Gambie : l'Urgence d'un désarmement des hommes de Yaya Jammeh




Les émissaires de la CEDEAO ont l'obligation par devoir de sécurité pour les populations gambiennes, pour le Sénégal et sa sous région d'exiger de Yaya Jammeh une opération de rassemblements de ses troupes, et de procéder à leur désarmement.



Certes, Yaya Jammeh n'est plus president mais il est chef rebelle actuellement et faut le considérer comme tel, ce qu'il a fini de prouver plus d'une fois. On aura beau essayer de le démentir, mais il y a risque de guerre ethnique en Gambie et notamment dans le Sud du Sénégal, et cela est imminent depuis sa défaite. Que le president Macky Sall ainsi que le président Adama Barrow le sachent ainsi que tous les presidents composants la CEDEAO.



À noter que cela ne sera point une guerre ethnique entre populations respectivement ethniques, mais ça sera les supposés diolas soumis à Yaya Jammeh qui composée sa "soit disante armée" contre les malheureux citoyens gambiens et compatriotes sénégalais autre que diolas qu'ils rencontreront qui en feront les frais.



Le désarmement des hommes de Yaya Jammeh s'impose inéluctablement. Si la CEDEAO ignore cette priorité, c'est qu'elle n'a rien compris de cette crise et alors leur tentative de faire entendre raison Yaya Jammeh n'aura aucun effet. La Gambie n'a jamais eu d'armée, car le critère ethnique à la sélection de ses hommes est trop présent et cela les gambiens le savent très bien. Ce qui a toujours été un danger pour la Gambie comme pour le Sud du Senegal.



Yaya Jammeh mis aux arrêts ou mort ne changera rien au risque de guerre et rebellion ethnique d'une minorité diola armée, qui maitrise bien les forets gambiennes, sans oublier biensûr les complices pour le moment silencieux du côté de la Casamance. Faut pas avoir peur de le dire: sans désarmement des hommes de Yaya Jammeh, cette tentative de négociations de la part de la CEDEAO sera sans aucun effet, sur la crise qu'est en train de vivre la Gambie comme sur le danger qu'encourt les "sénégambiens".



Que le nouveau président Adama Barrow assume ses fonctions en attendant son investiture officielle (un détail devant le danger qui guette son beau pays), forme son gouvernement, et comme premier acte posé "appeler au désarmement des hommes de Yaya Jammeh"... voilà l'urgence qui l'attend lui et les membres de la CEDEAO sur place.





Ps: sans aucune intention de stigmatiser une minorité. La Sénégambie est une famille de deux "pays-frères" avec plusieurs "ethnies-soeurs" qu'il serait bien de préserver en faisant face à la vérité. Et point de négociation devant la vérité. Que Dieu soit Sauveur et Garant de la Sénégambie!



Tahirou Sarr

Conseiller et Analyste Politique
Mardi 13 Décembre 2016




1.Posté par bokang le 15/12/2016 00:25
C'est quoi cette analyse de merde, de stigmatiser les diolas de la sorte. Et se donner le titre d'"analyste politique" ... ? Je pense que les sénégalais devraient se mirer davantage et arrêter de voir les autres du haut de leur tour d'ivoire. Occupez-vous de votre Etat où on se demande qui du président ou de vos chefs religieux est le véritables chefs... Avec votre modèle de baol-à-baol de merde, vous vous érigez en donneur de leçons.

2.Posté par Xunxunöor le 15/12/2016 12:14
Votre Ps est inutile. Le coup est déjà parti. Quel pessimisme bon Dieu! Ou alors, des vœux secrets? Vous croyez que cette question du désarmement ne sera pas évoquée lors des ''négociations'' avec la CEDEAO? Quand même... En attendant, dites nous comment, vous, analyste politique, vous vous y prendriez pour désarmer cette espèce d'armée mexicaine, composée de bandes de rebelles casamançais, en réalité une simple force de police...



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