L'ancien patron du FMI est arrivé samedi après-midi à l'aéroport Kennedy de New York, où l'attendait un vol Air France qui devait l'amener à Paris dimanche matin, a constaté un correspondant de l'AFP. Des proches ont indiqué que l'ancien ministre français avait acheté un billet d'avion sur un vol Air France devant atterrir à Paris dimanche à 08H35 locales (06H35 GMT), après que la justice new-yorkaise eut renoncé à toute poursuite pénale contre lui dans une présumée affaire d'agression sexuelle.
Samedi, des images tournaient en boucle sur les chaînes d'information en continu, le montrant à son domicile new yorkais alors qu'il ouvrait la porte à des déménageurs. Dans son entourage très proche, c'était le mutisme sur la date de retour de l'ancien favori des sondages pour la présidentielle de 2012, mais également sur ce qu'il ferait: interviews, déclarations etc... Toutefois, certains semblaient s'attendre à un retour dimanche matin.
Déterminé à s'exprimer
Sur le fond, un de ses proches a affirmé à l'AFP que Dominique Strauss-Kahn était "très déterminé" à s'exprimer. "Il doit des explications" sur ce qui s'est passé le 14 mai dans la suite 2806 du Sofitel de New York, "il a l'intention de les donner et il fera face sereinement", a-t-il dit.
Le 23 août, trois mois et demi après son arrestation à New York, l'ex patron du FMI, qui était accusé par une femme de chambre, Nafissatou Diallo, de l'avoir violée, a vu toutes les charges portées contre lui abandonnées. Depuis le 14 mai, hormis pour plaider non coupable le 6 juin, et des déclarations brèves le 23 août pour dire combien il avait "hâte de rentrer" chez lui, M. Strauss-Kahn n'a pas donné publiquement sa version des faits.
"Je m'exprimerai plus longuement quand je serai de retour en France", avait-il déclaré à la presse, en regagnant son domicile du sud de Manhattan quelques minutes après avoir bénéficié d'un non-lieu. "C'est la fin d'une épreuve terrible et injuste. Je suis soulagé pour ma femme, mes enfants, mes amis, tous ceux qui m'ont soutenu pendant cette période en m'envoyant aussi des lettres et des emails. Il faut qu'ils sachent que leur soutien a été très important", avait-il ajouté. Depuis, accompagné de son épouse Anne Sinclair, il a dit au revoir lundi aux employés du FMI avec il a travaillé durant quatre ans et fait acte de contrition devant eux, au siège de l'organisation internationale.
"Il est de retour!"
Un de ses proches a déclaré samedi à l'AFP qu'il entendait "reprendre le fil de sa vie". Comme on lui demandait si DSK ne redoutait pas d'être assailli par les médias, il a répondu: "il fera face, sauf si évidemment sa vie devient insupportable". "Il est de retour, les charges ont été abandonnées contre lui. Il est innocent. Il a été victime d'une campagne de calomnie", a-t-il ajouté. Quand M. Strauss-Kahn prendra-t-il la parole? Plusieurs de ses proches ont souhaité que la presse lui donne le temps de "se reconstruire". "Il ne va pas se précipiter immédiatement dans les médias, mais il ne tardera pas non plus", a dit l'un d'eux. "Ce sera une question de jours", a affirmé un autre.
Un autre encore a dit à l'AFP que DSK, "soucieux de ne pas déraper, avait préparé au millimètre près" ses interventions. "Il fera un signe en direction de Sarcelles (son fief électoral, ndlr), mais ne fera pas de déclaration de soutien à l'un ou l'autre des candidats à la primaire", a-t-il déclaré, en ajoutant que M. Strauss-Kahn voulait aussi "se refaire une santé". (afp)
Samedi, des images tournaient en boucle sur les chaînes d'information en continu, le montrant à son domicile new yorkais alors qu'il ouvrait la porte à des déménageurs. Dans son entourage très proche, c'était le mutisme sur la date de retour de l'ancien favori des sondages pour la présidentielle de 2012, mais également sur ce qu'il ferait: interviews, déclarations etc... Toutefois, certains semblaient s'attendre à un retour dimanche matin.
Déterminé à s'exprimer
Sur le fond, un de ses proches a affirmé à l'AFP que Dominique Strauss-Kahn était "très déterminé" à s'exprimer. "Il doit des explications" sur ce qui s'est passé le 14 mai dans la suite 2806 du Sofitel de New York, "il a l'intention de les donner et il fera face sereinement", a-t-il dit.
Le 23 août, trois mois et demi après son arrestation à New York, l'ex patron du FMI, qui était accusé par une femme de chambre, Nafissatou Diallo, de l'avoir violée, a vu toutes les charges portées contre lui abandonnées. Depuis le 14 mai, hormis pour plaider non coupable le 6 juin, et des déclarations brèves le 23 août pour dire combien il avait "hâte de rentrer" chez lui, M. Strauss-Kahn n'a pas donné publiquement sa version des faits.
"Je m'exprimerai plus longuement quand je serai de retour en France", avait-il déclaré à la presse, en regagnant son domicile du sud de Manhattan quelques minutes après avoir bénéficié d'un non-lieu. "C'est la fin d'une épreuve terrible et injuste. Je suis soulagé pour ma femme, mes enfants, mes amis, tous ceux qui m'ont soutenu pendant cette période en m'envoyant aussi des lettres et des emails. Il faut qu'ils sachent que leur soutien a été très important", avait-il ajouté. Depuis, accompagné de son épouse Anne Sinclair, il a dit au revoir lundi aux employés du FMI avec il a travaillé durant quatre ans et fait acte de contrition devant eux, au siège de l'organisation internationale.
"Il est de retour!"
Un de ses proches a déclaré samedi à l'AFP qu'il entendait "reprendre le fil de sa vie". Comme on lui demandait si DSK ne redoutait pas d'être assailli par les médias, il a répondu: "il fera face, sauf si évidemment sa vie devient insupportable". "Il est de retour, les charges ont été abandonnées contre lui. Il est innocent. Il a été victime d'une campagne de calomnie", a-t-il ajouté. Quand M. Strauss-Kahn prendra-t-il la parole? Plusieurs de ses proches ont souhaité que la presse lui donne le temps de "se reconstruire". "Il ne va pas se précipiter immédiatement dans les médias, mais il ne tardera pas non plus", a dit l'un d'eux. "Ce sera une question de jours", a affirmé un autre.
Un autre encore a dit à l'AFP que DSK, "soucieux de ne pas déraper, avait préparé au millimètre près" ses interventions. "Il fera un signe en direction de Sarcelles (son fief électoral, ndlr), mais ne fera pas de déclaration de soutien à l'un ou l'autre des candidats à la primaire", a-t-il déclaré, en ajoutant que M. Strauss-Kahn voulait aussi "se refaire une santé". (afp)
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