"La défense n'entend nullement plaider la victimisation" mais "la non-culpabilité de l'accusé", a déclaré au début de sa plaidoirie l'un des trois avocats commis d'office, Me Mounir Balal. "C'est un fervent nationaliste qui a voulu faire du Tchad un Etat moderne", a assuré l'avocat, saluant "un patriote" et "un homme d'Etat".
Après les plaidoiries des avocats des parties civiles lundi et mardi, puis le réquisitoire du procureur mercredi, la parole est à la défense jusqu'à vendredi. Les audiences seront ensuite suspendues pour le délibéré. Le verdict dans ce procès est attendu fin mai.
Mercredi, dans son réquisitoire, le procureur spécial Mbacké Fall a demandé contre Hissène Habré une peine d'emprisonnement à perpétuité pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et torture.
Quelque 40'000 morts
L'ex-président comparaît devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE), juridiction créée en vertu d'un accord entre le Sénégal et l'Union africaine (UA), institution qu'il récuse et devant laquelle il refuse de s'exprimer et de se défendre.
Hissène Habré est en détention depuis le 30 juin 2013 au Sénégal, où il avait trouvé refuge en décembre 1990 après avoir été renversé par l'actuel président tchadien Idriss Deby Itno. La répression sous son régime a fait quelque 40'000 morts, selon les estimations d'une commission d'enquête tchadienne.
Il encourt jusqu'aux travaux forcés à perpétuité. En cas de condamnation, dont il peut faire appel, l'accusé pourra purger sa peine au Sénégal ou dans un autre pays de l'Union africaine.
Après les plaidoiries des avocats des parties civiles lundi et mardi, puis le réquisitoire du procureur mercredi, la parole est à la défense jusqu'à vendredi. Les audiences seront ensuite suspendues pour le délibéré. Le verdict dans ce procès est attendu fin mai.
Mercredi, dans son réquisitoire, le procureur spécial Mbacké Fall a demandé contre Hissène Habré une peine d'emprisonnement à perpétuité pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et torture.
Quelque 40'000 morts
L'ex-président comparaît devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE), juridiction créée en vertu d'un accord entre le Sénégal et l'Union africaine (UA), institution qu'il récuse et devant laquelle il refuse de s'exprimer et de se défendre.
Hissène Habré est en détention depuis le 30 juin 2013 au Sénégal, où il avait trouvé refuge en décembre 1990 après avoir été renversé par l'actuel président tchadien Idriss Deby Itno. La répression sous son régime a fait quelque 40'000 morts, selon les estimations d'une commission d'enquête tchadienne.
Il encourt jusqu'aux travaux forcés à perpétuité. En cas de condamnation, dont il peut faire appel, l'accusé pourra purger sa peine au Sénégal ou dans un autre pays de l'Union africaine.
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