Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, espère que la victoire à Marseille (3-2) va s'accompagner d'une qualification en finale de la Coupe de France, mercredi (21h00). Avant de défier Saint-Étienne, il s'est livré en début d'après-midi ce mardi au Camp des loges.«Comment remobiliser l’équipe après cette victoire à Marseille?
Mais il n’y a pas à le faire. Les joueurs savent que le mois d’avril sera très chargé avec des compétitions différentes et des matches très intéressants et très importants à gagner. Le programme est même affiché dans le vestiaire. Nous avons neuf matches que nous préparerons de la même manière. Dès la fin de la rencontre à Marseille, on s’est projetés dans celle de Saint-Etienne. C’est naturel, je n’ai donc pas de travail spécial à faire pour les remobiliser. C’est très excitant à vivre mais il faut gagner ces matches.Sans Cavani, avec AurierY a-t-il une hiérarchie dans les matches à venir en raison des possibles blessures?
Tous les entraîneurs ont peur des blessures même si ce problème existe plus quand on joue plus. Et personne ne nous a avantagés, on l’a vu avec notre calendrier… Mais ce type de questions sous-entendrait que ceux qui vont jouer contre Saint-Etienne ne sont pas aptes dans d’autres matches? Un grand club doit avoir un grand effectif. C’est notre cas. On veut tout gagner, quelle que soit l’équipe alignée et même si on a perdu deux joueurs à Marseille.Comment s’articule votre réflexion?
Les choix seraient difficiles si tout le monde était là mais malheureusement, beaucoup ne sont pas disponibles pour Saint-Etienne. Ce sera plus facile, entre guillemets, de faire l’équipe. En tout cas, la victoire à Marseille nous a fait du bien. On récupère plus facilement dans ces moments-là, même si on est rentrés à 4 heures du matin. Galtier a dit qu’il espérait nous amener dans la prolongation pour que la fatigue fasse son effet? Je ne sais pas, mais le connaissant, il aura des ambitions plus élevées. Moi, à sa place, j’attaquerais pied au plancher car physiquement, ils sont mieux que nous.
Cavani a contesté votre décision quand il est sorti…
J’ai fait une erreur avec lui. J’aurais dû le sortir à la mi-temps, je le lui ai dit. On s’était mis d’accord à la pause car il se sentait encore capable de jouer. Je lui ai dit: "tu vas faire un petit quart d’heure, vingt minutes. Je ne prendrai aucun risque." Je l’ai sorti au bout de 15 minutes et il m’a reproché de ne pas le faire au bout de 20 minutes.Cavani a aussi dit qu’à Paris il ne se trouve pas dans sa position préférentielle, en pointe. Est-ce que ça peut déranger l’équipe?
Et en équipe nationale alors? Vous avez vu le match au Maroc de l’Uruguay (1-0 sur un but de Cavani)? Il jouait aussi comme ça. Quand on parle de lui, c’est soit sur son positionnement, soit sur son entente avec Ibra. Le plus important, c’est de savoir s’il joue ou pas. Et il joue énormément. Il a marqué énormément et il marque moins car il traverse une période plus difficile. Mais je lui ai parlé ce matin, il va se remettre au travail devant le but et ça va revenir.
Comment jugez-vous l’état physique de Zlatan Ibrahimovic qui s’est dit fatigué alors qu’il risque de rater pas mal de rencontres de L1 d’ici la fin de saison (il passera devant la commission de discipline jeudi pour ses propos tenus à Bordeaux) ?
La fin de saison n’est pas terminée… Et si on commence à tout filmer, la commission de discipline va avoir du travail. Il y a eu des retours de sélection difficile à digérer et le sien en a fait partie. Mais j’espère que Zlatan sera un homme clé de la fin de saison car il peut faire une action de classe à tout moment. Il est capable de vous surprendre encore. On sait qu’il a eu une saison très compliquée. Mais il nous reste les matches les plus intéressants à venir.
Est-il usé psychologiquement?
Je ne suis pas Henry Chapier, c’est un célèbre psychologue pour les plus jeunes (il s’agit d’un journaliste célèbre qui animait une émission appelé, le divan)… Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il peut faire à tout moment une action de classe.»
Source: So Foot
Mais il n’y a pas à le faire. Les joueurs savent que le mois d’avril sera très chargé avec des compétitions différentes et des matches très intéressants et très importants à gagner. Le programme est même affiché dans le vestiaire. Nous avons neuf matches que nous préparerons de la même manière. Dès la fin de la rencontre à Marseille, on s’est projetés dans celle de Saint-Etienne. C’est naturel, je n’ai donc pas de travail spécial à faire pour les remobiliser. C’est très excitant à vivre mais il faut gagner ces matches.Sans Cavani, avec AurierY a-t-il une hiérarchie dans les matches à venir en raison des possibles blessures?
Tous les entraîneurs ont peur des blessures même si ce problème existe plus quand on joue plus. Et personne ne nous a avantagés, on l’a vu avec notre calendrier… Mais ce type de questions sous-entendrait que ceux qui vont jouer contre Saint-Etienne ne sont pas aptes dans d’autres matches? Un grand club doit avoir un grand effectif. C’est notre cas. On veut tout gagner, quelle que soit l’équipe alignée et même si on a perdu deux joueurs à Marseille.Comment s’articule votre réflexion?
Les choix seraient difficiles si tout le monde était là mais malheureusement, beaucoup ne sont pas disponibles pour Saint-Etienne. Ce sera plus facile, entre guillemets, de faire l’équipe. En tout cas, la victoire à Marseille nous a fait du bien. On récupère plus facilement dans ces moments-là, même si on est rentrés à 4 heures du matin. Galtier a dit qu’il espérait nous amener dans la prolongation pour que la fatigue fasse son effet? Je ne sais pas, mais le connaissant, il aura des ambitions plus élevées. Moi, à sa place, j’attaquerais pied au plancher car physiquement, ils sont mieux que nous.
Cavani a contesté votre décision quand il est sorti…
J’ai fait une erreur avec lui. J’aurais dû le sortir à la mi-temps, je le lui ai dit. On s’était mis d’accord à la pause car il se sentait encore capable de jouer. Je lui ai dit: "tu vas faire un petit quart d’heure, vingt minutes. Je ne prendrai aucun risque." Je l’ai sorti au bout de 15 minutes et il m’a reproché de ne pas le faire au bout de 20 minutes.Cavani a aussi dit qu’à Paris il ne se trouve pas dans sa position préférentielle, en pointe. Est-ce que ça peut déranger l’équipe?
Et en équipe nationale alors? Vous avez vu le match au Maroc de l’Uruguay (1-0 sur un but de Cavani)? Il jouait aussi comme ça. Quand on parle de lui, c’est soit sur son positionnement, soit sur son entente avec Ibra. Le plus important, c’est de savoir s’il joue ou pas. Et il joue énormément. Il a marqué énormément et il marque moins car il traverse une période plus difficile. Mais je lui ai parlé ce matin, il va se remettre au travail devant le but et ça va revenir.
Comment jugez-vous l’état physique de Zlatan Ibrahimovic qui s’est dit fatigué alors qu’il risque de rater pas mal de rencontres de L1 d’ici la fin de saison (il passera devant la commission de discipline jeudi pour ses propos tenus à Bordeaux) ?
La fin de saison n’est pas terminée… Et si on commence à tout filmer, la commission de discipline va avoir du travail. Il y a eu des retours de sélection difficile à digérer et le sien en a fait partie. Mais j’espère que Zlatan sera un homme clé de la fin de saison car il peut faire une action de classe à tout moment. Il est capable de vous surprendre encore. On sait qu’il a eu une saison très compliquée. Mais il nous reste les matches les plus intéressants à venir.
Est-il usé psychologiquement?
Je ne suis pas Henry Chapier, c’est un célèbre psychologue pour les plus jeunes (il s’agit d’un journaliste célèbre qui animait une émission appelé, le divan)… Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il peut faire à tout moment une action de classe.»
Source: So Foot
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