Le micro pour mieux doper la lutte contre « la discrimination à l’égard des femmes ».


Le micro pour mieux doper la lutte contre « la discrimination à l’égard des femmes ».
Le micro pour mieux doper la lutte contre « la discrimination à l’égard des femmes ».
Saly, 18 août(Mbourevens).
Aujourd’hui, avec le concours de la presse, la question des droits de la femme a beaucoup gagné en acquis et visibilité mais paradoxalement aussi, celle des violences basées sur le genre et plus que jamais projetée au centre des préoccupations.
Il y a donc lieu, pensent les spécialistes, non seulement de questionner l’efficacité des actions entreprises pour endiguer les violences basées sur le genre (Vbg) et promouvoir les droits humains des femmes, mais aussi , selon Maréma Touré Thiam,, spécialiste des Sciences Humaines et Sociales au Bureau Régional Multi sectoriel de l’Unesco à Dakar, d’anticiper la réflexion sur les conséquences réelles ou potentielles des messages que les professionnels des médiats véhiculent , sur l’équilibre de l’ordre sociétal.
En vue de renforcer sa contribution à l’atteinte des objectifs fixés dans le domaine de la lutte contre « la discrimination à l’égard des femmes », l’équipe pays du Système des Nations Unies a mis en place le Programme Conjoint : « Éradication des violences basées sur le genre et promotion des droits humains » respectivement soutenu par : Onufemmes(Lead), Hcdh, Unfpa, Unesco(et maintenant l’Unicef )
Le Pc-Vbg /Dh vise, essentiellement à appuyer les efforts du pays à : renforcer et harmoniser le cadre juridique, politique et institutionnel de promotion et de protection des droits humains notamment ceux de la fille et de la femme à travers le renforcement de capacités et l’accompagnement des ministères ciblés et de leurs structures décentralisées ; mettre à profit l’expertise technique et l’expérience des agences partenaires du Système des Nations Unies (SNU) en matière de mise en œuvre des conventions internationales de promotion et de protection des droits humains, notamment celles relatives aux droits de la femme et l’intégration de ces droits dans les politiques et programmes ; et participer à la mise en œuvre de la Campagne du SNU sur les violences faites aux femmes.
La mise en œuvre d’un tel programme requiert la mobilisation de plusieurs types d’acteurs parmi lesquels les professionnels de l’information, notamment les animateurs et les journalistes des communautaires, ne sont pas des moindres. C’est fort de ce constat que l’Unesco, après avoir favorisé la mise en place de 33 Centres Multimédias Communautaires(Cmc), avait appuyé, en
2012, la constitution d’un réseau d’animateurs et de journalistes de radios communautaires, couvrant l’ensemble du territoire national, pour lutter contre les Vbg .Plus connu sous la dénomination de « Réseau International des Femmes »(Rif), ce réseau avait déjà bénéficié d’une première formation conduite par l’Unesco.
Au regard de leur promiscuité avec les populations et leur impact dans les coins les plus reculés, les journalistes et animateurs des radios communautaires, constituent en effet une cible d’une importance capitale pour la portée des actions et des résultats du Pc-Vbg /Dh. Les médias se définissent se définissent, en effet, plus de par leur mission que par leur taille ou leur localisation. Ils sont généralement associés à une démarche populaire et à la volonté de favoriser la libre circulation des idées et des opinions. Ainsi, tout en informant, éduquant, divertissant et sensibilisant, la radio communautaire cherche un changement positif des comportements au sein des communautés pour un développement durable.
C’est pour toutes ces raisons que l’Unesco a pris la double décision de renforcer la formation des membres du Rif et de collègues hommes associés sur les aspects stratégiques du Pc-Vbh/Dh et de proposer aux agences partenaires de contribuer financièrement et/ou techniquement au renforcement du réseau.
C’est tout le sens qu’il faut donner à la tenue de la présente session de formation de Saly Portudal ouverte ce mardi, regroupant environ 35 personnes et qui fait suite à celle tenue la semaine dernière à Kaolack, autour des thématiques relatives aux violences basées sur le genre, les droits humains des femmes et d’autres questions majeures, comme l’inclusion sociale, la culture de la paix et la citoyenneté mondiale ou encore le Vih/Sida et le genre.
La formation fera ainsi appel aux trois composantes de la communication pour le développement : communication sociale, communication éducative et communication institutionnelle. Pour les bénéficiaires, l’accent sera mis sur les radios communautaires, qui occupent une place importante dans le dispositif de la communication sociale, mais des participants seront aussi choisis dans les médiats d’Etat et la panoplie des autres acteurs.
« L’avantage de ces médiats c’est qu’ils ont un ancrage local ; ils utilisent les langues nationales et restent les plus écoutés par les communautés rurales et périurbaines. La radio communautaire est, en c e sens, un outil d’enquête social, très participatif et interactif, ont relevé et la chef de la section Sciences Humaines et Sociales de l’Unesco-Breda, Maréma Touré Thiam et le Directeur de la Communication, Alioune Dramé, venu représenter le Secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye, à l’ouverture des travaux de cette présente session de formation.
A l’issue de la formation, le réseau compte développer une vaste campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’impératif d’éradiquer les Vbg, de promouvoir les droits humains et d’assurer l’inclusion sociale des femmes et des filles.
Pape Mbar Faye.
.
 
Mercredi 26 Août 2015




1.Posté par M le 27/08/2015 10:13
Y'a pas de discrimination.Dieu a créé Adan avant Eve.



Dans la même rubrique :