Un gouvernement libyen d'union nationale a été formé et sa composition a été soumise au parlement internationalement reconnu, a annoncé dimanche le Conseil présidentiel libyen, soutenu par l'ONU.
Le gouvernement a été formé aujourd'hui et envoyé au parlement, a déclaré au cours d'une conférence de presse le porte-parole du Conseil présidentiel, Fathi al-Mejebri.
Les négociations pour la formation d'un gouvernement d'union nationale, souhaitée par la communauté internationale, se tiennent à Skhirat, au Maroc.
Le Conseil présidentiel est composé de neuf membres de factions rivales libyennes et dirigé par Fayez al-Sarraj, un homme d'affaires appelé à devenir le Premier ministre selon un accord conclu sous l'égide de l'ONU.
Après avoir annoncé la formation du gouvernement, le porte-parole a déclaré: Nous espérons que cela sera le début de la fin du conflit en Libye.
Cependant, deux membres du Conseil ont refusé de signer le document annonçant la formation du nouveau gouvernement, a affirmé à l'AFP l'un de ces deux membres, sous le couvert de l'anonymat.
Nous n'avons pas signé, car nous ne sommes pas d'accord sur le gouvernement. La façon dont les ministres ont été nommés n'est pas transparente du tout, a-t-il déclaré.
Le parlement reconnu internationalement siège à Tobrouk, dans l'est de la Libye. Un autre parlement, non reconnu, siège à Tripoli, la capitale libyenne.
Le parlement de Tobrouk tiendra lundi ou mardi une session pour accorder ou non sa confiance au gouvernement d'union nationale, a déclaré à l'AFP un membre de ce parlement sous le couvert de l'anonymat.
Selon une lettre du Conseil présidentiel annonçant la formation du nouveau gouvernement et dont l'AFP a reçu une copie, ce gouvernement compte 18 membres dont cinq ministres d'Etat.
Le Conseil présidentiel réuni à Skhirat avait déjà proposé un premier gouvernement d'union nationale qui comptait 32 membres. Mais celui-ci avait été rejeté le 25 janvier par le parlement de Tobrouk parce que le nombre de ses membres avait été jugé trop élevé.
Le Conseil présidentiel avait un délai de dix jours pour présenter un nouveau gouvernement. L'annonce de dimanche est intervenue quelques minutes avant l'expiration de ce délai.
Selon la lettre du Conseil, le poste de ministre de la Défense est attribué au colonel Mahdi al-Barghati.
L'attribution du portefeuille de la Défense a été l'un des principaux obstacles rencontrés au cours des négociations.
La Libye est plongée dans le chaos et livrée à des groupes armés rivaux depuis que Mouammar Kadhafi a été renversé et tué en 2011 à la suite d'une rébellion soutenue par une intervention militaire occidentale menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Deux autorités se disputent le pouvoir depuis la prise de Tripoli par des milices en partie islamistes à l'été 2014: un gouvernement reconnu par la communauté internationale, installé dans l'est, et un gouvernement basé à Tripoli, proche d'une coalition de milices.
L'organisation jihadiste Etat islamique (EI), qui occupe de vastes territoires en Irak et en Syrie, a profité du vide du pouvoir en Libye pour prendre le contrôle de la ville de Syrte et de ses environs, à quelque 450 kilomètres à l'est de Tripoli.
Les grandes puissances estiment que seul un gouvernement d'union nationale peut constituer un interlocuteur fiable pour combattre l'EI et pour mieux juguler l'émigration clandestine africaine vers l'Europe au travers de la Libye.
Le gouvernement a été formé aujourd'hui et envoyé au parlement, a déclaré au cours d'une conférence de presse le porte-parole du Conseil présidentiel, Fathi al-Mejebri.
Les négociations pour la formation d'un gouvernement d'union nationale, souhaitée par la communauté internationale, se tiennent à Skhirat, au Maroc.
Le Conseil présidentiel est composé de neuf membres de factions rivales libyennes et dirigé par Fayez al-Sarraj, un homme d'affaires appelé à devenir le Premier ministre selon un accord conclu sous l'égide de l'ONU.
Après avoir annoncé la formation du gouvernement, le porte-parole a déclaré: Nous espérons que cela sera le début de la fin du conflit en Libye.
Cependant, deux membres du Conseil ont refusé de signer le document annonçant la formation du nouveau gouvernement, a affirmé à l'AFP l'un de ces deux membres, sous le couvert de l'anonymat.
Nous n'avons pas signé, car nous ne sommes pas d'accord sur le gouvernement. La façon dont les ministres ont été nommés n'est pas transparente du tout, a-t-il déclaré.
Le parlement reconnu internationalement siège à Tobrouk, dans l'est de la Libye. Un autre parlement, non reconnu, siège à Tripoli, la capitale libyenne.
Le parlement de Tobrouk tiendra lundi ou mardi une session pour accorder ou non sa confiance au gouvernement d'union nationale, a déclaré à l'AFP un membre de ce parlement sous le couvert de l'anonymat.
Selon une lettre du Conseil présidentiel annonçant la formation du nouveau gouvernement et dont l'AFP a reçu une copie, ce gouvernement compte 18 membres dont cinq ministres d'Etat.
Le Conseil présidentiel réuni à Skhirat avait déjà proposé un premier gouvernement d'union nationale qui comptait 32 membres. Mais celui-ci avait été rejeté le 25 janvier par le parlement de Tobrouk parce que le nombre de ses membres avait été jugé trop élevé.
Le Conseil présidentiel avait un délai de dix jours pour présenter un nouveau gouvernement. L'annonce de dimanche est intervenue quelques minutes avant l'expiration de ce délai.
Selon la lettre du Conseil, le poste de ministre de la Défense est attribué au colonel Mahdi al-Barghati.
L'attribution du portefeuille de la Défense a été l'un des principaux obstacles rencontrés au cours des négociations.
La Libye est plongée dans le chaos et livrée à des groupes armés rivaux depuis que Mouammar Kadhafi a été renversé et tué en 2011 à la suite d'une rébellion soutenue par une intervention militaire occidentale menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Deux autorités se disputent le pouvoir depuis la prise de Tripoli par des milices en partie islamistes à l'été 2014: un gouvernement reconnu par la communauté internationale, installé dans l'est, et un gouvernement basé à Tripoli, proche d'une coalition de milices.
L'organisation jihadiste Etat islamique (EI), qui occupe de vastes territoires en Irak et en Syrie, a profité du vide du pouvoir en Libye pour prendre le contrôle de la ville de Syrte et de ses environs, à quelque 450 kilomètres à l'est de Tripoli.
Les grandes puissances estiment que seul un gouvernement d'union nationale peut constituer un interlocuteur fiable pour combattre l'EI et pour mieux juguler l'émigration clandestine africaine vers l'Europe au travers de la Libye.
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