haute compétition d’alors feu Ibou Ndaw Kébé après que ce dernier l’avait ordonné de ne pas sortir à une heure tardive. Ensuite vint Caire 2006 et Tamalé 2008 toujours la même horde de « pro » au devant de la scène et qui ne s’est jamais affranchie de la tutelle de Diouf. Pendant ce temps plusieurs sélectionneurs se sont succédé à la tête de l’équipe nationale et aucun d’entre eux n’est arrivé à maîtriser ce groupe par un règlement intérieur strict.
Amara Traoré avait inauguré son règne par un code de discipline que les joueurs devaient respecter en apposant leur signature sur un document. La mise en scène avait bien eu lieu et Malickou a eu des propos aigres doux avec son compère Diouf par presse interposée en traitant ce dernier et sa bande de génération de boîte de nuit. Il faut dire qu’ils sont tous de la même génération puisque la génération de boite de nuit n’a rien à envier à cette nouvelle génération « discothèque » version améliorée plus dangereuse encore en ce qu’elle cache son forfait sous des apparats qui frisent la dévotion à travers des pseudos consignes genre « on va à la mosquée ensemble, on prie ensemble ». Putain ! Ils nous prennent pour des demeurés.
Heureusement, le président de la FSF a démasqué les faussaires lors de l’émission « Talent d’Afrique » sur la chaine cryptée en ces termes : «Amara Traoré, de par son contrat, avait pour mission d’amener l’équipe en demi-finale. Mais sur le plan de la discipline, les joueurs se sont permis, malgré l’interdiction de l’entraîneur, de sortir en boîte et de revenir, selon le rapport que nous avons reçu de la sécurité, très tard dans la nuit. On a constaté également que cet entraîneur, à qui notre règlement intérieur et son contrat donnent obligation de sanctionner ces joueurs en de pareilles circonstances, ne l’a pas fait» Diantre ! Mais où était passé l’imam Jacques Doudou Faty prêcheur de bonne parole ? Avait-il oublié son sermon du vendredi?
La fédération doit prendre les mesures idoines pour que de pareils écarts qui gangrènent notre équipe nationale de football depuis une décennie ne se reproduisent plus jamais. En attendant que les faussaires soient blanchis, le futur entraineur aura du pain sur la planche.
Ousseynou Mbaye
Dire que l’équipe nationale du Sénégal a déçu son monde est une répétition vaine mais le minimum que l’on doit aux sénégalais est de leur fournir des explications concises concernant cette débâcle inattendue.
On a longuement glosé sur la stratégie tactico-technique et le mode de management de l’ex entraineur Amara Traoré pour donner des explications qui pourraient justifier l’échec. Mais au regard du potentiel de ce groupe et des talents qui le composent, cette équipe devrait être capable de se prendre en charge elle-même. Certes l’entraineur a une large part de responsabilité dans l’échec et il l’a payé fatalement. Mais que dire des joueurs ? Vont-ils payer à l’image de leur coach (première victime des dégâts collatéraux). La nouvelles liste des convoqués ressemblerait plus à une sanction puisque 13 d’entre eux qui ont disputé la Can sont laissés à quai mais jusqu’à quand ? Sera-t-elle définitive ?
Le plus important ce n’est pas d’infliger une sanction à tel ou tel autre mais d’assainir le cadre de vie de l’équipe nationale. Depuis la Can 2002, le Sénégal n’a pas disputé une Can sans qu’on ne nous fasse état d’écarts de comportement, de frasques extra sportives. La bande à Diouf s’était honteusement illustrée d’abord en 2002 au Mali (bagarre dans une boîte de nuit entre Fadiga et des videurs) puis en 2004 à Tunis toujours Diouf et co. On se rappelle tous de l’insulte que Lamine Sakho avait jetée à la figure du regretté directeur de la haute compétition d’alors feu Ibou Ndaw Kébé après que ce dernier l’avait ordonné de ne pas sortir à une heure tardive. Ensuite vint Caire 2006 et Tamalé 2008 toujours la même horde de « pro » au devant de la scène et qui ne s’est jamais affranchie de la tutelle de Diouf. Pendant ce temps plusieurs sélectionneurs se sont succédé à la tête de l’équipe nationale et aucun d’entre eux n’est arrivé à maîtriser ce groupe par un règlement intérieur strict.
Amara Traoré avait inauguré son règne par un code de discipline que les joueurs devaient respecter en apposant leur signature sur un document. La mise en scène avait bien eu lieu et Malickou a eu des propos aigres doux avec son compère Diouf par presse interposée en traitant ce dernier et sa bande de génération de boîte de nuit. Il faut dire qu’ils sont tous de la même génération puisque la génération de boite de nuit n’a rien à envier à cette nouvelle génération « discothèque » version améliorée plus dangereuse encore en ce qu’elle cache son forfait sous des apparats qui frisent la dévotion à travers des pseudos consignes genre « on va à la mosquée ensemble, on prie ensemble ». Putain ! Ils nous prennent pour des demeurés.
Heureusement, le président de la FSF a démasqué les faussaires lors de l’émission « Talent d’Afrique » sur la chaine cryptée en ces termes : «Amara Traoré, de par son contrat, avait pour mission d’amener l’équipe en demi-finale. Mais sur le plan de la discipline, les joueurs se sont permis, malgré l’interdiction de l’entraîneur, de sortir en boîte et de revenir, selon le rapport que nous avons reçu de la sécurité, très tard dans la nuit. On a constaté également que cet entraîneur, à qui notre règlement intérieur et son contrat donnent obligation de sanctionner ces joueurs en de pareilles circonstances, ne l’a pas fait» Diantre ! Mais où était passé l’imam Jacques Doudou Faty prêcheur de bonne parole ? Avait-il oublié son sermon du vendredi?
La fédération doit prendre les mesures idoines pour que de pareils écarts qui gangrènent notre équipe nationale de football depuis une décennie ne se reproduisent plus jamais. En attendant que les faussaires soient blanchis, le futur entraineur aura du pain sur la planche.
Ousseynou Mbaye
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