Des combats ont opposé des membres des forces de l'ordre congongolaises dans le sud de Brazzaville à des assaillants non identifiés la nuit dernière, ont indiqué des témoins, selon lesquels un commissariat de police avait été incendié. La situation restait difficile a évaluer, mais semblait être revenue au calme vers 9 heures(8 heures en France).
Selon plusieurs témoins, des échanges de tirs à l'arme automatique émaillés de détonations d'armes lourdes ont commencé dans les quartiers de Mayanga et Makélékélé entre 2 heures et 3 heures et ont duré pratiquement sans discontinuer jusque vers 6 heures. Vers 8h15, on entendait encore des tirs épars. Certaines détonations étaient audibles à partir de Kinshasa, sur l'autre rive du fleuve Congo, selon des témoignages dans le quartier de Kinsuka. Selon des témoins, le commissariat principal de Makélékélé a été incendié.
Un journaliste de l'AFP a vu plusieurs groupes d'habitants apeurés ayant fui ce quartier pour se réfugier vers le centre de la ville. Ces violences surviennent alors que la Cour constitutionnelle est en train d'étudier, en vue de leur validation définitive, les résultats de la présidentielle du 20 mars, lors de laquelle, selon les autorités, le président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir au Congo, a été réélu dès le premier tour avec plus de 60% des voix, pour un mandat de cinq ans. Rejetant ces résultats comme une "forfaiture", cinq candidats d'opposition ont appelé la population à les contester par des voies légales et pacifiques.
Selon plusieurs témoins, des échanges de tirs à l'arme automatique émaillés de détonations d'armes lourdes ont commencé dans les quartiers de Mayanga et Makélékélé entre 2 heures et 3 heures et ont duré pratiquement sans discontinuer jusque vers 6 heures. Vers 8h15, on entendait encore des tirs épars. Certaines détonations étaient audibles à partir de Kinshasa, sur l'autre rive du fleuve Congo, selon des témoignages dans le quartier de Kinsuka. Selon des témoins, le commissariat principal de Makélékélé a été incendié.
Un journaliste de l'AFP a vu plusieurs groupes d'habitants apeurés ayant fui ce quartier pour se réfugier vers le centre de la ville. Ces violences surviennent alors que la Cour constitutionnelle est en train d'étudier, en vue de leur validation définitive, les résultats de la présidentielle du 20 mars, lors de laquelle, selon les autorités, le président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir au Congo, a été réélu dès le premier tour avec plus de 60% des voix, pour un mandat de cinq ans. Rejetant ces résultats comme une "forfaiture", cinq candidats d'opposition ont appelé la population à les contester par des voies légales et pacifiques.
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