La biodiversité marine est plus qu'agressée par l’activité anthropologique. Une denrée naturelle malheureusement ni préservée, ni protégée. C’est le directeur de l’Institut des pêches qui a fait cette déclaration ce mardi à l’occasion de la journée mondiale des océans. Le thème de cette année est : « Océan vie et moyen de subsistance ».
« La gestion des océans pose problème au Sénégal. L’océan n’est pas une poubelle. Il est fortement agressé par l’activité humaine. Nous devrons nous mobiliser à trouver des solutions financières pour juguler ce phénomène », fait savoir Alassane Sarr, directeur de l’Institut universitaire de pêche et de l’aquaculture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Poursuivant, il tranche sur le phénomène de l’exploitation des produits halieutiques. «Il y a beaucoup de discussions sur l’impact des bateaux de pêche sur les ressources halieutiques. Mais c’est surtout dans l’exploitation des produits halieutiques. Nous devons revoir nos comportements vis-à-vis de l’océan. C’est le comportement de tous les Sénégalais qui est interpellé. La pollution est liée à nos industries, comme ce qui se passe à la baie de Hann."
Cependant, le professeur d’université regrette que le Sénégal perde beaucoup tous les ans. «Toutes les discussions tournent autour du pétrole. En terme d’entrée de devise, la pêche est très importante. On perd beaucoup en ne protégeant pas nos océans, alors qu'il y a 600 mille emplois en jeu », conclut le professeur.
« La gestion des océans pose problème au Sénégal. L’océan n’est pas une poubelle. Il est fortement agressé par l’activité humaine. Nous devrons nous mobiliser à trouver des solutions financières pour juguler ce phénomène », fait savoir Alassane Sarr, directeur de l’Institut universitaire de pêche et de l’aquaculture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Poursuivant, il tranche sur le phénomène de l’exploitation des produits halieutiques. «Il y a beaucoup de discussions sur l’impact des bateaux de pêche sur les ressources halieutiques. Mais c’est surtout dans l’exploitation des produits halieutiques. Nous devons revoir nos comportements vis-à-vis de l’océan. C’est le comportement de tous les Sénégalais qui est interpellé. La pollution est liée à nos industries, comme ce qui se passe à la baie de Hann."
Cependant, le professeur d’université regrette que le Sénégal perde beaucoup tous les ans. «Toutes les discussions tournent autour du pétrole. En terme d’entrée de devise, la pêche est très importante. On perd beaucoup en ne protégeant pas nos océans, alors qu'il y a 600 mille emplois en jeu », conclut le professeur.
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