Khalifa Sall : "Que je puisse terminer en prison ne surprend personne"


Khalifa Sall : "Que je puisse terminer en prison ne surprend personne"
"Que je puisse terminer en prison ne surprend personne". Ces mots sont de Khalifa Sall, qui comparaît devant le tribunal de grande instance statuant en matière correctionnelle, où sont attraits les prévenus de l'affaire de la caisse d'avance. Répondant aux questions de l'ex bâtonnier Yérim Thiam, le Maire Khalifa Sall s'est rappelé de ses 18 premiers mois à la tête de la municipalité de Dakar. C'était pour faire allusion aux rapports tendus entre la Mairie et le régime de Macky Sall. A la barre, l'édile a insinué une certaine "volonté du pouvoir de fragiliser les Maires opposants", pour des raisons politiques. Une hypothèse qui fait l'objet de spéculations au sein de l'opposition. 
Revenant sur l'historique des fonds politiques, le principal prévenu rappelle : "Les fonds politiques existaient depuis Senghor (Léopold Sédar)". Pour sa mise en place, c'était sur la demande du président de l'Assemblée nationale à l'époque, Lamine Guèye et du docteur Samba Guèye, si l'on en croit Khalifa Sall, qui ajoute : "Nos collectivités locales ne sont pas suffisamment émancipées, politiquement je veux dire". 
Mercredi 7 Février 2018




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