Elève en classe de Terminale S2 au moment de son arrestation en juin 2016, Pape Kibily Coulibaly comparait devant la chambre criminelle pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, actes de terrorisme par menace ou complot, blanchiment de capitaux, financement du terrorisme et apologie du terrorisme.
Sur les circonstances de son arrestation, Pape Kibily Coulibaly se rappelle avoir été cueilli chez lui par des policiers alors qu'il revenait du lycée Sergent Malamine Camara (ex Limodak). L'élève de 25 ans d'ajouter que les policiers ont trouvé chez lui des documents afférents au concours de police (ASP) qu'il voulait passer et des ouvrages scolaires. “Je leur ai fait comprendre que ces documents m'appartenaient, ils ont tout emporté”, ajoute l'accusé qui regrette l'année scolaire qu'il a perdue à cause de son incarcération. Pourtant, il révèle avoir fait les démarches nécessaires pour avoir une dérogation, mais toutes les requêtes ont été rejetées.
Très posé, barbe fournie malgré son jeune âge, Pape Kibily Coulibaly se pose toujours la question de savoir ce qu'il a fait pour mériter ce sort. Et ce n'est pas la lecture de l'acte d'accusation qui va lui ouvrir les yeux puisqu'il réfute tout. En clair, il ne reconnaît pas les faits. Il a nié avoir cherché à partir à l'étranger. Il a réfuté avoir été radicalisé au contact de son grand frère Mouhamed Coulibaly dont il n'a aucune nouvelle.
Interrogé sur ses convictions religieuses, Pape Kibily Coulibaly se définit comme un musulman suivant les préceptes de l'Islam tels qu'indiqués par le Prophète. Il dément avoir dit à l'enquête préliminaire que le Dr Ahmed Lô est son guide. “J'ai tout simplement affirmé que j'écoutais ses prêches”, reconnaît-il.
Le juge le questionne sur un téléphone de marque Nokia trouvé chez eux et dont l'écran d'accueil affichait “Mujahidin” (jihadiste). “Mais ce n'est pas moi qui l'y ai mis”, se décharge l'accusé qui nie avoir installé un dispositif visant à effacer tout traçage des appels émis et reçus par ce téléphone. Pape Kibily Coulibaly a consenti à dire au tribunal que ce téléphone appartenait à sa mère qui le mettait à la disposition de tout le monde. Le procureur lui rappelle ses communications par satellite mais l'élève s'en lave les mains. L'analyse du téléphone a révélé que des sites jihadistes étaient constamment consultés sur le téléphone Nokia. Il aurait répondu qu'il allait sur ces sites pour sa culture générale. Pape Kibily confirme avoir tenu ces propos.
Il se perd quand le procureur lui rappelle ce qu'il avait dit devant le juge, à savoir Pape Moussa et Moustapha Faye voulaient le pousser à faire son hégire. Offre qu'il a déclinée en raison de la Fatwa des Imams sénégalais contre le jihad et la peine qu'il avait pour ses parents.
“J'ai moi même financé mes études”
Son avocat, Me Ahmed Sall a focalisé ses questions sur les conditions de détention de son client à la Division des Investigations Criminelles (DIC). À ce sujet, Pape Kibily Coulibaly révèle qu'il a été retenu dans les locaux de la Dic pendant huit jours et qu'il n'a été entendu pour la première fois qu'au troisième jour. L'accusé a relevé n'avoir pas eu accès au procès verbal pour relecture.
L'avocat d'interroger son client sur ses études. “Quel genre d'élève étais tu ?”, lui demande son conseil. “J'étais un élève normal”, répond l'accusé qui ajoute avoir voulu mettre les bouchées doubles cette année pour décrocher son bac d'autant qu'il le passait pour la deuxième fois. Pour montrer qu'il en voulait, Pape Kibily Coulibaly révèle qu'il a lui-même financé ses études.
Sur les circonstances de son arrestation, Pape Kibily Coulibaly se rappelle avoir été cueilli chez lui par des policiers alors qu'il revenait du lycée Sergent Malamine Camara (ex Limodak). L'élève de 25 ans d'ajouter que les policiers ont trouvé chez lui des documents afférents au concours de police (ASP) qu'il voulait passer et des ouvrages scolaires. “Je leur ai fait comprendre que ces documents m'appartenaient, ils ont tout emporté”, ajoute l'accusé qui regrette l'année scolaire qu'il a perdue à cause de son incarcération. Pourtant, il révèle avoir fait les démarches nécessaires pour avoir une dérogation, mais toutes les requêtes ont été rejetées.
Très posé, barbe fournie malgré son jeune âge, Pape Kibily Coulibaly se pose toujours la question de savoir ce qu'il a fait pour mériter ce sort. Et ce n'est pas la lecture de l'acte d'accusation qui va lui ouvrir les yeux puisqu'il réfute tout. En clair, il ne reconnaît pas les faits. Il a nié avoir cherché à partir à l'étranger. Il a réfuté avoir été radicalisé au contact de son grand frère Mouhamed Coulibaly dont il n'a aucune nouvelle.
Interrogé sur ses convictions religieuses, Pape Kibily Coulibaly se définit comme un musulman suivant les préceptes de l'Islam tels qu'indiqués par le Prophète. Il dément avoir dit à l'enquête préliminaire que le Dr Ahmed Lô est son guide. “J'ai tout simplement affirmé que j'écoutais ses prêches”, reconnaît-il.
Le juge le questionne sur un téléphone de marque Nokia trouvé chez eux et dont l'écran d'accueil affichait “Mujahidin” (jihadiste). “Mais ce n'est pas moi qui l'y ai mis”, se décharge l'accusé qui nie avoir installé un dispositif visant à effacer tout traçage des appels émis et reçus par ce téléphone. Pape Kibily Coulibaly a consenti à dire au tribunal que ce téléphone appartenait à sa mère qui le mettait à la disposition de tout le monde. Le procureur lui rappelle ses communications par satellite mais l'élève s'en lave les mains. L'analyse du téléphone a révélé que des sites jihadistes étaient constamment consultés sur le téléphone Nokia. Il aurait répondu qu'il allait sur ces sites pour sa culture générale. Pape Kibily confirme avoir tenu ces propos.
Il se perd quand le procureur lui rappelle ce qu'il avait dit devant le juge, à savoir Pape Moussa et Moustapha Faye voulaient le pousser à faire son hégire. Offre qu'il a déclinée en raison de la Fatwa des Imams sénégalais contre le jihad et la peine qu'il avait pour ses parents.
“J'ai moi même financé mes études”
Son avocat, Me Ahmed Sall a focalisé ses questions sur les conditions de détention de son client à la Division des Investigations Criminelles (DIC). À ce sujet, Pape Kibily Coulibaly révèle qu'il a été retenu dans les locaux de la Dic pendant huit jours et qu'il n'a été entendu pour la première fois qu'au troisième jour. L'accusé a relevé n'avoir pas eu accès au procès verbal pour relecture.
L'avocat d'interroger son client sur ses études. “Quel genre d'élève étais tu ?”, lui demande son conseil. “J'étais un élève normal”, répond l'accusé qui ajoute avoir voulu mettre les bouchées doubles cette année pour décrocher son bac d'autant qu'il le passait pour la deuxième fois. Pour montrer qu'il en voulait, Pape Kibily Coulibaly révèle qu'il a lui-même financé ses études.
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