Le Sénégal est pris, depuis quelques temps, dans une spirale de violence qui surprend plus d'un citoyen. Depuis lors, chacun y va de ses analyses et propositions de solutions : députés, sociologues, experts de la sécurité, religieux, etc.
Les solutions tournent, essentiellement, autour de l'application de la peine de mort, du renforcement des moyens humains et matériels des forces de sécurité. Chaque piste de solutions pourrait se justifier et contribuer, certainement, à faire infléchir cette tendance meurtrière.
Cependant, il nous faut admettre que, seule la combinaison de plusieurs approches aurait plus de chance d'aboutir à des solutions efficaces et durables. A partir de ce moment, nous jugeons opportun d’axer la réflexion sur nos manières d'habiter dans nos villes et quartiers et leurs incidences sur les comportements d'une frange importante et très exposée de la population, notamment les jeunes.
En effet, il est constaté dans la plupart des zones "à haut risque", une forme d'habitation marquée par la promiscuité et le manque criard d'équipements collectifs tels que des centres socio-collectifs, des écoles, des aires de jeux, des espaces publics ou verts. Dès lors, une corrélation pourrait être établie et liée au fait que si dans la planification urbaine la fonction essentielle d’une ville, à savoir la "culture du corps et de l'esprit" n'est pas programmée, les jeunes en seront les premières victimes toutes désignées. Il est évident que, si des espaces pour assurer une formation, pour se détendre, se divertir et se "socialiser" font, chroniquement défaut, des dérivatifs vont souvent, malheureusement se présenter comme alternatives : s’essayer à fumer la première cigarette, ensuite tirer sur le premier joint, monter son gang et effectuer son premier larcin, ensuite cambriolage puis agression qui risque de tourner enfin au meurtre. Un nombre important de quartiers souffre de l'absence notoire de réserves foncières pour abriter des équipements collectifs : quartiers réguliers comme irréguliers. C'est pourquoi, il est nécessaire d'accorder une attention toute particulière à ces aspects dans les plans d'urbanisme et de lotissement par : o une planification urbaine qui prévoit suffisamment de réserves foncières pour l’implantation d’équipements collectifs de proximité tels que des écoles, des terrains de sports, des commissariats et postes de police, des centres socio-éducatifs, etc.
la préservation des espaces réservés à ces dits espaces, notamment dans les nouveaux lotissements ; l’exigence dans le code de l’urbanisme d’un niveau d’équipements adéquats dans les lotissements ; une densification urbaine pour éviter un étalement urbain qui rendrait difficile la réalisation, dans un court délai, par les pouvoirs publics des équipements indiqués ci-dessus ; la restructuration et régularisation foncière des nombreux quartiers spontanés caractérisés par la promiscuité et le développement de la délinquance afin de dégager les assiettes foncières nécessaires à la réalisation des équipements collectifs de proximité.
Les germes de l’insécurité peuvent donc résider dans notre forme d’occupation du sol par conséquent, il demeure important d’anticiper, de programmer et de faire respecter les règlements définis en la matière.
Les solutions tournent, essentiellement, autour de l'application de la peine de mort, du renforcement des moyens humains et matériels des forces de sécurité. Chaque piste de solutions pourrait se justifier et contribuer, certainement, à faire infléchir cette tendance meurtrière.
Cependant, il nous faut admettre que, seule la combinaison de plusieurs approches aurait plus de chance d'aboutir à des solutions efficaces et durables. A partir de ce moment, nous jugeons opportun d’axer la réflexion sur nos manières d'habiter dans nos villes et quartiers et leurs incidences sur les comportements d'une frange importante et très exposée de la population, notamment les jeunes.
En effet, il est constaté dans la plupart des zones "à haut risque", une forme d'habitation marquée par la promiscuité et le manque criard d'équipements collectifs tels que des centres socio-collectifs, des écoles, des aires de jeux, des espaces publics ou verts. Dès lors, une corrélation pourrait être établie et liée au fait que si dans la planification urbaine la fonction essentielle d’une ville, à savoir la "culture du corps et de l'esprit" n'est pas programmée, les jeunes en seront les premières victimes toutes désignées. Il est évident que, si des espaces pour assurer une formation, pour se détendre, se divertir et se "socialiser" font, chroniquement défaut, des dérivatifs vont souvent, malheureusement se présenter comme alternatives : s’essayer à fumer la première cigarette, ensuite tirer sur le premier joint, monter son gang et effectuer son premier larcin, ensuite cambriolage puis agression qui risque de tourner enfin au meurtre. Un nombre important de quartiers souffre de l'absence notoire de réserves foncières pour abriter des équipements collectifs : quartiers réguliers comme irréguliers. C'est pourquoi, il est nécessaire d'accorder une attention toute particulière à ces aspects dans les plans d'urbanisme et de lotissement par : o une planification urbaine qui prévoit suffisamment de réserves foncières pour l’implantation d’équipements collectifs de proximité tels que des écoles, des terrains de sports, des commissariats et postes de police, des centres socio-éducatifs, etc.
la préservation des espaces réservés à ces dits espaces, notamment dans les nouveaux lotissements ; l’exigence dans le code de l’urbanisme d’un niveau d’équipements adéquats dans les lotissements ; une densification urbaine pour éviter un étalement urbain qui rendrait difficile la réalisation, dans un court délai, par les pouvoirs publics des équipements indiqués ci-dessus ; la restructuration et régularisation foncière des nombreux quartiers spontanés caractérisés par la promiscuité et le développement de la délinquance afin de dégager les assiettes foncières nécessaires à la réalisation des équipements collectifs de proximité.
Les germes de l’insécurité peuvent donc résider dans notre forme d’occupation du sol par conséquent, il demeure important d’anticiper, de programmer et de faire respecter les règlements définis en la matière.
Mamadou DIENG
VISION GUEDIAWAYE
Email : mdieng14@yahoo.fr
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