Crise au sommet entre le Sénégal et la Mauritanie.


Crise au sommet entre le Sénégal et la Mauritanie.

DAKARACTU.COM L’interdiction de survol du territoire mauritanien à Sénégal Airlines est le énième signe d’un malaise persistant entre Dakar et Nouakchott. Les sujets de discorde entre les deux capitales sont multiples : blocage des gros porteurs sénégalais à la frontière ; fouilles et tracasseries contre tout citoyen d’un pays qui entre dans le territoire de l’autre ; refus du Sénégal de voter pour Khaled Ould Mohamed Sidya, le candidat mauritanien au poste de directeur de l’Asecna ; opposition du Sénégal, appuyé par la Gambie, à l’obtention par la Mauritanie de la qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu… Autant de signes qui traduisent la détérioration progressive des rapports entre les chefs d’Etat des deux pays, Abdoulaye Wade et Mohamed Ould Abdelaziz. Les deux hommes ne se sont parlés en tête-à-tête depuis le séjour du numéro un mauritanien à Dakar à l’occasion de la 3ème édition du Fesman, en décembre 2010. A l’occasion du sommet du Conseil de paix et de sécurité sur la Libye, tenu à Addis-Abeba en fin mai 2011, l’incident a été évité de justesse. Wade voulait qu’on mette dans le communiqué que Kaddafi doit partir du pouvoir, Abdelaziz a insisté pour dire que cette question devait rester un passage  – tenu secret – du huis-clos entre chefs d’Etat.

Quelques affaires sont venues noircir un tableau déjà suffisamment assombri. La requête incompréhensible du ministre des Affaires étrangères mauritanien, à l’issue d’une commission mixte entre les deux pays, réclamant 5 200 000 francs cfa pour dédommager des Mauritaniens qui auraient été pillés à Guet Ndar, à Saint-Louis, suite à l’arraisonnement de pirogues de pêcheurs par la marine marchande mauritanienne, a agacé. Si Wade a payé, il a perçu cette requête comme une provocation. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est intervenue à l’occasion de l’arraisonnement de trois bateaux de pêche appartenant au Sénégalais Saer Seck suivi de l’arrestation des trois commandants. En dépit du voyage à Nouakchott de Doudou Wade, dépêché par Abdoulaye Wade, et du passage du ministre des Affaires étrangères Madické Niang, accompagné de Saer Seck, Abdelaziz a campé sur ses positions. Il a fallu le paiement de 320 000 dollars pour que les navires et leurs commandants soient libérés. Le torchon brûle entre le Sénégal et la Mauritanie. Abdoulaye Wade, qui avait soutenu son actuel homologue mauritanien au moment où toute la communauté internationale réclamait son départ, doit se mordre les doigts.

Lundi 11 Juillet 2011




1.Posté par lat dior le 11/07/2011 14:12
la mauritanie et la gambie,il est temps de parler avec eux un langage de verité.Ces deux pays ont des dirigeants tro gonflés.Il faut meme denoncer l'esclavage en mauritanie:bonne maniere de les mettre les batons dans les roues

2.Posté par le saint-louisien le 11/07/2011 15:54
tu as bien parlé mon ami : la Mauritanie et la Gambie,il est temps de parler avec eux un langage de vérité.Ces deux pays ont des dirigeants trop gonflés.Il faut même dénoncer l'esclavage en Mauritanie:bonne manière de les mettre les bâtons dans les roues


3.Posté par verité le 11/07/2011 17:40
ses deux pays sont des voisins dont il faut menager imperativement. toutefois la langage de verité ne saurait occultée l'amitié et les relations culturelles de longue dates. et si les politiciens nous disaient la verité cela faciliterait notre analyse et nos pronostics. mais dommage qui a raison?

4.Posté par gorgolu le 12/07/2011 13:18
Certains dirigeants de la sous région ne connaissent que le langage dur. Les autorités sénégalais doivent être de plus en plus fermes dans nos relations avec nos voisins. Nos concitoyens sont souvent brimés en Gambie mais surtout en Mauritanie où le négre est toujours considéré, par le peuple berbére, comme esclave taillable et corvéable à souhait. Prendre comme émissaire un homme de la dimension du Président du groupe PDS à l'Assemblée Nationale risque de rendre plus difficile la tâche aux vrais diplomates férus de tact et de decence dans tous leurs propos. La famille est certes sacrée mais les affaires de l'Etat ne sauraient être traitées par des hommes trés peu disciplinés ou non formés dans le domaine de la diplomatie. La perte induscutable de notre influence dans le continent résulterait-il du choix de nos plénipotentiaires?



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