Le gouvernement guinéen dominé par les militaires a interdit quatre radios et une télévision privées très suivies dans le pays, un nouveau tour de vis dans un contexte de sévères restrictions sur la liberté d'informer.
Les autorités ont retiré les agréments d'exploitation des radios FIM FM, Radio Espace FM, Sweet FM, Djoma FM et de la télévision Djoma TV, dit un arrêté du ministère de l'Information publié mercredi.
Il invoque un "non-respect du contenu des cahiers des charges", sans plus de précision.
"La répression des médias doit cesser !", s'est insurgée, sur X (anciennement Twitter), l'ONG Reporters sans frontières, rappellant que les autorités s'étaient engagées auprès d'elle à débloquer "une situation déjà dramatique" pour les médias.
Quatre stations de radios privées font l’objet d’un brouillage constant depuis novembre 2023, trois chaînes de télévision privées sont quasiment inaccessibles, et au moins trois sites d’information ont été bloqués pendant plusieurs semaines sans explication en 2023, rappelle l'ONG sur son site internet.
En outre, les autorités ont également imposé fin 2023 et début 2024 des restrictions d'accès à internet, évoquant un problème de "sécurité nationale", et détenu un responsable syndical de la presse pendant plus d'un mois, à l'origine d'une grève générale.
Le pays est classé 78e sur 180 pays dans le classement 2024 de RSF pour la liberté de la presse.
La junte a aussi interdit toute manifestation depuis 2022, et fait arrêter, engagé des poursuites ou poussé à l'exil un certain nombre de dirigeants de l'opposition. La répression des manifestations y a fait au moins 47 morts depuis 2021, écrit Amnesty International dans un rapport publié en mai.
La junte qui a pris le pouvoir par la force en 2021 avait accepté sous la pression de la Communauté des Etats ouest-africains de laisser la place aux civils d'ici la fin 2024, au terme d'une période dite de "transition" au cours de laquelle elle disait vouloir mener de profondes réformes.
Mais le nouveau Premier ministre Amadou Oury Bah a reconnu ces dernières semaines que la junte ne pourrait tenir cet objectif, comme pressenti de longue date, et qu'elle devrait rester à la tête du pays au moins jusqu'en 2025. Le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, est resté silencieux sur le sujet.
Un collectif de la société civile, le FNDC, moteur de la contestation en Guinée ces dernières années, a menacé mardi de reprendre les manifestations si la junte ne s'engage pas à rendre le pouvoir d'ici à la fin de l'année. Une coalition de l'opposition, l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (Anad), avait fait la même demande samedi.
Les autorités ont retiré les agréments d'exploitation des radios FIM FM, Radio Espace FM, Sweet FM, Djoma FM et de la télévision Djoma TV, dit un arrêté du ministère de l'Information publié mercredi.
Il invoque un "non-respect du contenu des cahiers des charges", sans plus de précision.
"La répression des médias doit cesser !", s'est insurgée, sur X (anciennement Twitter), l'ONG Reporters sans frontières, rappellant que les autorités s'étaient engagées auprès d'elle à débloquer "une situation déjà dramatique" pour les médias.
Quatre stations de radios privées font l’objet d’un brouillage constant depuis novembre 2023, trois chaînes de télévision privées sont quasiment inaccessibles, et au moins trois sites d’information ont été bloqués pendant plusieurs semaines sans explication en 2023, rappelle l'ONG sur son site internet.
En outre, les autorités ont également imposé fin 2023 et début 2024 des restrictions d'accès à internet, évoquant un problème de "sécurité nationale", et détenu un responsable syndical de la presse pendant plus d'un mois, à l'origine d'une grève générale.
Le pays est classé 78e sur 180 pays dans le classement 2024 de RSF pour la liberté de la presse.
La junte a aussi interdit toute manifestation depuis 2022, et fait arrêter, engagé des poursuites ou poussé à l'exil un certain nombre de dirigeants de l'opposition. La répression des manifestations y a fait au moins 47 morts depuis 2021, écrit Amnesty International dans un rapport publié en mai.
La junte qui a pris le pouvoir par la force en 2021 avait accepté sous la pression de la Communauté des Etats ouest-africains de laisser la place aux civils d'ici la fin 2024, au terme d'une période dite de "transition" au cours de laquelle elle disait vouloir mener de profondes réformes.
Mais le nouveau Premier ministre Amadou Oury Bah a reconnu ces dernières semaines que la junte ne pourrait tenir cet objectif, comme pressenti de longue date, et qu'elle devrait rester à la tête du pays au moins jusqu'en 2025. Le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, est resté silencieux sur le sujet.
Un collectif de la société civile, le FNDC, moteur de la contestation en Guinée ces dernières années, a menacé mardi de reprendre les manifestations si la junte ne s'engage pas à rendre le pouvoir d'ici à la fin de l'année. Une coalition de l'opposition, l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (Anad), avait fait la même demande samedi.
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