Crise burkinabè : Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l'APR exprime sa solidarité


Il y a bientôt un an, le peuple Burkinabé mettait fin à 27 ans de règne du Président Blaise Compaoré au sortir d’un mouvement populaire et citoyen, endeuillé par des dizaines de morts. Pour éviter le basculement du pays dans l’horreur d’une guerre civile aux conséquences incalculables, les Chefs d’Etats africains, singulièrement ceux de la CEDEAO mirent en branle un dispositif politique, structuré autour de la paix civile assurée par des institutions agréés par les populations et garantie par la communauté internationale.

 

Fidèles au cadre  politico-institutionnel ainsi établi en novembre 2014, les Présidents Macky SALL et Thomas Yayi BONI, médiateurs et facilitateurs de la CEDEAO et de l’Union Africaine, ont, dans les limites  des prérogatives clairement définies dans leur mandat, fait avancer  la cause républicaine. Passer outre ou aller au-delà aurait été contraire à l’esprit et à la lettre de la mission.

 

Le Burkina Faso est un pays souverain, donc nullement placé sous tutelle étrangère.

 

Les Présidents SALL et BONI ont pu, en concertation avec toutes les parties prenantes, mettre au point un projet de protocole d’accord, dont les principales orientations portent sur le rétablissement des institutions de transition, la libération des autorités, la stabilité intérieure, la paix civile et le retour des militaires dans les casernes. Ce protocole devant naturellement être soumis à la validation des Chefs d’Etat de la CEDEAO.

 

La trajectoire nouvellement prise par le cours des événements au Burkina FASO relève exclusivement de dynamiques endogènes spécifiques, exigeant de fait, une lecture et des modalités d’intervention toutes nouvelles.

 

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) exprime sa solidarité pleine et entière au peuple Burkinabé dont il magnifie l’engagement pour la paix, la démocratie et la République.

 

Le SEN salue et apprécie à sa juste valeur la démarche courageuse et pleine de sagesse des Présidents BONI et SALL, principalement guidée par le souci d’épargner des pertes en vie humaine et la recherche de solution de sortie de crise, à même de restaurer la paix et la stabilité, en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel.

 

A l’instar de Benno Bokk Yaakaar, le peuple sénégalais, dans son écrasante majorité s’honore des remarquables succès engrangéspar le Président Macky SALL et qui relèvent davantage le rayonnement de notre pays.

 

Le Secrétariat Exécutif National de l’APR s’inscrit dans cette logique patriotique, pour féliciter le Président Macky SALL et l’encourager dans cette voie gagnante, celle de la construction d’une authentique unité africaine, fondée sur le respect de la souveraineté populaire, la promotion de la démocratie, de l’Etat de droit, l’amitié et la solidarité entre tous les peuples du continent.

 

 

Fait à Dakar, le 22 septembre 2015

Pour le Secrétariat exécutif national

Le Porte Parole

Mercredi 23 Septembre 2015




1.Posté par Xeme le 23/09/2015 11:08
SOUVENIR-Burkina : Macky Sall favorable à une candidature de Compaoré en 2015 (J-A)

Pour comprendre l’échec de Macky SALL, il faut relire cet article de "Jeune Afrique". C"etait en 2014 lorsque le président sénégalais se disait favorable à une nouvelle candidature de son ami Blaise Compaoré. Macky est trés proche du camp de Blaise ce qui explique cette amnistie qu’il voulait négocier en faveur de Diendéré et les autres pro Blaise. Il a aussi négocié pour ramener le parti de Blaise dans la course pour la présidentielle prochaine.
Relisez l’article de JEUNE AFRIQUE
Le président sénégalais Macky Sall a expliqué à des visiteurs français qu’il valait mieux laisser le président burkinabè se représenter en 2015, même après vingt-huit ans de pouvoir. La raison ? La stabilité sous-régionale dont Blaise Compaoré serait l’un des garants. S’il décide de briguer un nouveau mandat en 2015, Blaise Compaoré, le président burkinabè, pourra compter sur un allié de choix : Macky Sall. Le 12 septembre à Dakar, le président sénégalais a en effet reçu Annick Girardin, la secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie. Il a expliqué à ses hôtes français que Compaoré contribue grandement à la stabilité de la sous-région et qu’il est par conséquent préférable de le laisser se représenter en 2015.



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