Dans une déclaration commune rendue officielle, ce 13 octobre, le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits humains (ROADDH) invite l’Etat du Sénégal à remettre, immédiatement, en liberté Aliou Sané et toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique. Dans le document signé par par neuf (9) organisations de défenses des droits humains, le ROADDH se dit, particulièrement, préoccupées par l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de Monsieur Aliou Sané, Coordonnateur du Mouvement Y en a marre et membre du Conseil d’administration du ROADDH.
« Par l’arrestation et la détention de Monsieur Sané, l’Etat du Sénégal viole les dispositions des lignes directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique, celles des articles 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 11 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et les dispositions des articles 2.2 ; 2.3 ; 3 ; 9 ; 14.2 ; 14.5 ; 19 du Protocole International relatif aux Droits Civils et Politiques. », souligne le document en rappelant au préalable les circonstances dans lesquelles le défenseur des droits de l’homme a été arrêté et reconduit en prison. Les organisations signataires du communiqué demandent aux autorités sénégalaises de respecter leurs engagements internationaux en droits de l’homme en procédant à la remise en liberté immédiate et sans condition de Monsieur Aliou Sané et de toute autre personne arrêtée et détenue dans le cadre de l’exercice de ses droits à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique. Les organisations rappellent aussi que les droits en cause sont garantis par la Constitution du Sénégal et des traités régionaux et internationaux des droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. Elles exhortent, cependant, les autorités sénégalaises à créer un climat favorable à l’exercice des droits et libertés alors que le pays se trouve dans un contexte préélectoral en vue du scrutin présidentiel de février 2024. Elles resteront saisies de cette affaire et ne ménageront aucun effort, au niveau national, régional et international pour obtenir la libération sans délai de Aliou Sané.
Les signataires du document sont le West African Human Rights Defenders' Network (WAHRDN), la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH), African Center for Democracy and Human Rights Studies (ACDHRS), le Réseau Nigérien des Défenseurs des Droits de l’Homme (RNDDH), Human Rights defenders’ Network in Sierra Leone (HRDN-SL), la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH), la Coalition des Défenseurs des Droits Humains du Benin (CDDH-Benin), la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits d Humains (COMADDH) et la Coalition Burkinabe des Défenseurs des Droits Humains (CBDDH).
L’interpellation et le placement sous mandat de dépôt de Aliou Sané fait suite à un appel du Procureur de la République Près le Tribunal de Grande Instance de Dakar contre la décision du juge d’instruction de lui accorder la liberté provisoire, suite à une précédente interpellation, le lundi 29 mai 2023, alors qu’il allait rejoindre d’autres personnalités politiques et de la société civile qui voulaient rendre visite au leader de l’opposition Ousmane Sonko, retenu chez lui. Aliou Sané est poursuivi pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou entrainer des troubles politiques graves et actions diverses. Selon l’avocat de Monsieur Sané, le mardi 25 juillet 2023, La Chambre d’accusation avait décidé de suivre le parquet et d’ordonner le placement sous mandat de dépôt du Coordonnateur du Mouvement Y en a marre.
« Par l’arrestation et la détention de Monsieur Sané, l’Etat du Sénégal viole les dispositions des lignes directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique, celles des articles 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 11 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et les dispositions des articles 2.2 ; 2.3 ; 3 ; 9 ; 14.2 ; 14.5 ; 19 du Protocole International relatif aux Droits Civils et Politiques. », souligne le document en rappelant au préalable les circonstances dans lesquelles le défenseur des droits de l’homme a été arrêté et reconduit en prison. Les organisations signataires du communiqué demandent aux autorités sénégalaises de respecter leurs engagements internationaux en droits de l’homme en procédant à la remise en liberté immédiate et sans condition de Monsieur Aliou Sané et de toute autre personne arrêtée et détenue dans le cadre de l’exercice de ses droits à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique. Les organisations rappellent aussi que les droits en cause sont garantis par la Constitution du Sénégal et des traités régionaux et internationaux des droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. Elles exhortent, cependant, les autorités sénégalaises à créer un climat favorable à l’exercice des droits et libertés alors que le pays se trouve dans un contexte préélectoral en vue du scrutin présidentiel de février 2024. Elles resteront saisies de cette affaire et ne ménageront aucun effort, au niveau national, régional et international pour obtenir la libération sans délai de Aliou Sané.
Les signataires du document sont le West African Human Rights Defenders' Network (WAHRDN), la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH), African Center for Democracy and Human Rights Studies (ACDHRS), le Réseau Nigérien des Défenseurs des Droits de l’Homme (RNDDH), Human Rights defenders’ Network in Sierra Leone (HRDN-SL), la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH), la Coalition des Défenseurs des Droits Humains du Benin (CDDH-Benin), la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits d Humains (COMADDH) et la Coalition Burkinabe des Défenseurs des Droits Humains (CBDDH).
L’interpellation et le placement sous mandat de dépôt de Aliou Sané fait suite à un appel du Procureur de la République Près le Tribunal de Grande Instance de Dakar contre la décision du juge d’instruction de lui accorder la liberté provisoire, suite à une précédente interpellation, le lundi 29 mai 2023, alors qu’il allait rejoindre d’autres personnalités politiques et de la société civile qui voulaient rendre visite au leader de l’opposition Ousmane Sonko, retenu chez lui. Aliou Sané est poursuivi pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou entrainer des troubles politiques graves et actions diverses. Selon l’avocat de Monsieur Sané, le mardi 25 juillet 2023, La Chambre d’accusation avait décidé de suivre le parquet et d’ordonner le placement sous mandat de dépôt du Coordonnateur du Mouvement Y en a marre.
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