Un jeune homme de 18 ans a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Bruxelles, à 30 mois de prison avec sursis pour avoir frappé un autre jeune avec une batte de base-ball à la sortie d'une école parce que ce dernier l'avait insulté sur Facebook.
Le prévenu s'était rendu, le 28 avril dernier, devant une école de Saint-Gilles pour y attendre un élève et le frapper. Il s'était armé d'une batte de base-ball et avait donné des coups à la victime au point de lui briser la mâchoire et plusieurs dents. Le prévenu avait avoué avoir prémédité ce geste, une opération punitive. En effet, la victime n'a pas contesté avoir insulté le prévenu sur Facebook, la veille des faits.
Le tribunal a estimé que ces commentaires offensants ne justifiaient aucunement les violences physiques infligées à leur auteur. Le juge a précisé que "ce type de commentaires, pour regrettables qu'ils soient, étaient notoirement courants, voire banaux, entre adolescents fréquentant les sites dits "sociaux" sur Internet".
Il ajouté que l'excuse de provocation n'était de toute façon pas valable étant donné le rapport de l'expert psychiatre, qui a décrit le prévenu comme ayant une "tendance aux identifications combattantes régressives appuyées sur une ancienne culture albanaise parentale". Enfin, l'ami du prévenu qui lui avait fourni la batte a écopé d'une peine de 150 heures de peine de travail. (belga/mb)
Le prévenu s'était rendu, le 28 avril dernier, devant une école de Saint-Gilles pour y attendre un élève et le frapper. Il s'était armé d'une batte de base-ball et avait donné des coups à la victime au point de lui briser la mâchoire et plusieurs dents. Le prévenu avait avoué avoir prémédité ce geste, une opération punitive. En effet, la victime n'a pas contesté avoir insulté le prévenu sur Facebook, la veille des faits.
Le tribunal a estimé que ces commentaires offensants ne justifiaient aucunement les violences physiques infligées à leur auteur. Le juge a précisé que "ce type de commentaires, pour regrettables qu'ils soient, étaient notoirement courants, voire banaux, entre adolescents fréquentant les sites dits "sociaux" sur Internet".
Il ajouté que l'excuse de provocation n'était de toute façon pas valable étant donné le rapport de l'expert psychiatre, qui a décrit le prévenu comme ayant une "tendance aux identifications combattantes régressives appuyées sur une ancienne culture albanaise parentale". Enfin, l'ami du prévenu qui lui avait fourni la batte a écopé d'une peine de 150 heures de peine de travail. (belga/mb)
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