L'interrogatoire d'Ibrahima Ndiaye se poursuit devant la chambre criminelle à formation spéciale. Sous le feu des questions du procureur, l'accusé ne bouge pas de ses positions. Il n'a rien à voir avec les groupes jihadistes et l'idée de grossir les rangs des jihadistes ne l'a jamais titillé, même si assez d'éléments le compromettent.
Questionné sur ses supposés contacts avec Matar Diokhané présenté comme le noeud de ce dossier, Ibrahima Ndiaye a confié qu'il est possible qu'il l'ait rencontré sans vraiment le reconnaître. “En compagnie de Moussa Mbaye, nous avons fait un crochet chez l'une de ses connaissances à Dakar, mais je ne suis pas en mesure de vous dire si c'était Matar Diokhané ou pas”, a servi l'accusé au tribunal.
Acculé par le parquet, il a assuré n'avoir aucun intérêt à nier l'évidence. “Pour ce que je sache, connaitre Matar Diokhané ne constitue pas un délit”, a-t-il ajouté.
A propos de l'Imam Ndao, l'accusé a déclaré l'avoir vu une seule fois. "C'était lors d'un voyage à Kaolack. Je suis passé chez lui pour les besoins de la prière du vendredi. Après la prière, j'étais admiratif de sa récitation du Coran. C'est ainsi qu'on a appris que c'est lui Imam Ndao mais je n'ai pas eu le temps de lui serrer la main", s'est-il contenté de dire.
Interrogé sur ses convictions religieuses par son avocat, Me Mamadou Guèye, l'accusé a démenti avoir à redire sur la manière dont l'Islam est pratiqué au Sénégal. "J'ai toujours eu l'intime conviction de faire partie des petits-fils de Serigne Touba dont la mission consiste à perpétuer le legs du Prophète (PSL)", a révélé Ibrahima Ndiaye qui réfute avoir flirté avec la mouvance jihadiste...
Questionné sur ses supposés contacts avec Matar Diokhané présenté comme le noeud de ce dossier, Ibrahima Ndiaye a confié qu'il est possible qu'il l'ait rencontré sans vraiment le reconnaître. “En compagnie de Moussa Mbaye, nous avons fait un crochet chez l'une de ses connaissances à Dakar, mais je ne suis pas en mesure de vous dire si c'était Matar Diokhané ou pas”, a servi l'accusé au tribunal.
Acculé par le parquet, il a assuré n'avoir aucun intérêt à nier l'évidence. “Pour ce que je sache, connaitre Matar Diokhané ne constitue pas un délit”, a-t-il ajouté.
A propos de l'Imam Ndao, l'accusé a déclaré l'avoir vu une seule fois. "C'était lors d'un voyage à Kaolack. Je suis passé chez lui pour les besoins de la prière du vendredi. Après la prière, j'étais admiratif de sa récitation du Coran. C'est ainsi qu'on a appris que c'est lui Imam Ndao mais je n'ai pas eu le temps de lui serrer la main", s'est-il contenté de dire.
Interrogé sur ses convictions religieuses par son avocat, Me Mamadou Guèye, l'accusé a démenti avoir à redire sur la manière dont l'Islam est pratiqué au Sénégal. "J'ai toujours eu l'intime conviction de faire partie des petits-fils de Serigne Touba dont la mission consiste à perpétuer le legs du Prophète (PSL)", a révélé Ibrahima Ndiaye qui réfute avoir flirté avec la mouvance jihadiste...
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