La justice gambienne a inculpé mardi pour pratiques indécentes quinze hommes soupçonnés d'homosexualité, au lendemain de leur arrestation sur un site touristique de la banlieue de la capitale, a-t-on appris de source judiciaire.
Quatorze Gambiens et un Sénégalais ont été inculpés de pratiques indécentes dans un lieu public par un juge de Kanifing, dans la banlieue de Banjul, a indiqué à l'AFP cette source.
Ils ont été maintenus en détention et doivent être jugés le 19 avril.
Les quinze prévenus, qui ont plaidé non coupables, avaient été interpellés lundi soir par la police dans un bar de la capitale situé sur un site fréquenté par les touristes, avait indiqué à l'AFP un responsable de la police sous couvert d'anonymat.
Ils sont soupçonnés d'homosexualité ou de faire la promotion des pratiques homosexuelles, avait indiqué la même source policière.
Le président gambien Yahya Jammeh avait déclaré en février qu'il n'accepterait jamais l'homosexualité dans son pays, en dépit des appels de la communauté internationale au respect des droits des homosexuels en Afrique.
Nous savons ce que sont les droits de l'Homme. Les êtres humains du même sexe ne peuvent pas se marier ou sortir ensemble, avait-il affirmé. Si vous pensez que détruire notre culture relève des droits de l'Homme, vous faites une grossière erreur parce que si vous êtes en Gambie, vous êtes au mauvais endroit.
En 2008, M. Jammeh avait lancé un ultimatum aux homosexuels, leur demandant de quitter le pays et promettant de couper la tête de tout homosexuel qui y serait découvert.
En Gambie, l'homosexualité est passible de 14 ans de prison, pour les hommes comme pour les femmes. Le président Jammeh a menacé de faire voter des lois encore plus sévères.
Quatorze Gambiens et un Sénégalais ont été inculpés de pratiques indécentes dans un lieu public par un juge de Kanifing, dans la banlieue de Banjul, a indiqué à l'AFP cette source.
Ils ont été maintenus en détention et doivent être jugés le 19 avril.
Les quinze prévenus, qui ont plaidé non coupables, avaient été interpellés lundi soir par la police dans un bar de la capitale situé sur un site fréquenté par les touristes, avait indiqué à l'AFP un responsable de la police sous couvert d'anonymat.
Ils sont soupçonnés d'homosexualité ou de faire la promotion des pratiques homosexuelles, avait indiqué la même source policière.
Le président gambien Yahya Jammeh avait déclaré en février qu'il n'accepterait jamais l'homosexualité dans son pays, en dépit des appels de la communauté internationale au respect des droits des homosexuels en Afrique.
Nous savons ce que sont les droits de l'Homme. Les êtres humains du même sexe ne peuvent pas se marier ou sortir ensemble, avait-il affirmé. Si vous pensez que détruire notre culture relève des droits de l'Homme, vous faites une grossière erreur parce que si vous êtes en Gambie, vous êtes au mauvais endroit.
En 2008, M. Jammeh avait lancé un ultimatum aux homosexuels, leur demandant de quitter le pays et promettant de couper la tête de tout homosexuel qui y serait découvert.
En Gambie, l'homosexualité est passible de 14 ans de prison, pour les hommes comme pour les femmes. Le président Jammeh a menacé de faire voter des lois encore plus sévères.
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