Un collectif ayant orchestré des mois de contestation en Guinée en 2019-2020 a évoqué mardi une possible reprise des manifestations si les militaires restaient au pouvoir jusqu'en 2025, comme le suggère un document largement diffusé.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) "s'opposera avec détermination à toute idée d'une transition longue", dit-il dans un communiqué faisant référence à un calendrier circulant sur les réseaux sociaux depuis la veille, dont l'origine est inconnue.
Ce projet de transition prévoit des élections législatives en novembre 2024 et présidentielle en mai 2025.
Le FNDC "invite les citoyens à rester mobilisés pour une éventuelle reprise des manifestations pacifiques citoyennes".
Le FNDC a été aux avant-postes de la mobilisation contre un troisième mandat du président Alpha Condé en 2019-2020. La contestation, plusieurs fois brutalement réprimée, a fait des dizaines de morts sans empêcher une nouvelle investiture de M. Condé en décembre 2020.
M. Condé a depuis été renversé le 5 septembre 2021 par des militaires sous le commandement du colonel Mamady Doumbouya. Le colonel Doumbouya s'est engagé à rendre le pouvoir à des civils élus à l'issue d'une période transitoire.
Mais le colonel, qui s'est fait investir président de transition le 1er octobre 2021, refuse de se laisser dicter un délai. Il dit que celui-ci sera fixé par un Conseil national (CNT) tenant lieu d'organe législatif et tout juste installé.
Le CNT ne s'est toujours pas prononcé, malgré les pressions de l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao qui a suspendu la Guinée de ses instances et réclame un calendrier "acceptable" de retour des civils à la tête du pays.
Une mission commune de la Cédéao et de l'ONU s'est rendue dimanche et lundi en Guinée.
Deux responsables du gouvernement de transition n'ont pas répondu aux sollicitations de l'AFP au sujet du calendrier. Les autorités ne se sont pas exprimées dans les médias à son sujet. Le FNDC dit dans son communiqué confirmer "l'authenticité de ce document (qui sera soumis au CNT les prochains jours)".
Les responsables guinéens n'ont pas soumis un tel calendrier aux membres de la mission Cédéao/ONU mais lui ont dit que le calendrier était en préparation, selon une source proche des discussions.
Agence France-Presse
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) "s'opposera avec détermination à toute idée d'une transition longue", dit-il dans un communiqué faisant référence à un calendrier circulant sur les réseaux sociaux depuis la veille, dont l'origine est inconnue.
Ce projet de transition prévoit des élections législatives en novembre 2024 et présidentielle en mai 2025.
Le FNDC "invite les citoyens à rester mobilisés pour une éventuelle reprise des manifestations pacifiques citoyennes".
Le FNDC a été aux avant-postes de la mobilisation contre un troisième mandat du président Alpha Condé en 2019-2020. La contestation, plusieurs fois brutalement réprimée, a fait des dizaines de morts sans empêcher une nouvelle investiture de M. Condé en décembre 2020.
M. Condé a depuis été renversé le 5 septembre 2021 par des militaires sous le commandement du colonel Mamady Doumbouya. Le colonel Doumbouya s'est engagé à rendre le pouvoir à des civils élus à l'issue d'une période transitoire.
Mais le colonel, qui s'est fait investir président de transition le 1er octobre 2021, refuse de se laisser dicter un délai. Il dit que celui-ci sera fixé par un Conseil national (CNT) tenant lieu d'organe législatif et tout juste installé.
Le CNT ne s'est toujours pas prononcé, malgré les pressions de l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao qui a suspendu la Guinée de ses instances et réclame un calendrier "acceptable" de retour des civils à la tête du pays.
Une mission commune de la Cédéao et de l'ONU s'est rendue dimanche et lundi en Guinée.
Deux responsables du gouvernement de transition n'ont pas répondu aux sollicitations de l'AFP au sujet du calendrier. Les autorités ne se sont pas exprimées dans les médias à son sujet. Le FNDC dit dans son communiqué confirmer "l'authenticité de ce document (qui sera soumis au CNT les prochains jours)".
Les responsables guinéens n'ont pas soumis un tel calendrier aux membres de la mission Cédéao/ONU mais lui ont dit que le calendrier était en préparation, selon une source proche des discussions.
Agence France-Presse
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