Le Premier ministre Ousmane Sonko profane encore la République lorsqu’il dit :« Je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain »
L’heure est grave !
La situation est dangereuse !
Ousmane Sonko cherche à s’abriter derrière les manquements du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se soustraire, comme d’habitude, à ses obligations.
La seule solution pour en finir avec la rébellion de Sonko, c’est de lui dire de faire, sans délai, sa déclaration de politique générale devant la Représentation nationale conformément à l’article 55 de la constitution.
Avec son comportement clivant et belliqueux, Monsieur Ousmane Sonko montre qu’il n’a pas le profil encore moins les aptitudes que requiert la charge de Premier ministre.
Monsieur Ousmane Sonko et ses laquais doivent comprendre que la validité ou non du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne relève pas des attributions du Premier ministre.
La correction des manquements notés dans le règlement intérieur n’est pas du ressort du gouvernement encore moins du Premier ministre.
Au niveau de l’Exécutif, seul le Président de la République, l’unique gardien du bon fonctionnement des institutions, est habilité à évoquer avec le Président de l’Assemblée nationale la falsification du règlement intérieur.
En matière d’organisation de la Déclaration de politique générale, la seule prérogative du Premier ministre, après sa nomination, est d’informer le Parlement de sa venue, par l’entremise du Ministre chargé des relations avec les Institutions et non à travers les réseaux sociaux.
L’annonce d’Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale dans la rue et l’ultimatum qu’il a lancé à l’Assemblée nationale marquent un virage dangereux pour le Sénégal.
Cette décision infrarépublicaine trahit les principes fondamentaux sur lesquels notre démocratie et notre République se sont construites depuis 1960. L’attitude irrespectueuse de Sonko doit être désavouée et combattue par tous les vrais républicains et démocrates.
Les propos de Sonko constituent un pied de nez à l’exemplarité que confère la dignité de Chef de gouvernement sénégalais.
C’est l’autorité de la République que le comportement de l’imposteur Ousmane Sonko profane encore une fois.
Contrairement aux élucubrations de Sonko et de ses malhonnêtes affidés, l’absence, dans le règlement intérieur de dispositions relatives à la Déclaration politique générale, n’est qu’un vulgaire alibi pour Ousmane Sonko de se soustraire de ses obligations constitutionnelles.
Pour rappel, c’est la Constitution, qui impose à tout Premier ministre sénégalais de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale et non le règlement intérieur. Il s’y ajoute que l’article 55 la Charte fondamentale ne prévoit pas de loi pour déterminer les conditions de la tenue et de l’organisation de DPG.
Malgré les fanfaronnades de Monsieur Sonko, c’est bien avec le même règlement intérieur que les députés de Yewwi Askanwi avaient déposé une motion de censure contre l’ancien Premier ministre Amadou Ba et saisi le Conseil constitutionnel pour contester la tentative de report de la présidentielle de 2024.
Curieusement, il n’y a guère longtemps, dans une note circulaire datée du 16 Mai 2024, Ousmane Sonko avait demandé aux membres de son gouvernement de préparer sa Déclaration politique générale.
Lors du Conseil des ministres du 5 juin 2024, le même Premier Ministre a fait part « des préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines».
Ousmane Sonko ne savait-il pas que les dispositions relatives au Premier Ministre étaient abrogées et illégalement insérées dans le Règlement intérieur ?
Qu'est ce qui a changé entre-temps pour provoquer ce tohu-bohu ?
Rien du point de vue du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Les Sénégalais de tout bord doivent prendre conscience de la dangerosité de la décision du Premier ministre de s’inscrire dans l’illégalité.
La tension entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale n’est pas une affaire entre les politiciens de Bby et le Pastef.
L’attitude irrespectueuse de Sonko vis-à-vis de la Représentation nationale interpelle tous les vrais républicains et démocrates et surtout la très bavarde et malhonnête société civile, subitement aphone, en dépit de la gravité des forfaitures répétitives du Premier ministre Sonko.
Je salue la fermeté du Président de l'Assemblée nationale et apporte mon soutien à l’ensemble des représentants du peuple sénégalais, qui ont décidé de faire face au Premier Ministre Ousmane Sonko et à ses valets parlementaires.
J’invite le Président de la République à assumer ses responsabilités, en tant que clef de voûte des Institutions. Il doit arrêter son extravagant Premier ministre.
Le Président de l’Assemblée, pour ce qui le concerne nationale, doit saisir le Président de la République sur l’attitude irresponsable de Sonko. Je l’invite également à rejeter toute médiation proposée par toute organisation de la société civile qui n’a pas condamné fermement et publiquement l’attitude insurrectionnelle de Sonko.
Face aux inconduites malsaines d’Ousmane Sonko, j’invite les députés à déposer une motion de censure contre le belliqueux Premier ministre et son gouvernement.
J’apporte aussi mon soutien à la révision constitutionnelle pour abroger les dispositions relatives aux pouvoirs de dissolution de l’Assemblée nationale et de censure du gouvernement.
Je dénonce, avec la dernière énergie, les commanditaires et auteurs de la falsification de la Loi organique portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Pour élucider cette affaire et édifier le peuple sénégalais des forfaitures sur le règlement intérieur, l’Assemblée nationale doit mettre en place une mission d’information parlementaire pour situer les responsabilités et sanctionner les fraudeurs. Où qu’ils puissent se trouver, les auteurs de ces falsifications doivent être recherchés, débusqués et punis à la hauteur de l’affront qu’ils ont fait subir à la Représentation nationale et à toute la République.
Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une disposition d’ordre public. C’est une Loi de la République. Il ne saurait être modifié en toute impunité et surtout en dehors des procédures législatives prévues à cet effet.
À cela s’ajoute l’impérieuse nécessité de fixer, dans la constitution, des délais impartis pour la Déclaration de politique générale et la révision du règlement intérieur aux fins d’y introduire les dispositions relatives au Premier ministre.
Le Président Bassirou Diomaye Faye doit se ressaisir. Sinon, il court à sa perte, entraîné en cela par le Premier ministre Sonko manifestement déconnecté des valeurs fondamentales qui ont fait la solidité de nos institutions et la grandeur du Sénégal.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Dakar, le 01 juillet 2024
Moustapha Diakhaté
L’heure est grave !
La situation est dangereuse !
Ousmane Sonko cherche à s’abriter derrière les manquements du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se soustraire, comme d’habitude, à ses obligations.
La seule solution pour en finir avec la rébellion de Sonko, c’est de lui dire de faire, sans délai, sa déclaration de politique générale devant la Représentation nationale conformément à l’article 55 de la constitution.
Avec son comportement clivant et belliqueux, Monsieur Ousmane Sonko montre qu’il n’a pas le profil encore moins les aptitudes que requiert la charge de Premier ministre.
Monsieur Ousmane Sonko et ses laquais doivent comprendre que la validité ou non du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne relève pas des attributions du Premier ministre.
La correction des manquements notés dans le règlement intérieur n’est pas du ressort du gouvernement encore moins du Premier ministre.
Au niveau de l’Exécutif, seul le Président de la République, l’unique gardien du bon fonctionnement des institutions, est habilité à évoquer avec le Président de l’Assemblée nationale la falsification du règlement intérieur.
En matière d’organisation de la Déclaration de politique générale, la seule prérogative du Premier ministre, après sa nomination, est d’informer le Parlement de sa venue, par l’entremise du Ministre chargé des relations avec les Institutions et non à travers les réseaux sociaux.
L’annonce d’Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale dans la rue et l’ultimatum qu’il a lancé à l’Assemblée nationale marquent un virage dangereux pour le Sénégal.
Cette décision infrarépublicaine trahit les principes fondamentaux sur lesquels notre démocratie et notre République se sont construites depuis 1960. L’attitude irrespectueuse de Sonko doit être désavouée et combattue par tous les vrais républicains et démocrates.
Les propos de Sonko constituent un pied de nez à l’exemplarité que confère la dignité de Chef de gouvernement sénégalais.
C’est l’autorité de la République que le comportement de l’imposteur Ousmane Sonko profane encore une fois.
Contrairement aux élucubrations de Sonko et de ses malhonnêtes affidés, l’absence, dans le règlement intérieur de dispositions relatives à la Déclaration politique générale, n’est qu’un vulgaire alibi pour Ousmane Sonko de se soustraire de ses obligations constitutionnelles.
Pour rappel, c’est la Constitution, qui impose à tout Premier ministre sénégalais de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale et non le règlement intérieur. Il s’y ajoute que l’article 55 la Charte fondamentale ne prévoit pas de loi pour déterminer les conditions de la tenue et de l’organisation de DPG.
Malgré les fanfaronnades de Monsieur Sonko, c’est bien avec le même règlement intérieur que les députés de Yewwi Askanwi avaient déposé une motion de censure contre l’ancien Premier ministre Amadou Ba et saisi le Conseil constitutionnel pour contester la tentative de report de la présidentielle de 2024.
Curieusement, il n’y a guère longtemps, dans une note circulaire datée du 16 Mai 2024, Ousmane Sonko avait demandé aux membres de son gouvernement de préparer sa Déclaration politique générale.
Lors du Conseil des ministres du 5 juin 2024, le même Premier Ministre a fait part « des préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines».
Ousmane Sonko ne savait-il pas que les dispositions relatives au Premier Ministre étaient abrogées et illégalement insérées dans le Règlement intérieur ?
Qu'est ce qui a changé entre-temps pour provoquer ce tohu-bohu ?
Rien du point de vue du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Les Sénégalais de tout bord doivent prendre conscience de la dangerosité de la décision du Premier ministre de s’inscrire dans l’illégalité.
La tension entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale n’est pas une affaire entre les politiciens de Bby et le Pastef.
L’attitude irrespectueuse de Sonko vis-à-vis de la Représentation nationale interpelle tous les vrais républicains et démocrates et surtout la très bavarde et malhonnête société civile, subitement aphone, en dépit de la gravité des forfaitures répétitives du Premier ministre Sonko.
Je salue la fermeté du Président de l'Assemblée nationale et apporte mon soutien à l’ensemble des représentants du peuple sénégalais, qui ont décidé de faire face au Premier Ministre Ousmane Sonko et à ses valets parlementaires.
J’invite le Président de la République à assumer ses responsabilités, en tant que clef de voûte des Institutions. Il doit arrêter son extravagant Premier ministre.
Le Président de l’Assemblée, pour ce qui le concerne nationale, doit saisir le Président de la République sur l’attitude irresponsable de Sonko. Je l’invite également à rejeter toute médiation proposée par toute organisation de la société civile qui n’a pas condamné fermement et publiquement l’attitude insurrectionnelle de Sonko.
Face aux inconduites malsaines d’Ousmane Sonko, j’invite les députés à déposer une motion de censure contre le belliqueux Premier ministre et son gouvernement.
J’apporte aussi mon soutien à la révision constitutionnelle pour abroger les dispositions relatives aux pouvoirs de dissolution de l’Assemblée nationale et de censure du gouvernement.
Je dénonce, avec la dernière énergie, les commanditaires et auteurs de la falsification de la Loi organique portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Pour élucider cette affaire et édifier le peuple sénégalais des forfaitures sur le règlement intérieur, l’Assemblée nationale doit mettre en place une mission d’information parlementaire pour situer les responsabilités et sanctionner les fraudeurs. Où qu’ils puissent se trouver, les auteurs de ces falsifications doivent être recherchés, débusqués et punis à la hauteur de l’affront qu’ils ont fait subir à la Représentation nationale et à toute la République.
Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une disposition d’ordre public. C’est une Loi de la République. Il ne saurait être modifié en toute impunité et surtout en dehors des procédures législatives prévues à cet effet.
À cela s’ajoute l’impérieuse nécessité de fixer, dans la constitution, des délais impartis pour la Déclaration de politique générale et la révision du règlement intérieur aux fins d’y introduire les dispositions relatives au Premier ministre.
Le Président Bassirou Diomaye Faye doit se ressaisir. Sinon, il court à sa perte, entraîné en cela par le Premier ministre Sonko manifestement déconnecté des valeurs fondamentales qui ont fait la solidité de nos institutions et la grandeur du Sénégal.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Dakar, le 01 juillet 2024
Moustapha Diakhaté
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