Au cours de ces deux journées,trois conférences plénières, neuf ateliers et deux conférences ont réuni plus de 1000 auditeurs venant de toute l’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique et du Moyen-Orient. Ces débats ont été précédés par une séance inaugurale présidée par Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République.
" Cette troisième édition du Forum de Dakar a montré, voire démontré concrètement, encore plus que les précédentes éditions, la très grande complexité des problématiques sécuritaires en Afrique.
Fort opportunément, la richesse des débats et la qualité remarquable des intervenants ont permis sur ces sujets complexes, de clarifier encore mieux la compréhension des défis, et de là, identifier des pistes concrètes de solutions.
S'inscrivant dans la durée, elle exige, des forces de défense et de sécurité, résilience et approche globale voire transnationale. Aussi, pour répondre à la menace sécuritaire, les forces de défense et de sécurité, doivent par ailleurs disposer d'équipements fiables, d'une réactivité renforcée. A cet égard, plusieurs pays africains sont des contributeurs importants à la mise en œuvre des OMP. De nombreux défis subsistent cependant: mandats, capacités logistiques, financement des engagements.
Voilà Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement et Chers participants la quintessence des débats fructueux et enrichissants qui nous ont réuni ces deux jours dans le cadre de la 3ème édition du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique."
" Cette troisième édition du Forum de Dakar a montré, voire démontré concrètement, encore plus que les précédentes éditions, la très grande complexité des problématiques sécuritaires en Afrique.
Fort opportunément, la richesse des débats et la qualité remarquable des intervenants ont permis sur ces sujets complexes, de clarifier encore mieux la compréhension des défis, et de là, identifier des pistes concrètes de solutions.
- Sur la radicalisation et l’extrémisme violent par exemple. Le besoin d’un discours théologique solide, dynamique, populaire apparaît très important pour apporter les réponses les plus appropriées à la propagande des groupes terroristes et rassurer, mobiliser largement les populations, et en particulier les jeunes.
- Dans ce contexte, l’enjeu numérique est devenu stratégique avec environ 350 millions d’usagers numériques en Afrique. Nos Etats ont clairement la volonté de contrôler ces flux, de lutter contre les propagandes et la cybercriminalité. Il conviendrait toutefois de le faire en respectant la liberté d’expression et le droit à la vie privée.
- S’agissant de la gestion des espaces frontaliers, les experts sont unanimes sur l’idée qu’il faut un contrôle rigoureux pour faire face aux groupes terroristes, aux contrebandiers et trafiquants de tous genres et lutter contre la corruption qui s’aggrave.
- Autre question stratégique et absolument déterminante : la gouvernance et la protection des ressources naturelles qui font la force économique du continent. Il nous faut une gouvernance plus transparente et plus exigeante.
- La protection de nos populations contre les drames humanitaires, la protection de notre environnement qui conditionne notre avenir et celui de la planète : voilà encore des questions vitales que le Forum a su évoquer en profondeur.
- L’actualité de la menace sécuritaire a amené les participants à réfléchir aux réponses à lui apporter par l'intermédiaire des forces de défense et de sécurité avec la participation des chefs d'état major des armées africaines et française.
- La menace sécuritaire est aujourd'hui diverse selon les contextes. Elle a, toutefois, un dénominateur commun: le terrorisme.
S'inscrivant dans la durée, elle exige, des forces de défense et de sécurité, résilience et approche globale voire transnationale. Aussi, pour répondre à la menace sécuritaire, les forces de défense et de sécurité, doivent par ailleurs disposer d'équipements fiables, d'une réactivité renforcée. A cet égard, plusieurs pays africains sont des contributeurs importants à la mise en œuvre des OMP. De nombreux défis subsistent cependant: mandats, capacités logistiques, financement des engagements.
- Acteurs classiques de la sécurité, les forces étatiques ne sont cependant pas les seuls déterminants de la sécurité future en Afrique. Le secteur privé apparaît comme un élément clé de la paix et de la sécurité en Afrique. Il n'y a pas de sécurité sans développement. Reste que les acteurs privés sont doublement concernés par cette problématique de la sécurité: en tant que créateurs de richesses et en tant que victimes des contraintes sécuritaires.
- Sur le long terme, la sécurité repose également sur la capacité des États à prévenir les conflits, à consolider la paix, à reconstruire après la crise; c'est là un enjeu majeur de la nouvelle feuille de route APSA 2016-2020 ; il s'agirait par exemple de renforcer les capacités du programme de développement et de reconstruction post conflit de l'UA.
Voilà Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement et Chers participants la quintessence des débats fructueux et enrichissants qui nous ont réuni ces deux jours dans le cadre de la 3ème édition du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique."
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