Écarts de langage des sages-femmes : Les enseignants de l’ENDSS volent au secours de leurs diplômées et accusent celles du privé.


Les enseignants de l'École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) sont montés au créneau pour prendre la défense des sages-femmes qu’ils ont formées.

En conférence de presse ce vendredi 22 avril 2022,  Meïssa Diouf, coordonnateur du collectif des enseignants des écoles de formation en santé, balaie d’un revers de main et jette l’opprobre sur les sages-femmes qu’ils n’ont pas formées. « Nous reconnaissons qu’il y a des problèmes au niveau des structures de santé. Il y a des agents qui maltraitent les patients dans les maternités. Mais tout ce qu’on peut vous dire, celles que nous formons maitrisent bien l’éthique et la déontologie. Je vous confirme que celles que nous formons ont un comportement exemplaire dans les maternités. L’ENDSS est une école de référence. Maintenant tout le monde forme des sages-femmes, des infirmiers,  des agents paramédicaux» note-il.

Pour étayer ses propos, il prend en exemple les spécialistes formés par l’enseignement supérieur. « Vous ne verrez jamais de problèmes causés par des agents issus de l’enseignement supérieur parce que tout simplement, tout est normal». « Maintenant quand le ministère fait des supervisions, il nous écarte complètement de la chaîne pour emmener des agents qui ne sont pas des enseignants. Et tant que cela continue, les problèmes vont demeurer », fera-t-il savoir.

Toutefois pour éradiquer ces comportements, l’ENDSS a fini de présenter un projet de formation sur l’accueil et l’orientation des malades. Mais Meïssa Diouf regrette : « en tout cas nous avons mis sur la table du ministère des modules de formation en accueil et orientation des malades. La conception du programme est déjà sur pied, il ne reste que l’aval du ministère qui malheureusement bloque tout », a conclu le coordonnateur du collectif des enseignants des écoles de formation en santé.  
Vendredi 22 Avril 2022




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