Le casse-tête des reporters pour se faire accréditer pour la Can


Le casse-tête des reporters pour se faire accréditer pour la Can

Des journalistes sénégalais accrédités à Bata dans la ville où joueront les Lions du Sénégal ont effectué un véritable parcours du combattant pour pouvoir disposer de leur badge d’accréditation, indispensable pour faire leur travail, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

D’ailleurs, ce n’es pas au Palais des congrès où sont faites les accréditations que les difficultés ont commencé.

Dès l’entrée, à partir de l’aéroport, il faut s’armer de patience. Si le nouvel arrivant tombe sur un délestage, comme ça a été le cas pour une partie des journalistes sénégalais, jeudi, l’attente peut durer facilement plus d’une heure.

Si le reporter est assez courageux pour tenter d’envoyer ses premiers papiers, il doit compter sur la faiblesse du débit d’Internet, très difficile d’accès.

Dans la soirée de jeudi, il a fallu toute la bienveillance de Mamadou Soumbounou, gérant sénégalais de l’hôtel Carmen pour faire les premiers envois d’autant plus que le délestage avait touché cette partie de la magnifique ville de Bata où les cybers sont invisibles.

Certains ont dû faire face aux difficultés d’hébergement. Le site prévu pour l’occasion ne répondait pas aux normes sanitaires requises ou tout simplement les premières commodités ne sont pas en place. Les plus chanceux ont pu se reposer pensant que le lendemain, ils pouvaient avoir très facilement leurs accréditations.

Raté, puisque là aussi, il y a des risques pour que des noms ne figurent pas sur les listes d’accréditation remises aux préposés à la confection des badges.

Cette difficulté, une bonne partie de la presse sénégalaise a l’affrontée vendredi, malgré la possession de la confirmation de l’accréditation envoyée par la Confédération africaine de football (CAF).

Parfois, au bout de deux heures de conciliabules, de négociations et d’entrées et de sorties d’un bureau à un autre, on consent à ajouter votre nom pour disposer du précieux sésame.

Pour une opération devant durer une dizaine de minutes, voilà deux heures de perdu en attendant d’aller voir du côté du centre des médias sis au stade de Bata pour récupérer les passes du match d’ouverture.

En espérant qu’à ce niveau, les choses se feront plus facilement comme l’Internet qui est devenu tellement facile d’accès dans ce lieu où des centaines d’ordinateurs sont connectés.

Un bonheur ne venant jamais seul, cette fois-ci, certains journalistes curieux ont pu constater qu’il est possible d’appeler sans bourse délier sur certains téléphones connectés. Pour combien de temps encore ?

aps

Vendredi 20 Janvier 2012




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