L'ouest de l'Éthiopie est une nouvelle fois le théâtre de violences meurtrières. Une attaque a fait au moins 83 morts mardi, a indiqué la Commission éthiopienne des droits de l'Homme (EHRC), nous renseigne France24.
C’est dans la région du Benishangul-Gumuz, que cette hécatombe a eu lieu, a annoncé ce mercredi la Commission éthiopienne des droits de l'Homme (EHRC).
« l'attaque s'est produite entre 5 heures et 7 heures du matin avec des victimes âgées de 2 à 45 ans », a déclaré le porte-parole de l’EHRC, Aaron Mashoo.
Dans cette zone, située à la frontière entre l'Éthiopie et le Soudan, plusieurs massacres ont déjà eu lieu ces derniers mois.
France24 nous rapporte qu’Ahmed Yimam, survivant de cette attaque, a déclaré que « cette attaque a été menée principalement à l'aide de couteaux, mais des flèches et des armes à feu ont également été utilisées. »
Pour rappel, l'Éthiopie est une mosaïque de très nombreux peuples, réunis au sein d'un "fédéralisme ethnique". Après presque trente ans d'un pouvoir de fer en Éthiopie, la politique d'ouverture lancée depuis son arrivée au pouvoir en 2018 par Abiy Ahmed a réveillé des ambitions territoriales locales et d'anciens différends communautaires, débouchant sur des violences meurtrières.
C’est dans la région du Benishangul-Gumuz, que cette hécatombe a eu lieu, a annoncé ce mercredi la Commission éthiopienne des droits de l'Homme (EHRC).
« l'attaque s'est produite entre 5 heures et 7 heures du matin avec des victimes âgées de 2 à 45 ans », a déclaré le porte-parole de l’EHRC, Aaron Mashoo.
Dans cette zone, située à la frontière entre l'Éthiopie et le Soudan, plusieurs massacres ont déjà eu lieu ces derniers mois.
France24 nous rapporte qu’Ahmed Yimam, survivant de cette attaque, a déclaré que « cette attaque a été menée principalement à l'aide de couteaux, mais des flèches et des armes à feu ont également été utilisées. »
Pour rappel, l'Éthiopie est une mosaïque de très nombreux peuples, réunis au sein d'un "fédéralisme ethnique". Après presque trente ans d'un pouvoir de fer en Éthiopie, la politique d'ouverture lancée depuis son arrivée au pouvoir en 2018 par Abiy Ahmed a réveillé des ambitions territoriales locales et d'anciens différends communautaires, débouchant sur des violences meurtrières.
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