Des pro-Gbagbo de retour dans le processus électoral

Retour dans le processus électoral ivoirien d’une partie du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD). La décision a été prise, le lundi 5 décembre 2011 au soir, à l’issue d’une rencontre entre le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et une délégation de l’aile de l’opposition qui n’avait pas boycotté les législatives, mais qui s’était retirée après le transfert de l’ex-président ivoirien à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye la semaine dernière.
Deux jours de réflexions auront suffi pour les trois petits partis membres du CNRD et les quelques candidats indépendants issus du Front populaire ivoirien (FPI), qui avaient annulé mercredi dernier leur participation aux législatives du 11 décembre. Après une deuxième rencontre en trois jours, avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, ils ont décidé ce lundi de revenir dans le jeu.
« Le ministre d’Etat au nom du gouvernement nous a donné un certain nombre d’assurances sur nos préoccupations, explique Sery Dehoua, candidat indépendant issu du FPI. Par exemple, sur la libération des journalistes et le dégel des comptes. Nous avons senti une disposition de la part du gouvernement de continuer le dialogue et de faire en sorte que le climat dans lequel nous nous trouvons soit apaisé pour que l’on ait des élections sans trouble. Avec ce qui nous a été formellement promis, nous pensons qu’il est bon de lever ce retrait et que nous devons aller à ces élections ».
Après avoir annoncé une sortie du processus électoral suite au transfèrement de Laurent Gbagbo aux Pays-Bas, cette partie de l’opposition à décider de réintégrer le processus quelques heures seulement après la première comparution de l’ex-président ivoirien devant la Cour pénale internationale.
 RFI