La direction de l'information et des relations publiques des armées, dans une note rendue publique, rappelle que dans le cadre de sa politique d'assistance aux blessés et malades, l'État du Sénégal a institué de longue date une prise en charge médicale visant en particulier la gratuité des soins de santé et des médicaments au profit des personnels bénéficiant d'une pension d'invalidité. C'est ainsi que les bénéficiaires des corps militaires et paramilitaires, munis de leur ordonnance et de leur carnet de bons, perçoivent les médicaments qui leur sont prescrits auprès de pharmacies agréées. Celles-ci, dans le souci d'éviter de longs déplacements aux pensionnés, sont choisies sur toute l'étendue du territoire national.
Cependant, assure la grande muette, suite aux vérifications opérées sur les états des bons pharmaceutiques du mois de septembre 2020, il a été constaté des retraits de médicaments dans des pharmacies différentes sur la même période pour des bénéficiaires. Cet état de fait démontre clairement que des carnets en doublon sont détenus par des pensionnés qui les utilisent pour des perceptions indues auprès de pharmacies agréées. Les pensionnés concernés ont été identifiés ainsi que les pharmacies où ils ont perçu les médicaments.
Face à cette situation, la Direction du service de Santé a pris immédiatement des mesures conservatoires, en demandant aux médecins de ne plus prescrire pour les pensionnés concernés et aux pharmacies agréés de ne plus leur délivrer de médicaments. Ces mesures seront levées après vérification et délivrance de nouveaux carnets de bons de pharmacie par la Direction du service de l'Intendance des Armées. Le communiqué indique que les Armées se réservent le droit de mettre en cause la responsabilité des auteurs de ces pratiques frauduleuses. Au plan interne, une étude a été commanditée pour davantage sécuriser le système de gestion des carnets de bons. Il convient en outre de noter que la rigueur du contrôle mené par la Direction du service de Santé et la Direction du service de l'Intendance ont d'ores et déjà permis une baisse notoire de la facture mensuelle des ordonnances des pensionnés de 900 millions de FCFA à un maximum de 200 millions par mois.
Enfin, lit-on dans le document, le Commandement a toujours fait de la prise en charge médicale de toutes les catégories de personnels un pilier essentiel de sa politique sociale. Toutefois, il ne saurait accepter que des actes délictuels soient commis par une catégorie qui a toujours bénéficié de l'entière sollicitude du Commandement. L'ouverture prochaine de « Keur Jambar Yi », structure entièrement dédiée à la prise en charge gratuite des grands blessés, constitue à cet égard un nouveau jalon dans la politique sociale des Armées.
Cependant, assure la grande muette, suite aux vérifications opérées sur les états des bons pharmaceutiques du mois de septembre 2020, il a été constaté des retraits de médicaments dans des pharmacies différentes sur la même période pour des bénéficiaires. Cet état de fait démontre clairement que des carnets en doublon sont détenus par des pensionnés qui les utilisent pour des perceptions indues auprès de pharmacies agréées. Les pensionnés concernés ont été identifiés ainsi que les pharmacies où ils ont perçu les médicaments.
Face à cette situation, la Direction du service de Santé a pris immédiatement des mesures conservatoires, en demandant aux médecins de ne plus prescrire pour les pensionnés concernés et aux pharmacies agréés de ne plus leur délivrer de médicaments. Ces mesures seront levées après vérification et délivrance de nouveaux carnets de bons de pharmacie par la Direction du service de l'Intendance des Armées. Le communiqué indique que les Armées se réservent le droit de mettre en cause la responsabilité des auteurs de ces pratiques frauduleuses. Au plan interne, une étude a été commanditée pour davantage sécuriser le système de gestion des carnets de bons. Il convient en outre de noter que la rigueur du contrôle mené par la Direction du service de Santé et la Direction du service de l'Intendance ont d'ores et déjà permis une baisse notoire de la facture mensuelle des ordonnances des pensionnés de 900 millions de FCFA à un maximum de 200 millions par mois.
Enfin, lit-on dans le document, le Commandement a toujours fait de la prise en charge médicale de toutes les catégories de personnels un pilier essentiel de sa politique sociale. Toutefois, il ne saurait accepter que des actes délictuels soient commis par une catégorie qui a toujours bénéficié de l'entière sollicitude du Commandement. L'ouverture prochaine de « Keur Jambar Yi », structure entièrement dédiée à la prise en charge gratuite des grands blessés, constitue à cet égard un nouveau jalon dans la politique sociale des Armées.
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