DAKARACTU.COM - Le Sénégal n’est pas encore sorti de la spirale des coupures d’électricité. Nous sommes encore bien loin de l’ornière. C’est la révélation faite par le câble Wikileaks qui avance qu’aucune solution sérieuse n’est envisagée par nos autorités sénégalaises pour mettre un terme à la crise énergétique.
« Conformément à nos discussions avec le ministère de l'Énergie, il ne semble toujours y avoir aucune solution à moyen ou à long terme à ce qu'on a fini d’appeler la crise « désastreuse » de l'énergie avec des coupures quotidiennes », révèle Wikileaks qui avance que les prix continuent d'augmenter sans cesse du fait d’un surplus d’investissement des opérateurs. « Les opérateurs économiques du secteur privé sont obligés maintenant d’acheter du carburant non subventionné pour faire fonctionner leurs entreprises », constate le câble. Avant d’ajouter que la crise de l'énergie est gérée sur une base mensuelle. Alors que le 60 MW de Wartsila Bel Air végétale devraient être commandés en fin septembre, les fournitures de carburant limitées pourraient mettre cette entreprise dans le même bateau sans gouvernail que GTi. Le manque global de vision et de leadership dans le secteur de l'énergie a un impact profond sur le Sénégal, très handicapant pour le secteur industriel. Toutes les grandes industries souffrent : les ICS sont à peine opérationnelles, la SONACOS est en plein désarroi, la SAR ne tourne pas, et l'IPP américain menace à nouveau de fermer.
« Conformément à nos discussions avec le ministère de l'Énergie, il ne semble toujours y avoir aucune solution à moyen ou à long terme à ce qu'on a fini d’appeler la crise « désastreuse » de l'énergie avec des coupures quotidiennes », révèle Wikileaks qui avance que les prix continuent d'augmenter sans cesse du fait d’un surplus d’investissement des opérateurs. « Les opérateurs économiques du secteur privé sont obligés maintenant d’acheter du carburant non subventionné pour faire fonctionner leurs entreprises », constate le câble. Avant d’ajouter que la crise de l'énergie est gérée sur une base mensuelle. Alors que le 60 MW de Wartsila Bel Air végétale devraient être commandés en fin septembre, les fournitures de carburant limitées pourraient mettre cette entreprise dans le même bateau sans gouvernail que GTi. Le manque global de vision et de leadership dans le secteur de l'énergie a un impact profond sur le Sénégal, très handicapant pour le secteur industriel. Toutes les grandes industries souffrent : les ICS sont à peine opérationnelles, la SONACOS est en plein désarroi, la SAR ne tourne pas, et l'IPP américain menace à nouveau de fermer.
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