La Cellule d'Appui à la Veille Stratégique de l'APR (CAVE) a vivement réagi aux récentes décisions prises par le Président de la République, dénonçant une dérive autoritaire et une atteinte grave à la démocratie sénégalaise. Dans un communiqué virulent, la cellule critique la prise de deux décrets mettant fin aux fonctions des présidents du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sans pour autant les remplacer.
Selon le communiqué de la CAVE, « ces décisions seraient une réaction punitive à l’égard des présidents de ces institutions après le rejet par l’Assemblée nationale, le 2 septembre 2024, du projet de révision constitutionnelle visant leur suppression ». Ce rejet, qualifié de victoire démocratique, aurait entraîné une réponse « puérile » et « indigne » du Président, qui s’éloignerait ainsi de l’éthique républicaine et de son serment présidentiel.
Le Premier ministre, tentant de justifier ces actes, a évoqué la nécessité de « bloquer » le fonctionnement des institutions. Pour la Cellule, il s'agit là d'un acte grave, assimilé à une « trahison de son serment » et à une violation manifeste de la Constitution. La cellule insiste sur le caractère « chevaleresque » que doivent incarner les dirigeants, soulignant que les lois doivent être appliquées avec dignité, bienveillance et dans le respect des institutions.
La Cellule d'Appui à la Veille Stratégique n'hésite pas à qualifier cette mesure de «vengeance politique», déplorant ainsi, l'affaiblissement des institutions, la confusion qu’elle engendre au sein de l’administration et l'état de désillusion dans lequel se trouverait le peuple sénégalais. Pour finir, la CAVE appelle à un ressaisissement immédiat et met en garde contre l’instabilité qui pourrait résulter de ces «manœuvres politiciennes» dommageables à la démocratie et à l'avenir du pays.
Selon le communiqué de la CAVE, « ces décisions seraient une réaction punitive à l’égard des présidents de ces institutions après le rejet par l’Assemblée nationale, le 2 septembre 2024, du projet de révision constitutionnelle visant leur suppression ». Ce rejet, qualifié de victoire démocratique, aurait entraîné une réponse « puérile » et « indigne » du Président, qui s’éloignerait ainsi de l’éthique républicaine et de son serment présidentiel.
Le Premier ministre, tentant de justifier ces actes, a évoqué la nécessité de « bloquer » le fonctionnement des institutions. Pour la Cellule, il s'agit là d'un acte grave, assimilé à une « trahison de son serment » et à une violation manifeste de la Constitution. La cellule insiste sur le caractère « chevaleresque » que doivent incarner les dirigeants, soulignant que les lois doivent être appliquées avec dignité, bienveillance et dans le respect des institutions.
La Cellule d'Appui à la Veille Stratégique n'hésite pas à qualifier cette mesure de «vengeance politique», déplorant ainsi, l'affaiblissement des institutions, la confusion qu’elle engendre au sein de l’administration et l'état de désillusion dans lequel se trouverait le peuple sénégalais. Pour finir, la CAVE appelle à un ressaisissement immédiat et met en garde contre l’instabilité qui pourrait résulter de ces «manœuvres politiciennes» dommageables à la démocratie et à l'avenir du pays.
Autres articles
-
Grève dans le secteur du transport urbain: L’association des chauffeurs de taxis qui dénonce l'inaction face aux multinationales, vont arborer les brassards rouges ce lundi
-
Pakistan: deux soeurs brûlent vif leur père après des viols (police)
-
"L'influence française en Afrique" ne se résume pas aux bases, plaide Lecornu
-
Une activité et un emploi en recul : 58,3 % d’actifs, mais seulement 42,8 % en emploi , Analyse approfondie des dynamiques du marché du travail au Sénégal
-
KEBEMER : Une commune en panne d’imagination