Pour Donald Trump, John Kelly est « la bonne personne » pour « stopper l'immigration illégale ». Une mission que le président élu juge « urgente ». Si ce général à la retraite, le troisième à intégrer la future administration, est si précieux aux yeux de Donald Trump, c’est parce qu’il a dirigé le commandement de l'armée américaine chargé de l'Amérique latine de 2012 à 2016. Or c'est de là qu'arrivent les migrants qui tentent chaque année de traverser illégalement la frontière pour s'installer sur le sol américain.
A 66 ans, John Kelly prend la tête du troisième plus grand ministère des Etats-Unis. Créé après les attentats du 11-Septembre, le ministère de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security, DHS) a pour principale mission d'empêcher les attaques terroristes. Il est également chargé de la protection des infrastructures et des ressources vitales du pays, ainsi que des plus hauts dirigeants américains et des événements majeurs risquant d’être visés par une attaque.
Mais l'une des principales missions de John Kelly sera sans doute la construction du mur à la frontière avec le Mexique, promesse phare de Donald Trump. Le président élu a cependant précisé depuis son élection que ce mur ne serait pas seulement composé de briques, mais aussi de « clôtures ». La surveillance des frontières passe également par des patrouilles dépendant du DHS, dont le nombre a doublé depuis 2001, passant de 9 100 agents à 18 500 actuellement.
Homme de caractère, père d'un fils tombé au combat en Afghanistan, le général John Kelly a servi l'administration Obama sans cacher les désaccords qu'il pouvait avoir avec celle-ci. Ainsi il n’était et n'est toujours pas favorable à la fermeture de la prison militaire de Guantanamo.
A 66 ans, John Kelly prend la tête du troisième plus grand ministère des Etats-Unis. Créé après les attentats du 11-Septembre, le ministère de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security, DHS) a pour principale mission d'empêcher les attaques terroristes. Il est également chargé de la protection des infrastructures et des ressources vitales du pays, ainsi que des plus hauts dirigeants américains et des événements majeurs risquant d’être visés par une attaque.
Mais l'une des principales missions de John Kelly sera sans doute la construction du mur à la frontière avec le Mexique, promesse phare de Donald Trump. Le président élu a cependant précisé depuis son élection que ce mur ne serait pas seulement composé de briques, mais aussi de « clôtures ». La surveillance des frontières passe également par des patrouilles dépendant du DHS, dont le nombre a doublé depuis 2001, passant de 9 100 agents à 18 500 actuellement.
Homme de caractère, père d'un fils tombé au combat en Afghanistan, le général John Kelly a servi l'administration Obama sans cacher les désaccords qu'il pouvait avoir avec celle-ci. Ainsi il n’était et n'est toujours pas favorable à la fermeture de la prison militaire de Guantanamo.
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