Le président de la République, Macky Sall a indiqué, mardi à New York (Etats-Unis d’Amérique), que la question de l’énergie est un "enjeu vital" pour les pays africains, soulignant qu’il ne peut y avoir industrialisation et développement sans accès à l’électricité à des coûts compétitifs.
"L’Afrique ne peut continuer à éclairer les autres continents grâce à ses ressources en restant elle-même dans l’obscurité", a soutenu Macky Sall qui intervenait à la 71-e session annuelle de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Selon le chef de l’Etat sénégalais, "l’Afrique ne peut continuer à servir de réservoir de matières premières transformées ailleurs au détriment de sa propre industrialisation".
Elle "ne peut continuer à être le continent le plus affecté par le changement climatique, alors que sa contribution aux émissions de CO2 liées à l’énergie demeure la plus faible, devant atteindre seulement 3 % en 2040", a-t-il ajouté.
Pour Macky Sall, l’Accord de Paris signé en avril dernier à New York appelle à travailler ensemble pour que les pays en développement, africains en particulier, n’empruntent pas le même schéma pollueur que les pays aujourd’hui industrialisés.
A cette fin, a-t-il relevé, l’Union Africaine a initié en juillet dernier un Fonds d’appui à l’électrification de l’Afrique logé à la BAD pour mobiliser le financement de projets d’électricité dans le cadre d’un mix énergétique.
A cet effet, le président du Comité d’orientation du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique ( NEPAD) a salué le soutien de la France à cette initiative et invité tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à contribuer au financement du Fonds, conformément aux engagements convenus dans l’Accord de Paris en matière de financement des mesures d’atténuation et d’adaptation.
Macky Sall qui a de plus, appelé à une autre vision des enjeux du développement en Afrique a demandé de laisser de côté "les clichés d’un passé révolu".
"Regardons plutôt l’Afrique non comme une terre d’urgence humanitaires et un réceptacle d’aide publique au développement, mais comme un continent en construction, un pôle d’émergence et de progrès. C’est l’Afrique des routes et des autoroutes, des ponts et des chemins de fers. l’Afrique des barrages et des centrales électriques, des parcs industriels et des fermes agricoles", a dit le président Sall à la tribune des Nations unies.
Le chef de l’Etat sénégalais a ainsi décliné l’ambition pour les pays africains, soulignant que "cette ambition, nous la réaliserons non par l’aide mais par des investissements massifs et urgents dans les secteurs qui portent la croissance et le développement".
"Nous voulons d’abord compter sur la mobilisation de nos propres ressources, par une meilleure efficacité dans la dépense publique, la valorisation et la juste rémunération de nos matières premières, une fiscalité maîtrisée et une lutte plus soutenue contre les flux financiers illégaux", a-t-il notamment fait savoir.
"L’Afrique ne peut continuer à éclairer les autres continents grâce à ses ressources en restant elle-même dans l’obscurité", a soutenu Macky Sall qui intervenait à la 71-e session annuelle de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Selon le chef de l’Etat sénégalais, "l’Afrique ne peut continuer à servir de réservoir de matières premières transformées ailleurs au détriment de sa propre industrialisation".
Elle "ne peut continuer à être le continent le plus affecté par le changement climatique, alors que sa contribution aux émissions de CO2 liées à l’énergie demeure la plus faible, devant atteindre seulement 3 % en 2040", a-t-il ajouté.
Pour Macky Sall, l’Accord de Paris signé en avril dernier à New York appelle à travailler ensemble pour que les pays en développement, africains en particulier, n’empruntent pas le même schéma pollueur que les pays aujourd’hui industrialisés.
A cette fin, a-t-il relevé, l’Union Africaine a initié en juillet dernier un Fonds d’appui à l’électrification de l’Afrique logé à la BAD pour mobiliser le financement de projets d’électricité dans le cadre d’un mix énergétique.
A cet effet, le président du Comité d’orientation du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique ( NEPAD) a salué le soutien de la France à cette initiative et invité tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à contribuer au financement du Fonds, conformément aux engagements convenus dans l’Accord de Paris en matière de financement des mesures d’atténuation et d’adaptation.
Macky Sall qui a de plus, appelé à une autre vision des enjeux du développement en Afrique a demandé de laisser de côté "les clichés d’un passé révolu".
"Regardons plutôt l’Afrique non comme une terre d’urgence humanitaires et un réceptacle d’aide publique au développement, mais comme un continent en construction, un pôle d’émergence et de progrès. C’est l’Afrique des routes et des autoroutes, des ponts et des chemins de fers. l’Afrique des barrages et des centrales électriques, des parcs industriels et des fermes agricoles", a dit le président Sall à la tribune des Nations unies.
Le chef de l’Etat sénégalais a ainsi décliné l’ambition pour les pays africains, soulignant que "cette ambition, nous la réaliserons non par l’aide mais par des investissements massifs et urgents dans les secteurs qui portent la croissance et le développement".
"Nous voulons d’abord compter sur la mobilisation de nos propres ressources, par une meilleure efficacité dans la dépense publique, la valorisation et la juste rémunération de nos matières premières, une fiscalité maîtrisée et une lutte plus soutenue contre les flux financiers illégaux", a-t-il notamment fait savoir.
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