DAKARACTU.COM - L’Entente CADAK-CAR n’agrée pas la création de la Société pour la propreté du Sénégal (Soprosen). Pour marquer son opposition, le directeur technique de l'Entente, Ibrahima Diagne n’a pas hésité à monter au créneau. Ainsi demande-t-il, d’emblée, aux députés d’attaquer la constitutionnalité de cette loi instituant la Soprosen. Et ce parce que « ce projet de loi adopté jeudi viole le principe de la libre administration des collectivités locales consacré par la Constitution, en affectant d’office la taxe sur les ordures ménagères (TOM) à une société nationale et en lui confiant la gestion des ordures pour le compte des collectivités locales ». « Les députés doivent prendre toutes leurs dispositions pour amener le Conseil Constitutionnel à se prononcer sur la validité de ce texte aux fins de son annulation », leur suggère Diagne. Qui s’interroge : « Comment peut-on envisager de retirer aux collectivités locales leurs compétences naturelles après toutes ses avancées connues depuis 1996 ? ». Croyant fortement que la gestion des déchets obéit à la proximité, le directeur technique de l’entente CADAK-CAR estime qu’on ne peut pas passer d’une concession à la régie sur cette question relative à la gestion des ordures. Au niveau de CADAK-CAR, l’on persiste à penser que l’option de gérer la question des ordures sur toute l’étendue du territoire national est impertinente.
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