DAKARACTU.COM La sortie en date du 1er juillet de Macky Sall, ex-Premier ministre devenu opposant , leader de l’Alliance pour la République (APR – Yaakaar), dénonçant le recrutement par le régime d’Abdoulaye Wade de « mercenaires aux mains tâchées de sang venus de Côte d’Ivoire », a créé un vrai malaise à Abidjan. Le gouvernement du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, qui avait assuré à la population que tous les mercenaires avaient été boutés hors de Côte d’Ivoire, a été mis mal à l’aise par la déclaration de Macky. Ouattara s’en est ouvert au téléphone à son homologue sénégalais, Abdoulaye Wade, auquel il est très lié. Puis aux membres de la délégation sénégalaise qu’il a rencontrés à Malabo, en Guinée équatoriale, en marge du sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. Avant d’ordonner à Bruno Koné, porte-parole du gouvernement ivoirien, de faire un démenti.
Ce qui a été fait en ces termes : « Nous protestons vivement contre ce type d’accusation. » Destiné à calmer l’opinion ivoirienne, le communiqué est allé plus loin : « Nous savons le prix que ça coute d’avoir des mercenaires sur son territoire. S’il y avait le moindre indice [allant dans le sens de l’accusation de l’opposant sénégalais], la réaction du gouvernement serait très ferme. » Apparemment banal dans le contexte politique sénégalais, le débat soulevé par le leader de l’APR a été pris très au sérieux à Abidjan. La question des mercenaires est trop sensible dans une Côte d’Ivoire qui sort d’une guerre et peine à panser ses plaies. Les Libériens qui avaient été recrutés par le régime de Laurent Gbagbo ont commis des exactions d’une rare violence qui ont traumatisé les Ivoiriens. Pour les rassurer, Ouattara a déclaré, dès son arrivée aux affaires, avoir neutralisé et repoussé les mercenaires hors des frontières du pays. Mais également promis de restaurer et sauvegarder la sécurité de ses concitoyens contre les menaces de toutes sortes.
Ce qui a été fait en ces termes : « Nous protestons vivement contre ce type d’accusation. » Destiné à calmer l’opinion ivoirienne, le communiqué est allé plus loin : « Nous savons le prix que ça coute d’avoir des mercenaires sur son territoire. S’il y avait le moindre indice [allant dans le sens de l’accusation de l’opposant sénégalais], la réaction du gouvernement serait très ferme. » Apparemment banal dans le contexte politique sénégalais, le débat soulevé par le leader de l’APR a été pris très au sérieux à Abidjan. La question des mercenaires est trop sensible dans une Côte d’Ivoire qui sort d’une guerre et peine à panser ses plaies. Les Libériens qui avaient été recrutés par le régime de Laurent Gbagbo ont commis des exactions d’une rare violence qui ont traumatisé les Ivoiriens. Pour les rassurer, Ouattara a déclaré, dès son arrivée aux affaires, avoir neutralisé et repoussé les mercenaires hors des frontières du pays. Mais également promis de restaurer et sauvegarder la sécurité de ses concitoyens contre les menaces de toutes sortes.
Autres articles
-
Grève illimitée à UASZ : Gorgui Wade Ndoye conscientise les étudiants
-
Sénégal : l'opérateur télécom "Free" change de nom et s'appelle désormais "YAS"
-
[Entretien] : "Notre ambition c'est de briguer les suffrages des thiessois au niveau de la ville et dans les 3 communes" (Me Habib Vitin)
-
Koungheul/Douanes : saisie de 210 plaquettes de cocaïne pure d'une contrevaleur totale de 18 milliards 800 millions francs CFA.
-
Affaire Samuel Sarr – West African Energy : « Le montant total non justifié de manière probante ou non autorisé s'élève à 8 milliards 170 millions de FCFA » (rapport d'audit du cabinet Mazars).