DAKARACTU.COM En attendant la rencontre de ce jeudi entre les leaders de Bennoo Siggil Senegaal et le Groupe des six, l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse a annoncé la couleur. A lire le communiqué de presse du bureau politique des progressistes, le parti de Moustapha Niasse marque sa différence. Au sortir de la réunion de son bureau politique, l’Afp redoute que le dialogue en vue soit un énième round opposition-pouvoir sans résultat concret.
Et assène : « Lorsqu’un gouvernement est incapable d’établir l’autorité sans arbitraire, qu’il s’illusionne sur la capacité de riposte et d’initiative des Sénégalais, qu’un président de la République agit sans consulter, décide sans expliquer et tranche sans avoir fait l’effort de parvenir à un accord, la volonté de dialogue doit être une préoccupation lointaine car, avec Wade, il faut toujours protester et réclamer, dès lors qu’il décide seul. » L’Afp ajoute que le président Wade « a introduit dans ses relations avec l’opposition non seulement une hostilité personnelle, mais un désaccord profond sur la manière de voir l’avenir de la société sénégalaise et de gérer la communauté nationale. » C’est pourquoi « l’Alliance des forces de progrès entend mobiliser tous ses membres dans une posture d’affrontement sans concession, en prenant conscience des risques et en assumant ses responsabilités. En tout état de cause, l’AFP entend demeurer, comme elle l’a toujours fait, en première ligne dans le combat pour les libertés. » Les camarades de Niasse exhortent tous les défenseurs de la démocratie et de l’Etat de droit à barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie en leur demandant d’être vigilants pour le respect de la Constitution bien qu’étant convaincus que Me Wade ne peut être candidat à l’élection présidentielle de 2012. Ils appellent le président de la République à tirer les conséquences de l’expression populaire lors des événements des 23 et 27 juin 2011. Et expriment des doutes sur la sincérité et l’efficacité d’un dialogue entre opposition et pouvoir dans le contexte actuel.
Et assène : « Lorsqu’un gouvernement est incapable d’établir l’autorité sans arbitraire, qu’il s’illusionne sur la capacité de riposte et d’initiative des Sénégalais, qu’un président de la République agit sans consulter, décide sans expliquer et tranche sans avoir fait l’effort de parvenir à un accord, la volonté de dialogue doit être une préoccupation lointaine car, avec Wade, il faut toujours protester et réclamer, dès lors qu’il décide seul. » L’Afp ajoute que le président Wade « a introduit dans ses relations avec l’opposition non seulement une hostilité personnelle, mais un désaccord profond sur la manière de voir l’avenir de la société sénégalaise et de gérer la communauté nationale. » C’est pourquoi « l’Alliance des forces de progrès entend mobiliser tous ses membres dans une posture d’affrontement sans concession, en prenant conscience des risques et en assumant ses responsabilités. En tout état de cause, l’AFP entend demeurer, comme elle l’a toujours fait, en première ligne dans le combat pour les libertés. » Les camarades de Niasse exhortent tous les défenseurs de la démocratie et de l’Etat de droit à barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie en leur demandant d’être vigilants pour le respect de la Constitution bien qu’étant convaincus que Me Wade ne peut être candidat à l’élection présidentielle de 2012. Ils appellent le président de la République à tirer les conséquences de l’expression populaire lors des événements des 23 et 27 juin 2011. Et expriment des doutes sur la sincérité et l’efficacité d’un dialogue entre opposition et pouvoir dans le contexte actuel.
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