En collaboration avec le HCDH-BRAO, le CINU, l’UNOWAS, L'UNICEF et l'UNESCO, le programme des nations unies pour le développement PNUD/Sénégal, a organisé une consultation de haut niveau sur le paysage médiatique au Sénégal visant à organiser des concertations et des ateliers axés sur la compréhension, la reconnaissance et la lutte contre le discours de haine et la pollution de l'information, afin de promouvoir un engagement sociétal pacifique dans le discours politique. Cette consultation intervient au lendemain des récentes manifestations et dans le contexte de préparation de l’élection présidentielle de 2024. Le directeur de l’information du ministère de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique qui a représenté le ministre à l’ouverture de cette consultation, a insisté sur l’importance du droit à l’information et la responsabilité individuelle des journalistes affirmant que « le rôle des instances de régulation et d’autorégulation est d’une grande importance. Mais, il s’agit aussi et avant tout d’une responsabilité individuelle que le professionnel des médias doit adopter dans toutes les étapes du processus de collecte, de traitement et de diffusion de l’information. Une presse de qualité soucieuse de la paix et de la stabilité, nous en avons besoin dans un monde aux défis et enjeux multiples, dans un contexte d'insécurité transfrontalière rampante ».
La coordinatrice résidente du système des Nations unies, Mme Aminata Maiga qui représente le PNUD, a pour sa part souligné le rôle des médias pour une société pacifiée, considérant que : « les médias, sous toutes leurs formes, possèdent un pouvoir inégalé pour influencer les cœurs et les esprits. Ainsi, en tant que journalistes, les acteurs des médias ont la capacité de façonner des récits, d'attirer l'attention sur des questions cruciales et de susciter un changement social : « avec ce pouvoir vient une immense responsabilité. Un journalisme responsable peut combler les divisions, promouvoir l'inclusion et inspirer un changement positif » précise Mme Maiga en rappelant que des reportages irresponsables ou biaisés peuvent exacerber les tensions, semer la discorde et attiser les conflits. »
Il faut souligner qu’au cours de cette rencontre des échanges ont eu lieu entre les agences des Nations unies et les représentants du Conseil pour l'Observation des Règles d'Éthique et de Déontologie dans les médias au Sénégal (CORED), de l’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL), de l’Association des Femmes des Médias ainsi que la Ligue Panafricaine des Blogueurs et Cyber-activistes pour la Démocratie communément appelée Africtivistes. Il s’est agi alors de faire un rappel sur les fondamentaux de la presse libre et indépendante et la protection des journalistes, le rôle des médias dans la promotion de la paix et la lutte contre les discours de haine et enfin un appel à l’action pour construire des sociétés plus inclusives et plus tolérantes avec la contribution des journalistes.
La session finale a été marquée par une synthèse reflétant les besoins et les préoccupations des médias mais également un appel à l’action pour le maintien du groupe de consultation avec les Nations unies en vue de l’élaboration d’un programme national sur la sécurité des journalistes et la couverture médiatique au cours des élections pour promouvoir la cohésion sociale en impliquant l’ensemble des acteurs nationaux et des communautés dans le processus.
La coordinatrice résidente du système des Nations unies, Mme Aminata Maiga qui représente le PNUD, a pour sa part souligné le rôle des médias pour une société pacifiée, considérant que : « les médias, sous toutes leurs formes, possèdent un pouvoir inégalé pour influencer les cœurs et les esprits. Ainsi, en tant que journalistes, les acteurs des médias ont la capacité de façonner des récits, d'attirer l'attention sur des questions cruciales et de susciter un changement social : « avec ce pouvoir vient une immense responsabilité. Un journalisme responsable peut combler les divisions, promouvoir l'inclusion et inspirer un changement positif » précise Mme Maiga en rappelant que des reportages irresponsables ou biaisés peuvent exacerber les tensions, semer la discorde et attiser les conflits. »
Il faut souligner qu’au cours de cette rencontre des échanges ont eu lieu entre les agences des Nations unies et les représentants du Conseil pour l'Observation des Règles d'Éthique et de Déontologie dans les médias au Sénégal (CORED), de l’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL), de l’Association des Femmes des Médias ainsi que la Ligue Panafricaine des Blogueurs et Cyber-activistes pour la Démocratie communément appelée Africtivistes. Il s’est agi alors de faire un rappel sur les fondamentaux de la presse libre et indépendante et la protection des journalistes, le rôle des médias dans la promotion de la paix et la lutte contre les discours de haine et enfin un appel à l’action pour construire des sociétés plus inclusives et plus tolérantes avec la contribution des journalistes.
La session finale a été marquée par une synthèse reflétant les besoins et les préoccupations des médias mais également un appel à l’action pour le maintien du groupe de consultation avec les Nations unies en vue de l’élaboration d’un programme national sur la sécurité des journalistes et la couverture médiatique au cours des élections pour promouvoir la cohésion sociale en impliquant l’ensemble des acteurs nationaux et des communautés dans le processus.
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