«His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr. Yahya Abdul-Aziz Awal Jemus Junkung Jammeh Naasiru Deen Babili Mansa ». Chaque lettre de ce titre loufoque qu’il s’est auto octroyé et, qui est apposé avec souffrance au bas de tous les décrets qu’il signe, est une émanation concrète de la déliquescence cérébrale du Voldemort de Kanilaï - son village de naissance - seigneur et saigneur des ténèbres qui aura installé la terreur en Gambie pendant vingt deux ans de règne sans partage.
Après avoir déroulé en bon comique son ‘’Jammeh Comedy Show’’, voilà que le névrosé de Banjul tente, à travers de funestes masturbations juridiques, de confisquer la volonté du peuple gambien qui en a eu marre de ce despote et charlatan à ses heures perdues. Soyons clair : il faut que Yahya Jammeh dégage et son départ du Pouvoir gambien est un « impératif catégorique », pour détourner la formule sans appel de Kant.
Autant il faut se féliciter de la réaction ferme du Sénégal - premier pays à condamner le coup d’Etat - autant il faut s’offusquer, sans réserve, des galimatias de ces « experts » à deux balles qui tentent de justifier l’attitude criminelle du dictateur gambien en convoquant des « erreurs » de son tombeur. Ce qui s’est passé en Gambie est très simple : une élection présidentielle a été organisée ; Adama Barrow a été élu par le peuple gambien ; Yahya Jammeh a concédé sa défaite avant de « rejeter les résultats » en pointant des « erreurs » qui n’existent qu’entre les pans de son ridicule turban. Et, comme il fallait s’y attendre, sa brouette de parti politique a annoncé, après cette triste comédie télévisée, qu’il allait déposer un recours devant la « Cour suprême ». Une « Cour inférieure » en vraie qui n’est pas fonctionnelle et dont tous les membres sont nommés par...décret présidentiel.
Bref, il n’y a rien de sérieusement... sérieux dans la démarche de Yahya Jammeh qui croit encore pou- voir s’agripper à son fauteuil grâce à une armée de manchots dont 49 membres ont été promus officiers à la veille du putsch. Général Saul Badjie, le patron de l’armée, qui a prêté allégeance au vainqueur de l’élection avant d’éteindre ses étoiles face à Jammeh a déféqué sur le quantum d’honneur militaire qui lui restait.
Au-delà de nos voisins, le maintien au Pouvoir de Yahya Jammeh est une menace pour la sécurité du Sénégal, seul pays à avoir une frontière terrestre avec la Gambie qui bénéficie d’un soutien militaire de la Russie de l’autre illuminé. La seule bataille qui vaille aujourd’hui est de pousser, par tous les moyens, Yaya Jammeh à très rapidement transférer le Pouvoir qu’il a perdu après une élection démocratique organisée par son administration.
En interdisant l’entrée en territoire gambien de la mission de la CEDEAO et toute manifestation à Banjul, Jammeh a troqué son kaftan contre son treillis maculé de sang. Pour dire qu’il est impossible de dialoguer avec cette battiture morale qui ne comprend, hélas, que le langage du Terminator. Tant pis si on doit en arriver là ; le mot d’ordre de la mission africaine qui doit se rendre ce jour en Gambie doit être le refrain du corbeau d’Edgar Allan Poe : «Jamais (Jammeh) plus... ». Il n’y a plus rien à négocier avec ce Caracalla des temps modernes qui mérite de finir ces jours à la sinistre prison de Mile 2 au nom de tous les cadavres planqués sous son maudit bonnet.
Oui, plus jamais Jammeh...
Après avoir déroulé en bon comique son ‘’Jammeh Comedy Show’’, voilà que le névrosé de Banjul tente, à travers de funestes masturbations juridiques, de confisquer la volonté du peuple gambien qui en a eu marre de ce despote et charlatan à ses heures perdues. Soyons clair : il faut que Yahya Jammeh dégage et son départ du Pouvoir gambien est un « impératif catégorique », pour détourner la formule sans appel de Kant.
Autant il faut se féliciter de la réaction ferme du Sénégal - premier pays à condamner le coup d’Etat - autant il faut s’offusquer, sans réserve, des galimatias de ces « experts » à deux balles qui tentent de justifier l’attitude criminelle du dictateur gambien en convoquant des « erreurs » de son tombeur. Ce qui s’est passé en Gambie est très simple : une élection présidentielle a été organisée ; Adama Barrow a été élu par le peuple gambien ; Yahya Jammeh a concédé sa défaite avant de « rejeter les résultats » en pointant des « erreurs » qui n’existent qu’entre les pans de son ridicule turban. Et, comme il fallait s’y attendre, sa brouette de parti politique a annoncé, après cette triste comédie télévisée, qu’il allait déposer un recours devant la « Cour suprême ». Une « Cour inférieure » en vraie qui n’est pas fonctionnelle et dont tous les membres sont nommés par...décret présidentiel.
Bref, il n’y a rien de sérieusement... sérieux dans la démarche de Yahya Jammeh qui croit encore pou- voir s’agripper à son fauteuil grâce à une armée de manchots dont 49 membres ont été promus officiers à la veille du putsch. Général Saul Badjie, le patron de l’armée, qui a prêté allégeance au vainqueur de l’élection avant d’éteindre ses étoiles face à Jammeh a déféqué sur le quantum d’honneur militaire qui lui restait.
Au-delà de nos voisins, le maintien au Pouvoir de Yahya Jammeh est une menace pour la sécurité du Sénégal, seul pays à avoir une frontière terrestre avec la Gambie qui bénéficie d’un soutien militaire de la Russie de l’autre illuminé. La seule bataille qui vaille aujourd’hui est de pousser, par tous les moyens, Yaya Jammeh à très rapidement transférer le Pouvoir qu’il a perdu après une élection démocratique organisée par son administration.
En interdisant l’entrée en territoire gambien de la mission de la CEDEAO et toute manifestation à Banjul, Jammeh a troqué son kaftan contre son treillis maculé de sang. Pour dire qu’il est impossible de dialoguer avec cette battiture morale qui ne comprend, hélas, que le langage du Terminator. Tant pis si on doit en arriver là ; le mot d’ordre de la mission africaine qui doit se rendre ce jour en Gambie doit être le refrain du corbeau d’Edgar Allan Poe : «Jamais (Jammeh) plus... ». Il n’y a plus rien à négocier avec ce Caracalla des temps modernes qui mérite de finir ces jours à la sinistre prison de Mile 2 au nom de tous les cadavres planqués sous son maudit bonnet.
Oui, plus jamais Jammeh...
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