La candidate à la primaire PS pour la présidentielle, Ségolène Royal, veut être «la présidente des solutions» face à au chef de l'Etat sortant, Nicolas Sarkozy, qu'elle qualifie de «président-déficit», dans un entretien au Parisien-Dimanche.
«Nous sommes présidés par le président-déficit : il a plus que doublé le déficit public, en grande partie à cause des cadeaux fiscaux aux grandes fortunes», dénonce Mme Royal, qui avait été battue au second tour en 2007 par Nicolas Sarkozy.
Face aux enjeux de la crise liée à l'endettement des Etats, elle propose «l'ouverture d'états généraux sur la réforme des prélèvements et de l'impôt, puis un référendum pour stabiliser les règles pendant cinq ans». Selon elle, «l'Etat s'est aussi surendetté en renflouant les banques sans aucune contrepartie. Je propose l'entrée de l'Etat au capital des banques qui sont aidées et l'interdiction de la spéculation sur les dettes publiques. Dans les pays qui contrôlent le système bancaire, la croissance est au rendez-vous», affirme Ségolène Royal.
Largement distancée dans les enquête d'opinion par François Hollande et Martine Aubry, les deux favoris de la primaire socialiste, Ségolène Royal estime que «les sondages actuels sont des bulles spéculatives» et regrette que «les débats entre candidats n'ont pas commencé». «Certains veulent rester dans le confort des sondages», juge-t-elle.
«Je vais prouver que je suis la plus forte et la plus expérimentée pour battre Nicolas Sarkozy, pour rassembler largement de l'extrême gauche aux centristes humanistes et surtout pour agir vraiment : je serai la présidente des solutions», assure la présidente de Poitou-Charentes.
( avec Ouest France )
( avec Ouest France )
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