Le Mali est devenu le premier pays africain à se déclarer prêt à accueillir dans ses prisons des personnes condamnées par la Cour pénale internationale (CPI) pour qu'elles y purgent leurs peines, a annoncé celle-ci vendredi.
"Le vendredi 13 janvier 2012, la Cour pénale internationale (CPI) et la République du Mali ont conclu un accord sur l'exécution des peines d'emprisonnement", a annoncé la Cour.
Signé par la vice-présidente de la Cour, Fatoumata Dembele Diarra, et par le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubeye, l'accord implique que le Mali peut accueillir dans ses prisons des personnes condamnées par la Cour.
Sept enquêtes de la CPI sont actuellement en cours, et toutes sont situées en Afrique: au Kenya, au Soudan, en Côte d'Ivoire, en Libye, en République démocratique du Congo, en Centrafrique et en Ouganda.
Aucun suspect n'a encore été condamné par la CPI. Le jugement dans le premier procès de la Cour, celui du chef de milice de République démocratique du Congo Thomas Lubanga, est actuellement en délibéré.
Le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, stipule que les peines prononcées par la Cour doivent être accomplies dans des Etats ayant fait savoir à celle-ci qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés, comme l'Autriche, la Belgique, la Colombie, le Danemark, la Finlande, le Royaume-Uni et la Serbie.
La CPI, entrée en fonction en 2003, est le seul tribunal international permanent chargé de juger les auteurs présumés de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. (belga)
"Le vendredi 13 janvier 2012, la Cour pénale internationale (CPI) et la République du Mali ont conclu un accord sur l'exécution des peines d'emprisonnement", a annoncé la Cour.
Signé par la vice-présidente de la Cour, Fatoumata Dembele Diarra, et par le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubeye, l'accord implique que le Mali peut accueillir dans ses prisons des personnes condamnées par la Cour.
Sept enquêtes de la CPI sont actuellement en cours, et toutes sont situées en Afrique: au Kenya, au Soudan, en Côte d'Ivoire, en Libye, en République démocratique du Congo, en Centrafrique et en Ouganda.
Aucun suspect n'a encore été condamné par la CPI. Le jugement dans le premier procès de la Cour, celui du chef de milice de République démocratique du Congo Thomas Lubanga, est actuellement en délibéré.
Le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, stipule que les peines prononcées par la Cour doivent être accomplies dans des Etats ayant fait savoir à celle-ci qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés, comme l'Autriche, la Belgique, la Colombie, le Danemark, la Finlande, le Royaume-Uni et la Serbie.
La CPI, entrée en fonction en 2003, est le seul tribunal international permanent chargé de juger les auteurs présumés de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. (belga)
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