"L'Amérique a besoin que les services de renseignement européens travaillent main dans la main avec les nôtres, y compris là où ils ont plus d'accès et d'expertise, comme en Afrique du Nord", a déclaré Hillary Clinton lors d'un discours sur l'antiterrorisme au ton solennel, à l'université de Stanford, en Californie (ouest).
"Nous avons besoin que les banques européennes cessent de financer le terrorisme. Nous avons besoin que les avions européens mènent des missions en Irak et en Syrie, et que les forces spéciales européennes participent à la formation et à l'équipement des forces locales anti-Etat islamique sur le terrain", a-t-elle ajouté.
En matière militaire, elle a appelé les Européens à "partager le fardeau" avec les États-Unis.
Failles de l'Europe
Hillary Clinton a aussi déploré les failles qui permettent aux combattants de l'EI de revenir en Europe pour y commettre des attentats.
"Aujourd'hui, de nombreux pays européens ne s'alertent pas entre eux quand ils arrêtent un suspect djihadiste à leur frontière, ou quand un passeport est volé", a-t-elle déploré.
"Et l'Union européenne ne cesse de repousser le vote pour partager les données des voyageurs aériens", a-t-elle noté en parlant du fichier PNR, le registre commun sur lequel les eurodéputés pourraient voter en avril, après des années de controverses.
Hillary Clinton a fait remarquer qu'il était même plus facile pour les États-Unis d'obtenir ces données auprès des pays européens, "grâce à un accord négocié par les États-Unis quand j'étais secrétaire d'État".
La prétendante à la Maison Blanche a aussi condamné les déclarations incendiaires de ses rivaux républicains Donald Trump et Ted Cruz. Elle a jugé "contreproductive" la proposition de ce dernier de patrouiller les quartiers musulmans et dénoncé la torture que Trump veut au contraire rétablir.
"Nous avons besoin que les banques européennes cessent de financer le terrorisme. Nous avons besoin que les avions européens mènent des missions en Irak et en Syrie, et que les forces spéciales européennes participent à la formation et à l'équipement des forces locales anti-Etat islamique sur le terrain", a-t-elle ajouté.
En matière militaire, elle a appelé les Européens à "partager le fardeau" avec les États-Unis.
Failles de l'Europe
Hillary Clinton a aussi déploré les failles qui permettent aux combattants de l'EI de revenir en Europe pour y commettre des attentats.
"Aujourd'hui, de nombreux pays européens ne s'alertent pas entre eux quand ils arrêtent un suspect djihadiste à leur frontière, ou quand un passeport est volé", a-t-elle déploré.
"Et l'Union européenne ne cesse de repousser le vote pour partager les données des voyageurs aériens", a-t-elle noté en parlant du fichier PNR, le registre commun sur lequel les eurodéputés pourraient voter en avril, après des années de controverses.
Hillary Clinton a fait remarquer qu'il était même plus facile pour les États-Unis d'obtenir ces données auprès des pays européens, "grâce à un accord négocié par les États-Unis quand j'étais secrétaire d'État".
La prétendante à la Maison Blanche a aussi condamné les déclarations incendiaires de ses rivaux républicains Donald Trump et Ted Cruz. Elle a jugé "contreproductive" la proposition de ce dernier de patrouiller les quartiers musulmans et dénoncé la torture que Trump veut au contraire rétablir.
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