Depuis le 18 décembre dernier, l'Union africaine se disait prête à déployer une force de quelque 5 000 hommes au Burundi, même sans le consentement du gouvernement de Pierre Nkurunziza. Mais hier, lors d'une réunion du Conseil Paix et Sécurité de l'UA à Addis-Abeba, plusieurs chefs d'Etat africains se sont opposés à ce projet. Dans une interview à RFI, le représentant spécial de l'UA pour les Grands Lacs, le Sénégalais Ibrahima Fall, annonce que rien ne se fera sans le consentement du président Nkurunziza.
Il y a eu, je pense, une mauvaise communication. Il n’a jamais été de l’intention de l’Union africaine de déployer une mission au Burundi sans le consentement des autorités burundaises. Cela est inimaginable. Et si la position de ces deux chefs d’Etat [l'Equato-Guinéen Theodoro Obiang-Nguema, et le Gambien Yahya Jammeh, ndlr] est fondée sur ce malentendu, il faut souhaiter que progressivement plus de communication ait lieu et que le dialogue puisse s’installer sur cette problématique. Probablement, l’une des conclusions – parce que pour le moment ces conclusions ne sont que provisoires – l’une des conclusions définitives de la réunion de ce vendredi sera d’envoyer une délégation de haut niveau, pour ne pas dire de très haut niveau, au Burundi pour discuter avec les hautes autorités burundaises pour enclencher une consultation sur cette problématique.
Autres articles
-
Pyongyang se moque de Trump et précise son plan d'attaque sur Guam
-
Côte d'Ivoire : Emprisonnement à vie requis contre Simone Gbagbo
-
Allemagne : Arrestation d'un islamiste radical soupçonné de préparer un attentat
-
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine est mort subitement à New York
-
EGYPTE : Décès dans une prison américaine de cheikh Omar Abdel-Rahman