Les faits se sont déroulés jeudi dernier, informe le quotidien Libération qui a ébruité la nouvelle dans sa parution de ce lundi 11 avril. C’est précisément dans la région de Louga, à l’hôpital Amadou Sakhir Lo où Khady Sokhna devait subir une césarienne en urgence, que son décès est survenu dans une indifférence totale. Une situation « inacceptable » si l’on se réfère au titre à la Une de Libé qui est revenu sur le drame. Selon la même source, le parquet de Louga s’est autosaisi pour faire la lumière sur cette affaire…
La dame Khady Sokhna alors enceinte de 09 mois s’est présentée avec son époux, au sein de l’établissement sanitaire où le service est quasi inexistant selon nos confrères. C’est précisément au service de la maternité qu’ils se sont dirigés car la future maman devait subir une césarienne en urgence comme mentionné sur dans son dossier médical.
Mais, parce qu’elle n’était pas programmée au bloc opératoire, Astou Sokhna a souffert de 09h 30 à 05h 30 du matin dans l’indifférence totale de la sage-femme qui lui aurait dit ceci : « Celui qui doit programmer Astou vient vendredi… » Devant les cris de douleur de la femme enceinte, la sage-femme de garde de menacer : « si tu n’arrêtes pas je fais sortir ton mari et ta maman de la chambre ! »
La pauvre Astou au bout de ses forces entre 23h et 04h du matin, supplie la sage-femme en ces termes : « Je suis fatiguée, pour l’amour de Dieu opérez-moi car je ne sais pas si je serais encore là demain… » Indifférente et ferme d’après Libé, la sage-femme serait restée sur ses positions « je ne vais pas reculer on vous programme demain. » La mère de la victime ajoute que durant plusieurs heures, l’accès de la chambre leur a même été refusé. « Nous avons regardé ma fille souffrir à partir d’une fenêtre… »
Auparavant, Libération d’informer qu’en guise de soin, la femme avait reçu une simple perfusion.
Modou, l’époux endeuillé de témoigner : « En 09 mois, ma femme n’a jamais raté un seul rendez-vous… vers 05h du matin elle ne respirait presque plus. Je l’ai soulevée. Vers 05h30, elle semblait dormir. Je suis sorti de la chambre pour prier. C’est en ce moment que sa maman m’a bipé au téléphone, je me suis dit ça y est, elle est bloc opératoire. Quand je suis venu, sa maman m’a dit qu’elle était décédée. Pire, il informe que la sage-femme et les trois aide-soignantes qui étaient de garde, n’étaient pas là au moment où sa femme rendait l’âme. « Mère, pardonne-moi. Modou pardonne-moi », tels furent les derniers mots de Khady Sokhna…
D’après les informations de Libération, pour étouffer ce crime, un certificat de décès sans signature, a été rédigé à la hâte, avec comme cause invoquée, une mort naturelle. La famille de la victime réclame justice malgré les tentatives de médiations et les pressions religieuses pour étouffer l’affaire…
La dame Khady Sokhna alors enceinte de 09 mois s’est présentée avec son époux, au sein de l’établissement sanitaire où le service est quasi inexistant selon nos confrères. C’est précisément au service de la maternité qu’ils se sont dirigés car la future maman devait subir une césarienne en urgence comme mentionné sur dans son dossier médical.
Mais, parce qu’elle n’était pas programmée au bloc opératoire, Astou Sokhna a souffert de 09h 30 à 05h 30 du matin dans l’indifférence totale de la sage-femme qui lui aurait dit ceci : « Celui qui doit programmer Astou vient vendredi… » Devant les cris de douleur de la femme enceinte, la sage-femme de garde de menacer : « si tu n’arrêtes pas je fais sortir ton mari et ta maman de la chambre ! »
La pauvre Astou au bout de ses forces entre 23h et 04h du matin, supplie la sage-femme en ces termes : « Je suis fatiguée, pour l’amour de Dieu opérez-moi car je ne sais pas si je serais encore là demain… » Indifférente et ferme d’après Libé, la sage-femme serait restée sur ses positions « je ne vais pas reculer on vous programme demain. » La mère de la victime ajoute que durant plusieurs heures, l’accès de la chambre leur a même été refusé. « Nous avons regardé ma fille souffrir à partir d’une fenêtre… »
Auparavant, Libération d’informer qu’en guise de soin, la femme avait reçu une simple perfusion.
Modou, l’époux endeuillé de témoigner : « En 09 mois, ma femme n’a jamais raté un seul rendez-vous… vers 05h du matin elle ne respirait presque plus. Je l’ai soulevée. Vers 05h30, elle semblait dormir. Je suis sorti de la chambre pour prier. C’est en ce moment que sa maman m’a bipé au téléphone, je me suis dit ça y est, elle est bloc opératoire. Quand je suis venu, sa maman m’a dit qu’elle était décédée. Pire, il informe que la sage-femme et les trois aide-soignantes qui étaient de garde, n’étaient pas là au moment où sa femme rendait l’âme. « Mère, pardonne-moi. Modou pardonne-moi », tels furent les derniers mots de Khady Sokhna…
D’après les informations de Libération, pour étouffer ce crime, un certificat de décès sans signature, a été rédigé à la hâte, avec comme cause invoquée, une mort naturelle. La famille de la victime réclame justice malgré les tentatives de médiations et les pressions religieuses pour étouffer l’affaire…
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