« Dans les prochaines heures, la Céni (Commission électorale nationale indépendante) rendra publics les résultats provisoires du scrutin du 11 octobre », a dit M. Diallo, arrivé en deuxième position, loin derrière M. Condé, selon les chiffres portant sur plus de 90 % des électeurs inscrits.
« Comme vous le savez, cette élection n’a été qu’une mascarade organisée par la Céni et l’administration à l’effet de déclarer M. Alpha Condé élu dès le premier tour », a affirmé le chef de l’opposition, dans une déclaration lue à son domicile devant les médias, énumérant une série d’incidents.
« Au vu de ces multiples irrégularités, le collège des sept autres candidats (en lice contre M. Condé, y compris M. Diallo lui-même, NDLR) a déjà décidé de ne pas reconnaître les résultats de ce scrutin. Je confirme mon adhésion totale à cette décision. Je ne ferai pas, non plus, de recours auprès de la Cour constitutionnelle », a précisé M. Diallo.
« Des manifestations pour exprimer notre indignation »
« J’inviterai, le moment venu, les autres candidats et tous les citoyens qui sont les vraies victimes de ce hold-up électoral à organiser, conformément à la loi, des manifestations pacifiques pour exprimer notre indignation et protester contre ce grave déni de démocratie », a-t-il dit.
« En attendant, je demande à tous les Guinéens de faire preuve de retenue et d’éviter toute forme de violence », a conclu le chef de l’opposition.
Selon les derniers résultats provisoires, proclamés vendredi soir par la Céni, Alpha Condé obtenait près de 2,2 millions de voix sur environ 92 % des six millions d’inscrits, un score qui, compte tenu de la participation d’environ 68 %, lui assure une majorité absolue au premier tour.
Le délai pour saisir la Cour constitutionnelle de la validité de l’élection présidentielle est de huit jours à partir de l’annonce de la première totalisation globale des résultats. Faute de recours à l’expiration de ce délai, la Cour proclame élu le président de la République.
Les Guinéens ont voté dans le calme au premier tour le 11 octobre, mais sous tension, la campagne de M. Condé visant une réélection au premier tour, sous le slogan « un coup KO ».
Un objectif jugé par ses adversaires irréalisable sans fraude caractérisée, cinq ans après sa victoire sur le fil au second tour sur Cellou Dalein Diallo.
Les différentes missions d’observation électorales, notamment de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA), ont constaté une série de problèmes de logistique et d’organisation le jour du vote mais salué la forte participation et l’absence de violences pendant le scrutin.
Le chef de la mission de l’UE, Frank Engel, a fustigé « l’impréparation », voire « la désorganisation totale », de la Céni, notamment ses décisions successives prises en plein vote, sans pouvoir se prononcer sur les conséquences pour la crédibilité de l’élection.
« Comme vous le savez, cette élection n’a été qu’une mascarade organisée par la Céni et l’administration à l’effet de déclarer M. Alpha Condé élu dès le premier tour », a affirmé le chef de l’opposition, dans une déclaration lue à son domicile devant les médias, énumérant une série d’incidents.
« Au vu de ces multiples irrégularités, le collège des sept autres candidats (en lice contre M. Condé, y compris M. Diallo lui-même, NDLR) a déjà décidé de ne pas reconnaître les résultats de ce scrutin. Je confirme mon adhésion totale à cette décision. Je ne ferai pas, non plus, de recours auprès de la Cour constitutionnelle », a précisé M. Diallo.
« Des manifestations pour exprimer notre indignation »
« J’inviterai, le moment venu, les autres candidats et tous les citoyens qui sont les vraies victimes de ce hold-up électoral à organiser, conformément à la loi, des manifestations pacifiques pour exprimer notre indignation et protester contre ce grave déni de démocratie », a-t-il dit.
« En attendant, je demande à tous les Guinéens de faire preuve de retenue et d’éviter toute forme de violence », a conclu le chef de l’opposition.
Selon les derniers résultats provisoires, proclamés vendredi soir par la Céni, Alpha Condé obtenait près de 2,2 millions de voix sur environ 92 % des six millions d’inscrits, un score qui, compte tenu de la participation d’environ 68 %, lui assure une majorité absolue au premier tour.
Le délai pour saisir la Cour constitutionnelle de la validité de l’élection présidentielle est de huit jours à partir de l’annonce de la première totalisation globale des résultats. Faute de recours à l’expiration de ce délai, la Cour proclame élu le président de la République.
Les Guinéens ont voté dans le calme au premier tour le 11 octobre, mais sous tension, la campagne de M. Condé visant une réélection au premier tour, sous le slogan « un coup KO ».
Un objectif jugé par ses adversaires irréalisable sans fraude caractérisée, cinq ans après sa victoire sur le fil au second tour sur Cellou Dalein Diallo.
Les différentes missions d’observation électorales, notamment de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA), ont constaté une série de problèmes de logistique et d’organisation le jour du vote mais salué la forte participation et l’absence de violences pendant le scrutin.
Le chef de la mission de l’UE, Frank Engel, a fustigé « l’impréparation », voire « la désorganisation totale », de la Céni, notamment ses décisions successives prises en plein vote, sans pouvoir se prononcer sur les conséquences pour la crédibilité de l’élection.
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